Ha ha trop pas éveillé Ted
<<metta>>
Aider les hommes à se lancer à la rencontre des femmes
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ted
Bonjour Jules
Je ne voudrais pas faire d'HS dans ton fil en entamant un débat sur les renaissances, grossières ou subtiles.
Et vu ton approche non duelle, je suppose que ce n'est pas essentiel pour toi...
Je ne voudrais pas faire d'HS dans ton fil en entamant un débat sur les renaissances, grossières ou subtiles.
Et vu ton approche non duelle, je suppose que ce n'est pas essentiel pour toi...
Désolé Ted, je m'aperçois que j'ai mal lu ton message précédant...
Je viens de comprendre que ce que je prenais pour une question rhétorique, n'était en réalité de ta part qu'une suggestion pour me faire réfléchir à ces deux aspects sur la base d'un désir de ta part d'en rester à la simple évocation.
Vraiment, excuses moi, je suis vraiment grossier parfois, je ferais mieux d'être plus attentif.
En tous les cas, rien que leur évocation m'a été profitable.
Bien à toi.
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ted
Mais non Jules. 
Ca ne me dérange pas de m'écarter un peu du sujet si tu m'y autorises.
J'étais justement en train d'essayer de répondre à ta question énigmatique...
Les renaissances subtiles sont plus faciles à appréhender, à mon avis. D'abord, parce qu'on peut les observer assez rapidement en méditant. Ensuite, parce qu'elles portent chacune en elles le germe de l'éveil. Le déclic peut se faire à tout instant. Dans la perpendicularité d'un instant de conscience, des éveils deviennent possibles, en une vie (grossière). Le chemin est agréable. Les états de pleine conscience duels se succèdent et progressivement des éclairs de conscience non conditionnée se devinent par déduction. On peut entrer vivant dans son cercueil.
Alors pourquoi est-ce qu'on focalise tant sur les renaissances grossières ? Sans doute parce qu'on n'a pas conscience de la destruction incessante du soi, à chaque instant. Il n'y a pas de soi avant la mort grossière. Il n'y en a pas après non plus. Donc, où est le problème ?
En expérimentant le plus possible les états de pleine conscience duelle, puis non duels, inconditionnés, on se rapproche de la dissolution des 80 conceptions. C'est un bon entrainement. Avec un "mode d'être" indicible. En général, arrivé à ce point, le pratiquant renonce à en parler. Comment décrire avec des concepts, le déplacement dans un milieu non conceptuel, non duel ? Pourtant, il faudrait éviter de stagner à ce stade. Donc, aller voir quelqu'un d'expérimenté, de compétent. Si on le souhaite, bien sur. On peut aussi simplement se satisfaire du parfum qui transforme notre réalité en bulles de savon de plus en plus transparentes.
Bon, ensuite, il y a une question d'énergie qui circule. En soi. Avec nos proches et nos partenaires. Cette circulation va alimenter notre pratique. On peut se servir de cette flamme, puis l'étendre à tous les êtres.
PS : "Comment décrire avec des concepts, le déplacement dans un milieu non conceptuel, non duel ?"
Ca ne me dérange pas de m'écarter un peu du sujet si tu m'y autorises.J'étais justement en train d'essayer de répondre à ta question énigmatique...
Objectivement, la renaissance est une forme d'échec. La renaissance grossière. Le feu de l'attachement qui tourbillonne, tente de saisir et de s'approprier. Et qui va reconstruire sans fin l'objet de son désir. En même temps, dans la voie des sutras, on progresse de vie en vie en abandonnant progressivement nos attachements. Pour un occidental, cette approche de l'éveil sur plusieurs vies est problématique, parce que nous n'avons pas de croyances traditionnelles sur les renaissances. Donc pas de possibilité de créer une Vue forte et motivante pour la pratique : par exemple, respecter des préceptes de peur de renaître sous forme d'animal.jules a écrit :Ted, est-ce que tu veux dire que lorsqu'il y'ail y'a la même flèche mais tournée dans l'autre sens ? Comme la carte au tarot de la mort qui signifie également la naissance ?
La difficulté, semble bien être celle de mourir totalement...
Les renaissances subtiles sont plus faciles à appréhender, à mon avis. D'abord, parce qu'on peut les observer assez rapidement en méditant. Ensuite, parce qu'elles portent chacune en elles le germe de l'éveil. Le déclic peut se faire à tout instant. Dans la perpendicularité d'un instant de conscience, des éveils deviennent possibles, en une vie (grossière). Le chemin est agréable. Les états de pleine conscience duels se succèdent et progressivement des éclairs de conscience non conditionnée se devinent par déduction. On peut entrer vivant dans son cercueil.
Alors pourquoi est-ce qu'on focalise tant sur les renaissances grossières ? Sans doute parce qu'on n'a pas conscience de la destruction incessante du soi, à chaque instant. Il n'y a pas de soi avant la mort grossière. Il n'y en a pas après non plus. Donc, où est le problème ?
