Lupka a écrit :Flocon a écrit :Peut-être, mais je ne comprends pas.
Moi non plus

( et je comprends encore moins l'intêret de savoir ce que sont les trois types de raison valide en logique )


Coucou les amis,
Une raison valide de non-observation (
mamikpé ta' yangda') est distinguée en deux aspects généraux:
- de ce qui n'apparaît pas (
mi nangwa).
- de ce qui est susceptible d'apparaître (
nang roung),
Exemple de la 1ère: Un vase est sensé apparaître à la conscience visuelle s'ils sont en présence l'un de l'autre. Donc si on ne voit pas de vase sur une table, c'est une preuve de non-observation: il n'y a pas ce vase sinon nous ne verrions sur cette table.
C'est comme pour le soi inhérent: s'il existait, nous pourrions l'appréhender d'une manière ou d'une autre (par inférence ou par perception directe), mais comme c'est impossible d'observer un soi inhérent où que ce soit, il n'existe pas. Ce qui confirme la synonymie de "phénomène" et "existant".
Exemple de la 1ème: Une conscience dans l'état d'
antarabhava (tib.
bar.do) n'est pas visible par une faculté sensorielle ordinaire: donc l'absence de perception d'un bardowa ne prouve pas l'inexistence du bardowa. Bref, ce n'est pas parce que nos facultés sensorielles ne nous permettent pas d'appréhender un phénomène que celui-ci n'existe pas.
Ne pas pouvoir déterminer l'existence de quelque chose ne revient pas à en percevoir l'inexistence (qui est le cas de
mi nangwa mamikpé ta' yangda').
La première répond à Lupka: on voit l'intérêt de ces principes logiques car ceux-ci sont l'outil indispensable de l'inférence logique valide permettant d'accéder à une cognition valide du réel, que ce soit au niveau ultime comme avec la réfutation du soi inhérent, ou bien au niveau conventionnel pour ne pas être en porte à faux vis à vis de nos perceptions valides.
