Ok je comprends mieux Jules

Pas encore bien compris, je vais y réfléchir...à savoir du "voyage asymptotique" (car lié à la persistance de ces sensations éternellement réfutées), vers l'unité ontologique.![]()
Ok je comprends mieux Jules
Pas encore bien compris, je vais y réfléchir...à savoir du "voyage asymptotique" (car lié à la persistance de ces sensations éternellement réfutées), vers l'unité ontologique.![]()
Je crois que c'est une affirmation nécessaire qui vient contrebalancer son contraire. Mais il faut aller au delà. Et au delà, cela veut dire à mon sens jeter cette pièce avec ses deux faces. [/quote]Tu ne trouves l’idée d’unité ontologique un peu fourre tout facile ?
Ce que je cherche à dire, c'est que ce lien entre toutes choses, ce que j'appelle unité ontologique, nécessite d'être affirmé pour réfuter les sensations nous indiquant à contrario cette absence de lien. C'est de ce va et vient entre ces sensations et cet idéal ontologique que se nourrit la connaissance. Mais selon moi et à l'inverse, le Bouddha nous invite à faire l'expérience d'une pensée non cognitive[/quote]Par ailleurs, le fait de ne pas nier l'aspect minéral en nous c'est d'une certaine façon le reconnaitre quasi concrètement ? Ce qui nous fait revenir a mon idée premiere et du lien entre les choses
Effectivement, il y-a l'éveil pour lequel il n'y-a ni sensation à réfuter, ni idéal ontologique agissant dans le sens de cette réfutation. On jette la pièce.ted a écrit : ↑23 décembre 2017, 15:41
Baaaahhh, est-ce que Jules n'est pas en train de dire qu'on s'approche sans cesse du but mais qu'on ne l'atteindra jamais ?Ce qui est le propre d'une courbe asymptotique qui, malgré la distance qui sans cesse diminue, ne touchera jamais l'axe directeur. Normal d'ailleurs pour un être issu de la poussière.
Heureusement, il y a l'éveil, qui passe brutalement au delà de l'asymptote, non pas dans un mouvement continu (porté par l'égo, donc impossible) mais par un saut quantique qui est un véritable renversement intérieur.
le Bouddha nous invite à faire l'expérience d'une pensée non cognitive.
O Sariputra, toute existence a le caractère de Ku, il n'y a ni naissance, ni commencement, ni pureté,ni souillure, ni croissance, ni décroissance.
C'est pourquoi, dans Ku, il n'y a ni forme, ni skandas, ni oeil, ni oreilles, ni nez, ni langue, ni corps, ni conscience.
Il n'y a ni couleurs, ni sons, ni odeur, ni goût, ni toucher, ni objet de pensée.
Il n'y a ni savoir, ni ignorance, ni illusion du déclin et de la mort.
Il n'y a ni origine de la souffrance, ni cessation de la souffrance.
Il n'y a pas de connaissance, ni profit, ni non-profit.
Si c'est de métaphysique que nous parlons, nous restons dans le champ du non vérifiable et donc de ce qui est purement conceptuel ?Je crois que c'est une affirmation nécessaire qui vient contrebalancer son contraire. Mais il faut aller au delà. Et au delà, cela veut dire à mon sens jeter cette pièce avec ses deux faces.Tu ne trouves l’idée d’unité ontologique un peu fourre tout facile ?
Ok. Mais l’accès à la Prajna, nécessite un cadre cognitif très clair (de mon point de vue) que l'on retrouve entre autre de façon prononcé dans le bouddhisme Theravada, qui d''ailleurs, lui donne un aspect austère et épuré.Ce que je cherche à dire, c'est que ce lien entre toutes choses, ce que j'appelle unité ontologique, nécessite d'être affirmé pour réfuter les sensations nous indiquant à contrario cette absence de lien. C'est de ce va et vient entre ces sensations et cet idéal ontologique que se nourrit la connaissance. Mais selon moi et à l'inverse, le Bouddha nous invite à faire l'expérience d'une pensée non cognitivePar ailleurs, le fait de ne pas nier l'aspect minéral en nous c'est d'une certaine façon le reconnaitre quasi concrètement ? Ce qui nous fait revenir a mon idée premiere et du lien entre les choses
Lorsque ceci est cela est , lorsque ceci n'est plus, cela n'est plus
Eh bien, pas purement conceptuel à mon avis, parce qu'à mon sens et comme j'ai essayé de l'expliquer, ces conceptualisations s'appuient sur quelque chose de très concret, à savoir les sensations (appelons-les d'individuation), sensations que précisément la métaphysique cherchera à rejeter, puisqu'elles font obstacle justement à cet idéal ontologique d'unité.Tirru : Si c'est de métaphysique que nous parlons, nous restons dans le champ du non vérifiable et donc de ce qui est purement conceptuel ?
Il ne s'agit pas dans ma démarche de nier le bien fondé de notre capacité cognitive qui comme tu le dis est nécessaire à la transmission de Prajna. Il s'agit juste de dire qu'il existe en sus de notre faculté cognitive, une capacité à incarner une pensée non cognitive. Si la transmission est nécessaire, c'est bien pour nous permettre d'en faire l'expérience et de réaliser que nous n'avons pas qu'une seule corde à notre arc, qui serait la pensée cognitive.Ok. Mais l’accès à la Prajna, nécessite un cadre cognitif très clair (de mon point de vue) que l'on retrouve entre autre de façon prononcé dans le bouddhisme Theravada, qui d''ailleurs, lui donne un aspect austère et épuré.