Testez vos connaissances bouddhistes !

ardjopa

le désir de gagner plein de fric et de trouver une fille bien
la colère de ne tomber que sur des patrons dictateurs et des connes qui te rejettent
la paresse de continuer à chercher ces choses finalement néfastes
le remords d'avoir mal agit par appat du gain et de "l'illusoire amour"
le doute sur la réelle justice de ce monde

:lol:

Ces 5 empêchements une fois surmontés étant en général suivis par le départ du palais social et le début du chemin de l'éveillé solitaire ;-)


Butterfly_tenryu
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Flocon
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:lol: ba11 . C'est ça : bravo pour les compléments de ton cru.

Mais la liste est exacte, je la redonne sans les compléments pour plus de clarté :

- l'appétit sensuel (kamachanda)
- la haine (vyapada)
- la torpeur (thina-middha)
- l'agitation (uddhaka-kukkuca)
- le doute (vicikiccha)
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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Flocon
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Bon, plus dur (et adressé surtout aux zénistes). Quel maître a écrit le poème suivant :

A vouloir la clarté,
La réalisation traîne sans fin.
Sachez le : la flamme est dans le feu
Le riz est cuit depuis longtemps.

:?:

Un indice : c'est un maître chinois, du XIIIème siècle, plus connu comme compilateur que comme poète.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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Dharmadhatu
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:D J'édite, c'est bien dhyana, qui fait partie de bhavana.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Flocon
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Je m'aperçois que j'ai oublié de donner la réponse (pardon :oops: ).

L'auteur du poème est Wumen Huikai (Mumon Ekai dans la tradition japonaise), maître de l'école Linji (Rinzaï), le compilateur et commentateur du recueil de kôans connu en français sous le titre de La passe sans porte.
Le poème commentait un kôan de cette anthologie, "Lave ton bol". Je le donne en complément, ainsi que le commentaire en prose, également de Wumen, qui l'accompagne. J'emprunte la traduction au recueil de Taïkan Jyoji, L'art du kôan zen (p. 57 de l'édition de poche parue en 2001).

Un bonze demanda à Zhaozhou (Joshu dans la tradition japonaise) :
"Je suis nouveau dans ce monastère, pouvez-vous me donner un enseignement?"
- As-tu mangé ta soupe de riz? demanda Zhaozhou.
- C'est fait! répliqua le bonze.
- Alors, va laver ton bol!
Le bonze atteignit l'éveil.

Propos de Wumen
Lorsque Zhaozhou ouvre la bouche, on découvre sa vésicule biliaire, son coeur et son foie. Ce bonze ne saisit pas le fond des choses. Il prend la cruche pour une cloche.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Flocon a écrit :Bon, plus dur (et adressé surtout aux zénistes). Quel maître a écrit le poème suivant :

A vouloir la clarté,
La réalisation traîne sans fin.
Sachez le : la flamme est dans le feu
Le riz est cuit depuis longtemps.

:?:

Un indice : c'est un maître chinois, du XIIIème siècle, plus connu comme compilateur que comme poète.
Flocon a écrit :L'auteur du poème est Wumen Huikai (Mumon Ekai dans la tradition japonaise), maître de l'école Linji (Rinzaï), le compilateur et commentateur du recueil de kôans connu en français sous le titre de La passe sans porte.
Le poème commentait un kôan de cette anthologie, "Lave ton bol". Je le donne en complément, ainsi que le commentaire en prose, également de Wumen, qui l'accompagne. J'emprunte la traduction au recueil de Taïkan Jyoji, L'art du kôan zen (p. 57 de l'édition de poche parue en 2001).

Un bonze demanda à Zhaozhou (Joshu dans la tradition japonaise) :
"Je suis nouveau dans ce monastère, pouvez-vous me donner un enseignement?"
- As-tu mangé ta soupe de riz? demanda Zhaozhou.
- C'est fait! répliqua le bonze.
- Alors, va laver ton bol!
Le bonze atteignit l'éveil.

Propos de Wumen
Lorsque Zhaozhou ouvre la bouche, on découvre sa vésicule biliaire, son coeur et son foie. Ce bonze ne saisit pas le fond des choses. Il prend la cruche pour une cloche.
C'était dur, en effet... :oops: En revanche, je connaissais le koan.
Quoique, s'agit il vraiment d'un koan ? : "Va laver ton bol" :roll:
Parce qu'on peut interpréter l'histoire comme une simple incitation du maître à faire les choses justes au moment où il faut...
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Dharmadhatu
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:D Quels sont les trois types de raison valide en logique ?

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Lupka

raison valide de nature (rangshin gui tak yangdak),
raison valide d'effet (dré tak yangdak),
raison valide de non-observation (mamikpé tak yangdak).

Suivante :mrgreen:
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Dharmadhatu
Messages : 3690
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Lupka a écrit :raison valide de nature (rangshin gui tak yangdak),
raison valide d'effet (dré tak yangdak),
raison valide de non-observation (mamikpé tak yangdak).

Suivante :mrgreen:
color_3 Excellent Lupka !

Quels sont les types de raisons fausses ?

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

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Lupka

Dharmadhatu a écrit :
Lupka a écrit :raison valide de nature (rangshin gui tak yangdak),
raison valide d'effet (dré tak yangdak),
raison valide de non-observation (mamikpé tak yangdak).

Suivante :mrgreen:
color_3 Excellent Lupka !

Quels sont les types de raisons fausses ?

FleurDeLotus
Attends j'demande à wikipédia :mrgreen: :lol: :mrgreen:
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