Exiger cela de quelqu'un ou de soi c'est de la haine de l'autre, de soi, de l'égo. L'exigence de la pureté et du blanc, de sainteté, les femmes connaissent cette forme de violence depuis des siècles et des siècles, source d'inégalité entre hommes et femmes et entre femmes.
Les femmes ne vivent pas les choses pareilles que les hommes...
Il y a une bonté naturelle chez tous les êtres, mais elle n'est pas reconnue, parfois depuis enfant, soit on dit "mauvais(e) tu es, mauvais(e) tu restera" ou " pour qui te prends-tu prétentieux(se)", et on passe sa vie à essayer se faire aimer. Un Bashung intoxiqué, c'est la dépendance du succès ça tue, c'est le yoyo avec la santé mentale, succès-chute, pour un attachement à un soi. Attachement a un personnage star qu'il soit éphémère ou dans la longévité. En même temps il y a la lumière de cet être qu'on perçoit et on le voit se battre et se dépatouiller, la fêlure, sa souffrance, sa musique.
Il n'y a ni à rejeter dans un sens, ni à aduler dans un autre.
Mais tout être peut-être bon et altruiste même en plein dans sa gadoue.
De même qu'"il n'y a pas une nature propre qu'on puisse blanchir et purifier", il n'y a pas une boue plus sale qu'une autre.
La souffrance est la souffrance. <<metta>>
Notre lumière voit la lumière, notre obscurité voit l'obscurité et notre lumière peut voir à travers l'obscurité.
Questions ampoulées, circonvolutions des réponses
Sont l’apanage des moines.
Mécènes et fonctionnaires veillent éternellement à leur entretien.
Laissez-moi vous dire, hautains hommes de la loi
Qu’une fille de bordel, couverte de brocart et d’or,
Vaut mieux que n’importe lequel d’entre vous !
Ikkyu
Et :
http://www.guyseika.com/Blog/Entrees/20 ... yu....html
La différence, quelques bouts de brocarts et d'or entre un être humain et un autre.
Nous avons tous la nature de bouddha, sans elle pas d'illumination.