<<metta>> Ce qui est souligné est ton interprétation, que je trouve abusive; en tout cas ce n'est pas la mienne. Pour les lecteurs éventuels arrivant en cours de route, je ne fais que préciser une fois de plus que ce qui relève d'une école peut ne pas être envisagé par d'autres écoles, et ce, quel que soit le nombre de pratiquants issus de ces écoles.Sourire a écrit :Etant donné l'importance du zen au niveau répartition planétaire, ça serait un peu abusif de décréter que la vision du rinzaï n'est "que la vision du rinzaï" et ne compte pas parce que les autres écoles sont toutes d'un autre avis.
Explication: pour l'école à laquelle j'appartiens, les siddhis sont dits ordinaires (ou plutôt communs; tib. thun mongpa) parce que les détenir n'est pas une garantie d'avoir atteint le siddhi extraôrdinaire ou suprême (thun mong mayin pa = chok) qu'est l'Eveil. Si nous devions faire une distinction entre siddhis "mondains" et "supra-mondains", pour ma tradition, l'Eveil est dit supra-mondain. Ce qui pourrait faire la différence pour les siddhis ordinaires c'est que, lorsqu'ils sont développés par un non Arya, ils sont mondains, et s'ils sont employés par un Arya (-Bodhisattva ou un Bouddha), ils sont supra-mondains, mais s'exercent aussi dans le mondain. Il n'y a de plus aucune indication que le disciple doive les montrer à son Maître. C'est pourquoi toute personne de bonne foi peut constater que les vues du Rinzaï et du Mahayana indo-tibétain sont différentes.


Amitié
