L’au-delà ?
Ma question est effectivement simpliste mais les croyances sont nombreuses et les au-delà aussi. Les croyances font parties des pièges que j'essaye d’éviter et je me range du côté de l'explication du bienheureux pour dire que me projeter dans un hypothétique au-delà ne me libérera pas de dukkha, l’au-delà est une projection mentale qui ne m'intéresse pas après réflexion.
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Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
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Je comprends. Tu préfères l'instant présent, c'est ça ? Tu situes cette spéculation de l'au-delà sur le même plan que la spéculation sur demain ? Afin d'éviter les réflexions du genre : Que vais-je faire demain ? C'était bien hier... ?
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
C'est plus en rapport avec ce que j'ai appris et compris du Dhamma. Derrière cette projection dans l'au-delà, il y a tanha, la soif. Soif d'existence, soif de non-existence et soif de devenir. Et comme on le sait la soif est à la source de dukkha. On ne peut vouloir mettre fin à dukkha et entretenir ces soifs ou ne pas en être conscient à minima. Mais dans la vie de tout les jours, rassure toi, mon cerveau fonctionne normalement et se pose des questions du type que vais-je faire demain ? C'était bien hier... ?
Ce sont plutôt des questions d'ordre existentiel ou non-existentiel dont il est le cas ici.!------------------------------------------------------------------------------
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don DhammapadaNéanmoins dans la vie de tous les jours est-ce que ta pratique consistes aussi à mettre ces réflexions en perspective ? C'est-à-dire en n'oubliant pas (vigilance) qu'elles se situent plus sur le plan conceptuel que sur le plan réel , immédiat ? Ou non ?
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.