Le forum étant lu par des personnes de différentes nationalités, notamment des Quebecois, cette information n'est peut-être pas essentielle pour tout le monde.

Aussitôt élu, François Hollande a déclaré : "Je serai le président de tous les français".
Si cette précision semble nécessaire, c'est peut être qu'elle n'a pas toujours été aussi évidente.
Cette déclaration m'a fait penser aux enseignements bouddhistes qui nous demandent d'avoir de la compassion pour tous les êtres.
Tous les êtres, un jour ou l'autre, ont été nos mères nous dit-on. Nous devons donc les considérer avec bienveillance en souvenir de tout le bien qu'ils nous ont fait par le passé.
C'est un exercice très difficile, on s'en doute, quand on voit les passions qui agitent la société mondaine. Il doit être aussi difficile de prendre des décisions dans l'intérêt de tous (sachant que la moitié de ces personnes ont combattu vos idées) que d'aimer tout le monde, d'aimer nos ennemis, d'envoyer de la compassion à celui avec qui on est en litige, en conflit !
Pourtant, les principes d'égalité et de fraternité, inscrits dans les valeurs de la République, me semblent compatibles avec l'enseignement bouddhiste sur la compassion.
Si ce président était un pratiquant bouddhiste, est-ce que sa tache ne serait pas facilitée ?
S'il avait des conseillers bouddhistes, est-ce que sa tache ne serait pas facilitée ?

L'empereur Ashoka, protecteur du bouddhisme, a parait-il régné avec bienveillance sur l'Inde, tout en promouvant le bouddhisme :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashokawikipédia a écrit :Ashoka ou Açoka (hindi : अशोक, IAST : Aśokaḥ ; v. -304 à -232) est le troisième empereur de la dynastie indienne des Maurya.
Il accède au pouvoir en -273 et s'efforce tout d'abord de consolider et d'agrandir l'empire hérité de son père Bindusara. À la suite de la conquête meurtrière du Kalinga, il adopte les principes non violents (Ahimsâ) du bouddhisme. Dès lors l'empire n'est plus troublé par la guerre et, en souverain pacifique, il s'emploie à l'organiser grâce à un corps important de fonctionnaires et une police efficace ainsi qu'au travers d'édits gravés sur des rochers ou des colonnes dispersés dans tout le pays. Il interdit les sacrifices, promeut le végétarisme et encourage la diffusion du bouddhisme dans tout le sud-est asiatique.