ted a écrit :C'est la source de la sagesse quand on sait où est la boue.
Alors, on s'en éloigne et on se tourne vers le soleil, comme le lotus.
Mais il y a ceux qui plongent dans cette boue et s'y enlisent.
Ceux là ne s'épanouissent jamais à la lumière.
Bon, ce sont des images, mais c'est pour montrer que si la boue joue son rôle, elle n'est pas un idéal bouddhiste non plus.

Mais le "bouddhisme" est-il un idéal?
Me semblait avoir plus compris que c'était une pratique, plutôt qu'un idéal.
Sans la boue, le lotus ne peut pas s'épanouir à la lumière.
Sans lumière, le lotus ne fleurit pas dans la boue.
Sans souffrance, pas d'au-delà de la souffrance.
Sans samsara, pas de Nirvana.
Sans ego, pas de possibilité de connaître ce qui est au-delà de l'ego.
Sans orgueil, pas d'humilité.
Sans illusion, pas d'éveil.
S'il n'y avait ce "moi" perclus d'illusions, de désirs attachements, "qui" pourrait réaliser la nature de Bouddha???
Dans le zen, à la fin du sutra du repas, il est chanté : Ji ki jai ji ki kun ji ren ka fu ja shi shi shin jin ki sho rin bu jo son.
Ca veut dire : "Dans ce monde d’illusion vide et impermanent, puissions-nous exister dans l’eau boueuse avec la pureté de la fleur de lotus. Rien ne dépasse l’esprit illimité. Aussi inclinons-nous devant Bouddha."