En expérimentant le plus possible les états de pleine conscience duelle, puis non duels, inconditionnés, on se rapproche de la dissolution des 80 conceptions. C'est un bon entrainement. Avec un "mode d'être" indicible. En général, arrivé à ce point, le pratiquant renonce à en parler. Comment décrire avec des concepts, le déplacement dans un milieu non conceptuel, non duel ? Pourtant, il faudrait éviter de stagner à ce stade. Donc, aller voir quelqu'un d'expérimenté, de compétent. Si on le souhaite, bien sur. On peut aussi simplement se satisfaire du parfum qui transforme notre réalité en bulles de savon de plus en plus transparentes.Bon, ensuite, il y a une question d'énergie qui circule. En soi. Avec nos proches et nos partenaires. Cette circulation va alimenter notre pratique. On peut se servir de cette flamme, puis l'étendre à tous les êtres.
PS : "Comment décrire avec des concepts, le déplacement dans un milieu non conceptuel, non duel ?"
- Peut-être avec de la poésie, de l'humour, de la musique, des calins, un sourire, une tasse de thé, une ballade avec son chien... <<metta>>
etc...
Merci Ted, c'est intéressant ce que tu dis... cela va faire son chemin.
Sinon, pour revenir au sujet, ma peur d'avoir une relation, tenait au fait que je ne voulais pas profiter avidement d'une femme étant donnée la peur bleue que j'avais de mettre un enfant au monde avec les responsabilités que cela implique, et donc, de n'avoir rien le cas échéant à lui offrir.
Je me justifiais avec cette phrase : Donner la vie, c'est donner la mort.
Ceci est vrai, mais j'ai reconnu quelque chose qui transcende la mort, et maintenant, ce que je pense, c'est que donner la vie, c'est donner l'éveil.
Arrêter de lutter contre la vie, avoir foi en elle, en sa faculté de nous ensemencer, jusqu'à nous donner la mort elle même comme raison de vivre. Accepter au final de mourir maintenant, pour enfin ouvrir les yeux sur la préciosité de l'instant éphémère, comme à chaque fois, ce qui est épargné, faisant de nous des éclaireurs des terres de derrière. C'est vrai, la vie est un défi, mais si je ne croyais pas à sa beauté, à sa valeur, à sa raison d'être, bref à toutes ces valeurs qui sont celles de la vie elle même qui se défend, je sacrifierais sur l'autel de ma résignation, la seule chose qui soit.
<<metta>>
Sinon, pour revenir au sujet, ma peur d'avoir une relation, tenait au fait que je ne voulais pas profiter avidement d'une femme étant donnée la peur bleue que j'avais de mettre un enfant au monde avec les responsabilités que cela implique, et donc, de n'avoir rien le cas échéant à lui offrir.
Je me justifiais avec cette phrase : Donner la vie, c'est donner la mort.
Ceci est vrai, mais j'ai reconnu quelque chose qui transcende la mort, et maintenant, ce que je pense, c'est que donner la vie, c'est donner l'éveil.
Arrêter de lutter contre la vie, avoir foi en elle, en sa faculté de nous ensemencer, jusqu'à nous donner la mort elle même comme raison de vivre. Accepter au final de mourir maintenant, pour enfin ouvrir les yeux sur la préciosité de l'instant éphémère, comme à chaque fois, ce qui est épargné, faisant de nous des éclaireurs des terres de derrière. C'est vrai, la vie est un défi, mais si je ne croyais pas à sa beauté, à sa valeur, à sa raison d'être, bref à toutes ces valeurs qui sont celles de la vie elle même qui se défend, je sacrifierais sur l'autel de ma résignation, la seule chose qui soit.
<<metta>>
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binah
Parfois ils n'ont pas besoin d'aide lol... Mais certains auraient bien besoin d'être coachés, c'est clair. 
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ted
C'est très beau, ce que tu as écrit.jules a écrit :Ceci est vrai, mais j'ai reconnu quelque chose qui transcende la mort, et maintenant, ce que je pense, c'est que donner la vie, c'est donner l'éveil.
Arrêter de lutter contre la vie, avoir foi en elle, en sa faculté de nous ensemencer, jusqu'à nous donner la mort elle même comme raison de vivre. Accepter au final de mourir maintenant, pour enfin ouvrir les yeux sur la préciosité de l'instant éphémère, comme à chaque fois, ce qui est épargné, faisant de nous des éclaireurs des terres de derrière. C'est vrai, la vie est un défi, mais si je ne croyais pas à sa beauté, à sa valeur, à sa raison d'être, bref à toutes ces valeurs qui sont celles de la vie elle même qui se défend, je sacrifierais sur l'autel de ma résignation, la seule chose qui soit.
<<metta>>
<<metta>> ba11 love_3 