Bonjour,
Pour trois raisons, je ne suis affilié à aucun centre bouddhique :
- horaires incompatible
- méfiance envers les "autorités spirituelles"
- réticence envers le ritualisme : les psalmodies, les révérences etc... me mettent très mal à l'aise. (notamment quand j'ai testé Zazen dans un dojo)
Je lis beaucoup sur le dharma, je lis pas mal sur les forums (et pour la première ici je rédige un sujet) et je médite plusieurs fois par semaine. J'ai fait quelque séances dans un dojo Zen et dans un centre tibétain pour avoir les instructions de base sur la méditation.
J'arrive aisément au calme mental mais aujourd'hui j'ai l'impression de stagner et de choisir une sorte de facilité en atteignant le calme mental et en observant souffle et sensations.
Pensez-vous que lorsque l'on pratique seul on finisse par "plafonner" ?
Selon vous, avoir un maître est-il indispensable pour avancer sur la voie ?
Merci d'avances pour vos réponses.
Pratiquer seul
Bonjour,
Je répondrai du point de vue du bouddhisme tibétain ... oui, si on veut progresser, il est indispensable d'être suivi par un "enseignant". Cela devrait aussi te permettre de clarifier les pratiques tantriques du vajrayana qui, en l'absence d'instructeur, peuvent sembler très "ritualistes" et exagérément dévotionnelles.
Je répondrai du point de vue du bouddhisme tibétain ... oui, si on veut progresser, il est indispensable d'être suivi par un "enseignant". Cela devrait aussi te permettre de clarifier les pratiques tantriques du vajrayana qui, en l'absence d'instructeur, peuvent sembler très "ritualistes" et exagérément dévotionnelles.
le Bouddha a atteint l'éveil seul
mais après c'est comme si tu apprenais à jouer du piano tout seul, c'est possible mais avec un enseignant c'est plus facile love_3
il est très facile de s'illusionner sur la pratique ou sur soi-même, ainsi un obstacle pourra prendre plusieurs années à être dissous seul ou bien le temps d'un enseignement avec un maître ::mr yellow::
il y a évidement des obstacles que le pratiquant, même avec le soutient d'un enseignant, auront besoin d'un long temps pour se dissoudre
( c'est que le Dhamma veut nous enseigner la patiente
)
bien à toi
mais après c'est comme si tu apprenais à jouer du piano tout seul, c'est possible mais avec un enseignant c'est plus facile love_3
il est très facile de s'illusionner sur la pratique ou sur soi-même, ainsi un obstacle pourra prendre plusieurs années à être dissous seul ou bien le temps d'un enseignement avec un maître ::mr yellow::
il y a évidement des obstacles que le pratiquant, même avec le soutient d'un enseignant, auront besoin d'un long temps pour se dissoudre


bien à toi

Dernière modification par yves le 10 mars 2016, 16:47, modifié 1 fois.
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Bonjour,Pensez-vous que lorsque l'on pratique seul on finisse par "plafonner" ?
Selon vous, avoir un maître est-il indispensable pour avancer sur la voie ?
Dans votre récit vous donnez-vous même la réponse :
Donc, s'il est besoin d'une confirmation, c'est deux fois oui.J'arrive aisément au calme mental mais aujourd'hui j'ai l'impression de stagner et de choisir une sorte de facilité en atteignant le calme mental et en observant souffle et sensations.
Quand il y a une évidence, il est bien de la suivre. Et puis vous pouvez questionner les réticences qui créent des empêchements. Est-ce la peur, une certaine fierté ? On n'est tous plus ou moins passés par là. Il n'est pas nécessaire de se juger soi-même mais simplement d'y voir un peu plus clair dans ses réactions.
Ensuite la porte pourra s'ouvrir tout naturellement vers ce qu'il y a à faire.
Il a quand même eu deux maîtres auparavant, Arada Kalama et Udraka Ramaputra, spécialistes du sans-forme et des jhanas.yves a écrit :le Bouddha a atteint l'éveil seul

- Le Bouddha fut influencé par les concepts de son époque et de son temps. Il eut pour maître le brahmane Arada Kalama, mais ce qu'il apprit – maîtriser le septième dhyāna, la sphère du néant – ne lui sembla pas suffisant.
Il se rendit à Rajagriha et prit comme second maître Udraka Ramaputra, qui lui enseigna le huitième dhyāna, la sphère de ni perception ni non-perception. Là encore, le Bouddha estima ne pas avoir trouvé la voie vers le nirvana.
Bonjour Gepec,Gepec a écrit :Bonjour,
Pour trois raisons, je ne suis affilié à aucun centre bouddhique :
- horaires incompatible
- méfiance envers les "autorités spirituelles"
- réticence envers le ritualisme : les psalmodies, les révérences etc... me mettent très mal à l'aise. (notamment quand j'ai testé Zazen dans un dojo)
Je lis beaucoup sur le dharma, je lis pas mal sur les forums (et pour la première ici je rédige un sujet) et je médite plusieurs fois par semaine. J'ai fait quelque séances dans un dojo Zen et dans un centre tibétain pour avoir les instructions de base sur la méditation.
J'arrive aisément au calme mental mais aujourd'hui j'ai l'impression de stagner et de choisir une sorte de facilité en atteignant le calme mental et en observant souffle et sensations.
Pensez-vous que lorsque l'on pratique seul on finisse par "plafonner" ?
Selon vous, avoir un maître est-il indispensable pour avancer sur la voie ?
Merci d'avances pour vos réponses.
D'accord avec Tongra.
Simplement continuer sans imaginer qu'il y a quelque chose à atteindre ou un état spécial à obtenir.
La répétition quotidienne de la méditation avec détermination et tes lectures, tout ça va de toute façon dans la bonne direction. Si tu dois faire des rencontres cela viendra en temps utile.

Bonne continuation.

-- Kaïkan --
- Kyo gyo sho itto -
L’enseignement, la pratique et le satori sont unité.
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L’enseignement, la pratique et le satori sont unité.