Le dharma de l'univers

onmyway

Pendant que sociétés et "églises" orthodoxes
Se remplissent la panse et le porte monnaie
La forêt océane, elle, attend l'equinoxe
Les vagues inlassables passent s'y reposer

Et les prêchi-prêcha des vils politiciens
Ne changent en rien la course des célestes étoiles
Pendant que "fausses stars" captent les "citoyens"
Sur écrans ou tribunes, et exploitent la toile

Les "civilisations" du singe arrogant
Apportent le déclin à la sage Nature
Argent, sexe et profits, la "religion des temps"
Et les prêtes ou bonzes, ne bougent pas l'allure

Planète surpeuplée, asphyxiée ou détruite
Par ce vieux chimpanzé, qui s'est pris un costard
Mais les libres d'esprit préfèrent encore la fuite
Et méditent en silence, avant qu'il soit trop tard

delphinus
Katly

Ode à la vague.


Encore une fois
mon vers se tourne
vers la vague.

Je ne puis m’empêcher
de te chanter,
mille fois mille,
mille fois, ô vague,
fiancée fugitive de l’océan :
vénus verte,
élancée
tu hisses ta cloche,
et de là-haut,
tu laisses tomber
des lys.

Ô lame
Incessante
secouée
par
la
solitude
du vent,
érigée comme une
statue
transparente
mille fois mille
cristallisée, cristalline,
et puis
tout le sel à terre :
le mouvement
se fait écume
puis de l’écume la mer
se reconstruit
et de nouveau ressurgit la turgescence.

Et de nouveau,
cheval,
pure jument
cyclonique
et ailée
la crinière ardente de blancheur
dans l’ire de l’air
en mouvement,
tu glisses, tu bondis, tu cours,
conduisant le traineau
de la neige marine.

Vague, vague, vague,
mille fois mille
vaincue, mille
fois mille dressée
et déversée :
vive
la vague
mille fois immortelle
la vague.

Pablo Neruda, Tercer libro de las odas, 1957.


Enfance au Chili près de l'océan Pacifique...
Pablo Néruda disait : " J'ai besoin de la Mer, parce qu'elle m'apprend."
On pourrait en dire de même de la forêt, bleue, la nuit, ses vagues vertes de la canopée, entre ciel et terre.
boudiiii !

je rajoute la mienne si ça ne vous dérange pas :oops: :

Capitaine Flam tu n´es pas
De notre galaxie
Mais du fond de la nuit
(Capitaine Flam)
D´aussi loin que l´infini
Tu descends jusqu´ici
Pour sauver tous les hommes

Capitaine Flam tu n´es pas
De notre voie lactée
Mais tu as traversé
(Capitaine Flam)
Cent mille millions d´années
Pour sauver de ton bras
Les gens de Mégara

Il y a dans ton Cyberlab
Et dans ton Cosmolem
Ton petit copain Ken
Il y a aussi
Tu vois
Ta douce amie Johan
Fregolo et Mala
Qui ne te quittent pas


FleurDeLotus
onmyway

Ton "père" dans les étoiles, est très bien là où il est,
le mien aussi ;-)

Restons capitaine de nos âmes ! (ou de notre vraie nature, peu importe :mrgreen: )

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