ted a écrit :jules a écrit :PS : Il n'y a pas d'obstacle à la méditation parce que méditer, c'est faire avec son propre corps et son propre esprit...celui qui ne peut méditer que 5mn tous les dix ans, pourra essayer de faire mieux mais il n'en reste pas moins que ces cinq minutes sont parfaites, complètement accomplies en tant que ce qu'elle sont, à savoir cinq minutes de méditation...
Pas d'accord. Sauf s'il a fait 5 minutes dans l'état naturel. Dans ce cas, oui.
Vaut mieux 5 minutes dans l'état naturel que 10 ans a se demander si on fait bien.
Mais faut faire gaffe quand même de ne pas démotiver les gens. Ce discours comme quoi tout est parfait déjà est à double tranchant. Certains risquent de le prendre au premier degré.
L'état naturel, n'est-ce pas quelque chose qui est identique à faire un avec son corps et son esprit?? (je suppose que c'était le sens de ta phrase,Jules)
Donc au final, vous seriez plus d'accord qu'autre chose.
Et puis, concernant toutes ces appellations, à la fin, qui peut dire "je connais l'état naturel", ou ",mon corps et esprit sont uns", ou ,"j'ai abandonné corps et esprit"??
En général, quand ce genre d'éxpérience survient, tous ces mots nous paraissent bien peu importants, on a surtout envie de sourire ou de rire....de voir combien on peut parfois se prendre la tète au sujet de quelque chose qui est si simple à le vivre.
Après,quand quelqu'un a envie de s'asseoir, ou de méditer dans l'action, etc...s'il voit que ça fait du bien, ce qu'en disent les autres, est-ce cela qui va démotiver??
Je pense que Jules veut juste rappeler que ce qu'on appelle méditation,précède en fait le fait d'appeler la chose méditation : c'est avant toute étiquette sur l'expérience.
Parfois vouloir méditer, vouloir atteindre tel ou tel état, est l'obstacle lui-même à ce qu'on vise : on cherche midi à quatorze heures, on ne voit pas les lunettes qu'on a sur le nez.
Il ne s'agit pas de ne rien faire en tant que pratique, mais de dire que la pratique consiste aussi à savoir reconnaître que la perfection réside là, dans ce qui est tel quel.
En fait on met dix ans à pratiquer plein de machins pour voir qu'en fait, l'état naturel n'a jamais cessé d'être là.
Puis on met dix ans à essayer d'affiner la chose, d'améliorer la relation spontanée à cet état naturel.
Puis dix ans à se plonger dans cet état.
Puis après on ne pratique plus rien, car assis sur son coussin ou faisant la vaisselle, ce truc est devenu une seconde nature, ça se pratique inconsciemment.