avec mettaSi, après s’être cantonné soi-même dans l’observance de la loi, le sage instruisait son prochain, il ne serait plus tourmenté
Dhammapada
gigi

Et le Vén. Dhammarana :158. En premier lieu, on doit se fonder soi-même sur ce qui est convenable.
Et ensuite, on peut conseiller autrui.
Le sage ne peut se souiller
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Vén. Dhammarama
Attanan eva pathamam, patirupe nivesaye,
ath'annam anusaseyya, na kilesseyya pandito
158. On doit en premier s'établir soi-même dans ce qui convient.
Seulement alors on peut instruire un autre. Un tel Sage ne peut être blâmé.
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<<metta>>Commentaire :
L'histoire de Thera Upananda Sakyaputta
Bouddha prononça cette stance lors de son séjour au monastère du Jetavana en référence au moine Upananda, un Thera du clan des Sakya.
Upananda était un prédicateur très éloquent. Dans ces prêches, il recommandait aux autres de ne pas être gourmand et d'avoir peu de désirs, il louait le contentement, la frugalité (appicchata) et les pratiques austères (dhutangas). Cependant, il ne mettait pas en application pas ce qu'il enseignait et gardait pour lui-même toutes les robes et les objets donnés par autrui.
À l'occasion de la saison des pluies, Upananda alla dans un monastère de village pour y mener son vassa. Certains jeunes bhikkhus, impressionnés par son éloquence, lui demandèrent de passer le vassa dans leur monastère. Il les interrogea sur le nombre de robes que reçoit chaque bhikkhu, généralement reçu comme don pour le vassa dans leur monastère. ils lui dirent qu'ils recevaient habituellement une robe chacun. Suite à cela, il décida de ne pas s'y établir, et il partit en y laissant ses tongues. Dans un autre monastère, il apprit que les bhikkhus recevaient habituellement deux robes chacun pour le vassa. De même, il s'en alla en laissant ces effets personnels. A nouveau dans un autre monastère, il apprit que les bhikkhus recevaient trois robes chacun comme don pour la Vassa. Il y laissa sa gourde d'eau. Enfin, il décida de passer son vassa dans un monastère où chaque bhikkhu recevait quatre robes.
À la fin du vassa, il réclama sa part de robes des autres monastères où il avait laissé ses effets personnels. Puis il mit toutes ses affaires dans un panier et revint à son ancien monastère. Sur son chemin, il rencontra deux jeunes bhikkhus qui avaient un différend à cause du partage de deux robes et d'une couverture en velour précieux. Comme ils ne pouvaient pas venir à un règlement à l'amiable, Upananda leur proposa un arbitrage, au bout duquel, il donna une robe à chacun d'eux et il prit la couverture de velours précieux pour avoir fait l'arbitre.
Les deux jeunes bhikkhus n'étaient pas satisfaits de la décision, mais ne pouvaient rien faire à ce sujet. Avec un sentiment d'insatisfaction et d'abattement, ils allèrent voir Bouddha et lui rapportèrent les faits. Alors le Bouddha leur dit, "celui qui enseigne les autres, doit d'abord s'enseigner lui-même et d'agir selon se qu'il a enseigné."
Alors le Bouddha prononça cette stance :
- En premier lieu, on doit se fonder soi-même dans ce qui est convenable.
Ensuite, on peut conseiller (intruire) autrui.
(Un tel) sage ne peut se souiller.
A la fin du discours, les deux jeunes bhikkhus atteignirent l'état de Sotapanna.[/color]
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