Pourquoi poser des questions quand on ne veut pas de réponse, ça n'a pas de sens. En tout cas je pense toujours que le bouddhisme est un caprice d'occidental...Compagnon a écrit :Ben tu m'as posé 3 questions...:
N'est ce pas une généralisation ? Que penser de personnes qui s'y investissent sérieusement ? Profondément, avec sincérité et durablement ?
Là c'était plutôt des questions d'ordre rhétoriques, générales, pour faire réfléchir, sans forcément qu'il y ai une réponse.
bouddhisme et christianisme
En attendant une personne souffre sans l'avoir mérité, et si c'est la faute des hommes, c'est bien la faute de Dieu puisque c'est lui leur créateur.Robi a écrit :Et bien cela change que ce n'est pas sur lui qu'on a des doutes à émettre...davi a écrit :Cela change quoi pour la personne qui souffre de cette injustice, qu'elle vienne des hommes ou de Dieu ?.Robi a écrit :si la vie est dure cela vient des hommes, pas de Dieu (c'est ce que j'explique déjà page 3)
Les parents pensent d'abord à leur propre bonheur, ils ne font pas un enfant en se disant : "Faisons un enfant pour qu'il soit heureux."Robi a écrit :Non justement la raison ce n'est pas l"égoisme. Quelle idée que des parents feraient des enfants par égoisme...davi a écrit : Tu peux voir cette demande de bonheur et d'amour dans cette raison : l'égoïsme.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Si un enfant fait une bêtise Est-ce nécessairement la faute de son père parce qu'il est son géniteur?davi a écrit :En attendant une personne souffre sans l'avoir mérité, et si c'est la faute des hommes, c'est bien la faute de Dieu puisque c'est lui leur créateur.
Ce n'est pas mon avis, c'est vraiment une vue pessimiste de la vie.davi a écrit :Les parents pensent d'abord à leur propre bonheur, ils ne font pas un enfant en se disant : "Faisons un enfant pour qu'il soit heureux."Robi a écrit :Non justement la raison ce n'est pas l"égoisme. Quelle idée que des parents feraient des enfants par égoisme...davi a écrit : Tu peux voir cette demande de bonheur et d'amour dans cette raison : l'égoïsme.
Et c'est gentil de me dire ce que toi tu penses du bouddhisme, mais bon c'est ton affaire...
En fait oui c'est "mon" affaire et non je ne le disais pas à toi en particulier vu que nous ne sommes pas que tout les 2 sur ce forum et dans ce topic en ce moment.
Mais rassure toi j'ai bien compris que mes opinions et interprétations n'étaient pas conformes aux tiennent que tu estimes correctes et véridiques dans certains domaines et je n'essaierais pas de t'en faire changer
En fait oui c'est "mon" affaire et non je ne le disais pas à toi en particulier vu que nous ne sommes pas que tout les 2 sur ce forum et dans ce topic en ce moment.
Mais rassure toi j'ai bien compris que mes opinions et interprétations n'étaient pas conformes aux tiennent que tu estimes correctes et véridiques dans certains domaines et je n'essaierais pas de t'en faire changer

Dans ce cas ne le fait pas en me citant...Compagnon a écrit :Et c'est gentil de me dire ce que toi tu penses du bouddhisme, mais bon c'est ton affaire...
En fait oui c'est "mon" affaire et non je ne le disais pas à toi en particulier vu que nous ne sommes pas que tout les 2 sur ce forum et dans ce topic en ce moment.
Je clarifies, cela évite les malentendus. Ce n'est jamais une perte de temps ou d'énergie.
En fait je parle plutôt de ce genre de cas (désolé pour cette photo) : https://www.facebook.com/Afightagainstn ... =3&theaterRobi a écrit :Si un enfant fait une bêtise Est-ce nécessairement la faute de son père parce qu'il est son géniteur?davi a écrit :En attendant une personne souffre sans l'avoir mérité, et si c'est la faute des hommes, c'est bien la faute de Dieu puisque c'est lui leur créateur.
La vie est souffrance.Robi a écrit :Non justement la raison ce n'est pas l"égoisme. Quelle idée que des parents feraient des enfants par égoisme...Ce n'est pas mon avis, c'est vraiment une vue pessimiste de la vie.davi a écrit :Les parents pensent d'abord à leur propre bonheur, ils ne font pas un enfant en se disant : "Faisons un enfant pour qu'il soit heureux."
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
@Davi : dire en effet que les vie est souffrance, ne dire que cela, peut donner une image très pessimiste de la vie. Toutefois, la souffrance ne prend son sens que si il y a de la joie, du bonheur, la souffrance n'existe pas sans le bonheur, il y a donc forcément du bonheur dans la vie, sans quoi la souffrance n'existerait pas. Il faut être conscient que la souffrance existe mais le bonheur aussi, tout n'est pas souffrance dans la vie, la preuve, il y a un chemin qui permet de se libérer de la souffrance, et ce chemin n'est pas le suicide, le fait de renoncer à la vie, bien au contraire, il revient à chercher le bonheur, la libération, pendant sa vie et non pas après la mort.
Souffrance et bonheur sont vacuité. Donc la vie ne peut pas être que souffrance.
Souffrance et bonheur sont vacuité. Donc la vie ne peut pas être que souffrance.
Une bouffée délirante quoi.Robi : jusqu'au (beau) jour où j'ai senti ce que signifie "Dieu est Amour. Quand je dis senti je veux dire que c'était une expérience spirituelle vraiment profonde (sensation de libération, pleurer de reconnaissance, joie profonde sur une durée de plusieurs jours, un peu comme quand on tombe amoureux...).
Quand on pense que la vie est souffrance, on pose alors l'équation terrible : vivre = souffrir ; ce qui rappelle le fameux " Tout est souffrance".
Mais si l'on pense que la souffrance est la réalité profonde de la vie humaine, et si l'on pense encore que l'égoïsme est la motivation profonde à l'origine de toutes les action humaines (y compris du désir d'enfant), je trouve qu'il s'agit là d'une vision pessimiste de la vie et de la nature humaine, qui peut produire une grande tristesse qui va fragiliser notre sentiment d'exister.
Ce "sentiment d'exister" que possèdent les êtres humains n'a rien de naturel. Il est le plus intime et fragile des sentiments. C'est une construction destinée à échapper à l'angoisse fondamentale que suscite la conscience de notre mort inéluctable.
Pour illustrer la caractère fragile du sentiment d'exister, Charles Baudelaire me vient à l'esprit. Dès l'enfance, son rapport à l'existence s'avère complexe : " Tout enfant, j'ai senti dans mon coeur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie."
Mais si l'on pense que la souffrance est la réalité profonde de la vie humaine, et si l'on pense encore que l'égoïsme est la motivation profonde à l'origine de toutes les action humaines (y compris du désir d'enfant), je trouve qu'il s'agit là d'une vision pessimiste de la vie et de la nature humaine, qui peut produire une grande tristesse qui va fragiliser notre sentiment d'exister.
Ce "sentiment d'exister" que possèdent les êtres humains n'a rien de naturel. Il est le plus intime et fragile des sentiments. C'est une construction destinée à échapper à l'angoisse fondamentale que suscite la conscience de notre mort inéluctable.
Pour illustrer la caractère fragile du sentiment d'exister, Charles Baudelaire me vient à l'esprit. Dès l'enfance, son rapport à l'existence s'avère complexe : " Tout enfant, j'ai senti dans mon coeur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie."
Dernière modification par Zopa2 le 05 novembre 2016, 22:55, modifié 1 fois.