Je viens vous parler, et je ne sais pas vraiment quoi dire. Je suis triste ou plutôt inquiet, je ne me sens pas en sécurité dans ce monde. Je me sens peut-être les deux à la fois, je ne sais pas. Je voudrais faire mille et une choses mais en même temps quelque chose me dit qu'il n'y a rien à faire. Alors je culpabilise de ne rien faire, je voudrais ne pas finir ma vie sans avoir accomplit des choses, je voudrais que les autres soit fière de moi, mais en même temps il n'y a rien à faire et c'est bien ainsi. J'ai l'impression qu'il y a 2 personnes en moi, quelqu'un qui sait ce qui est bon pour moi, malgré le faite d'aller vers l'inconnu parfois et que cela fait peur, il sait que c'est bien et que c'est à essayer en tout cas. Et puis il y a ce cavalier noir comme l'appelle un acteur de série, lui me dit que l'on ne vit qu'une fois, que je vais regretter de ne pas faire ceci ou cela. Et malgré que je sais que tel ou tel chose va me faire du tord, je fonce écoutant le cavalier noir et après? je culpabilise, suis triste et tout est à recommencer. Je vis de projet, de chose que je commence mais ne finis pas. Je suis doué dans beaucoup de domaines mais pour arriver à quelque chose je devrais m'y consacrer entièrement et je ne le fais pas, pourtant le temps ne manque pas. Mais d'un autre côté...il n'y a rien à faire. Je voudrais un enfant mais j'ai peur de ce monde et des gens. Je me dis que je l'élèverais ainsi, ferais cela...et il sera heureux, puis je réalise qu'il sera peut être heureux de ne pas venir au monde. Ce que je veux dire c'est que faire une bêtise puis s'excuser, c'est bien de s’excuser mais encore mieux de ne pas commettre la bêtise. Alors faire un enfant et essayer de le rendre heureux? ou ne pas le faire...
Je voudrais prendre du temps pour méditer, je sais que j'en ai besoin, je sais que le résultat ne vient pas tout de suite. Puis je pense, un résultat? mais non on ne médite pas pour un résultat. Puis je reporte aussi la méditation à demain car aujourd'hui il y a ceci et cela à faire qui n'ont aucune importance mais bon. Mon entourage vit comme ça et j'ai difficile de me déconnecter. Mes chats...ahhh mes chats quel bonheur. Je les admire, ils mangent, boient, font leur besoin, dorment et ne semble pas tracasser de leur courte vie et mort futur. Je crois enfin. Il m’apaise. Pourquoi est-ce que je pleure pour un chat que j'ai perdu il y a 2 ans et presque pas pour ma grand mère décédée il y a 3 ans et que j'aimais beaucoup? je crois que ma grand mère je l'ai vue et je lui ai parlé alors que mon chat précédant est mort sans que je lui ai dit que je l'aime et m'excusait de l'avoir peut etre conduit trop tard chez le vétérinaire. Son regard, comme s'il ne comprenait pas, je pleure en écrivant ça. Suis-je fou? peut-être ou non. Je m'excuse si rien est clair dans tout ca. Je pourrais encore écrire des heures en vous parlant de mes toc que j'essaye de combattre mais la aussi je m'en veux ne ne pas essayer plus.
Je vous aime tous et je souhaite ce que tout le monde souhaite mais je mourrais sans le voir. Que les êtres humains ouvrent les yeux et n'achètent pas d'ipad.
Merci
Je viens vous parler
J'ai envie de dire = "du calme"
La sensation d'être tiraillé entre le désir d'aller de l'avant et la peur de ne pas réussir, c'est une chose normale.
Ton "cavalier noir" qui te dit que tu regretteras s tu ne fais rien, pourquoi serait-il plus mauvais que celui qui sait "ce qui est bon pour toi" (stabilité de ce qu'on a déjà, peur de perdre le déjà-acquis) ?
Mais entre les deux, il y a une entente possible.
On en est tous un peu là = chercher le milieu
La méditation, en effet, ne produit pas d'effets profonds tout de suite.
Tu peux quand même essayer d'envisager les choses le plus calmement possible. La méditation, au début, c'est un bon moyen pour déstresser, et tu as l'air assez stressé par ton propre stress, je dois dire !

