Merci D. <<metta>>
Florent,
Il y a une gigantesque hypocrisie, (ou un non-dit comme on veut), qui est de ne pas évoquer les états quasi orgasmiques que traversent les méditants en samadhi. Les états de joie, de félicité, n'ont rien à envier à ceux procurés par la prise de LSD ou par la copulation. Ils sont mêmes plus puissants, plus intenses, plus durables. Ne pas le signaler n'y change rien. Si la pratique est correctement effectuée, on traversera ces plages orgasmiques. Sinon, c'est qu'on n'a pas encore atteint ce palier.
En effet, ces joies n'ont rien de sexuel en soi. Les plaisirs sexuels ne sont qu'un aspect de la manifestation d'une énergie qui permet d'aller beaucoup plus loin que ça.
En tout cas, les renonçants ne sont pas privés de plaisir physique, car ils ne manqueront pas de traverser des états où ce dernier va imprégner chaque cellule de leur corps. S'ils ont des difficultés à accepter la chose, s'ils repoussent cette vague en la considérant comme impure ou immorale, ou que sais-je, ils auront sans doute du mal à accéder aux niveaux supérieurs de conscience.
Bon, le nirvana n'est peut être pas le big orgasm, mais c'est ce qui doit s'en rapprocher le plus. Sinon, ça ne s'appellerait pas nirvana.

(nibbana ça doit pas être tellement différent).