La sensation d'être tiraillé entre le désir d'aller de l'avant et la peur de ne pas réussir, c'est une chose normale.
Ton "cavalier noir" qui te dit que tu regretteras s tu ne fais rien, pourquoi serait-il plus mauvais que celui qui sait "ce qui est bon pour toi" (stabilité de ce qu'on a déjà, peur de perdre le déjà-acquis) ?
Mais entre les deux, il y a une entente possible.
On en est tous un peu là = chercher le milieu
La méditation, en effet, ne produit pas d'effets profonds tout de suite.
Tu peux quand même essayer d'envisager les choses le plus calmement possible. La méditation, au début, c'est un bon moyen pour déstresser, et tu as l'air assez stressé par ton propre stress, je dois dire !
Moi je dis que tu devrais consulter un médecin (généraliste dans un premier temps) qui pourra t'accompagner et te diriger vers les bonnes personnes car à mon sens ce n'est pas ici que tu trouveras les solutions à ton mal être qui est profond, important et d'ordre psychique et psychologique.
love3
Bon courage en tout cas
love3
Bon courage en tout cas
Bonjour moi50moi50 a écrit :Je viens vous parler, et je ne sais pas vraiment quoi dire. Je suis triste ou plutôt inquiet, je ne me sens pas en sécurité dans ce monde. Je me sens peut-être les deux à la fois, je ne sais pas...
Ca m"arrive parfois de ressentir ça aussi. Déprimé, un coup de blues. En général, je vais me coucher et je respire tout doucement, lentement. Parfois je m'endors.
Le lendemain, ça va mieux...

Ne baisse pas les bras... <<metta>>
Ted
Le cavalier noir est ton esprit héroique, celui qui cherche à se rapprocher de sa vraie nature, libre et courageux, mais en parti inconscient
Le "cheval prudent" qui te dit qu'il n'y a "rien à faire", c'est la peur, et en même temps le réalisme, qui ne te fait pas chevaucher dans les plaines de tes rêves et projets
Aucun cavalier si doué soit-il ne peut cavaler dans la nature sans un bon cheval,apprivoisé, confiant et libre
Tous les êtres ont ces deux penchants dans leur égo : désir /peur , rêve / difficultés , optimiste /pessimisme
Leur vraie nature, au-delà de ces contradictions, c'est lorsque le cavalier héroique arrive à redonner confiance au cheval retiscent : l'esprit du héros en toi, a d'abord besoin de se tourner vers "ce cheval craintif" qui ne veux poser un pied après l'autre; Commences par l'observer, le regarder, le "soigner" et lui donner de bonnes nourritures; Lorsque le cavalier aura enfin appris à "connaitre" le cheval prudent, le cheval aussi connaitra le cavalier noir,la dualité et la contradiction, laissera place à l'unité du "chevalier" : ils ne feront alors plus qu'un; Il peut se passer un certain temps avant de retrouver cette pleine unité, c'est un des "buts" de la méditation, y compris en nourrissant tes chats ou dans tout ce que tu fais : l'esprit fougueux doit prendre conscience de l'esprit de peur, et réciproquement;
Puis un jour, comme par "magie", le cavalier noir deviendra conscient, le cheval rétif sera libéré de la peur; Et devant toi, il n'y a plus que la plaine et l'horizon infini; Quand le chevalier sera pret, il cavalera vers sa destinée

Le "cheval prudent" qui te dit qu'il n'y a "rien à faire", c'est la peur, et en même temps le réalisme, qui ne te fait pas chevaucher dans les plaines de tes rêves et projets
Aucun cavalier si doué soit-il ne peut cavaler dans la nature sans un bon cheval,apprivoisé, confiant et libre
Tous les êtres ont ces deux penchants dans leur égo : désir /peur , rêve / difficultés , optimiste /pessimisme
Leur vraie nature, au-delà de ces contradictions, c'est lorsque le cavalier héroique arrive à redonner confiance au cheval retiscent : l'esprit du héros en toi, a d'abord besoin de se tourner vers "ce cheval craintif" qui ne veux poser un pied après l'autre; Commences par l'observer, le regarder, le "soigner" et lui donner de bonnes nourritures; Lorsque le cavalier aura enfin appris à "connaitre" le cheval prudent, le cheval aussi connaitra le cavalier noir,la dualité et la contradiction, laissera place à l'unité du "chevalier" : ils ne feront alors plus qu'un; Il peut se passer un certain temps avant de retrouver cette pleine unité, c'est un des "buts" de la méditation, y compris en nourrissant tes chats ou dans tout ce que tu fais : l'esprit fougueux doit prendre conscience de l'esprit de peur, et réciproquement;
Puis un jour, comme par "magie", le cavalier noir deviendra conscient, le cheval rétif sera libéré de la peur; Et devant toi, il n'y a plus que la plaine et l'horizon infini; Quand le chevalier sera pret, il cavalera vers sa destinée
