Tedted a écrit :Lors des initiations dans les écoles qui vont bien, on apprend à reconnaitre l'état naturel.
shuuuuuuuuuuuuttttt shuuuuuuuuuuuuttttt shuuuuuuuuuuuuttttttongra a écrit :Que veut dire : "dans les écoles qui vont bien"
tongra a écrit :L'Etat Naturel n'a pas grand chose à faire avec les écoles, ni même avec beaucoup d'autres choses d'ailleurs !
Ce n'est pas plus juste parce que, l'Etat Naturel, n'est séparé de rien et ne sépare de rien. C'est justement ce profond paradoxe dans lequel on entre.Sourire a écrit :tongra a écrit :L'Etat Naturel n'a pas grand chose à faire avec les écoles, ni même avec beaucoup d'autres choses d'ailleurs !
Je crois qu'il n'y a même pas de faute à chercher.Le jour où il a cessé de jeûner, Est-ce que Siddhartha n'a pas choqué ses compagnons suivant la même voie de l'ascétisme ?
La faute en était-elle à l'enseignement ou à la façon de le percevoir et interpréter ?
Non, le sens de ma phrase, c'était de dire que méditer, c'était faire avec ce que sont notre propre corps et notre propre esprit. Cela veut dire que chaque méditation sera une manière d'entrer dans son intimité, de voir que notre corps est tordu, que nous sommes plein d'anxiété, de peur etc.Lausm :
L'état naturel, n'est-ce pas quelque chose qui est identique à faire un avec son corps et son esprit?? (je suppose que c'était le sens de ta phrase,Jules)
Les passions sensuelles sont ta première armée.
Ta seconde s'appelle Mécontentement.
Ta troisième, c'est la Faim et la Soif.
Ta quatrième s'appelle Envie insatiable.
En cinquième viennent Paresse et Engourdissement.
La sixième s'appelle Terreur.
Ta septième est Incertitude.
L'Hypocrisie et l'Obstination, ta huitième.
Gains, Offrandes, Gloire, et Statut
obtenus à tort,
et quiconque se louangerait soi-même
et déprécierait les autres.
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada Tout à fait Jules, dans la mesure ou Bhavana (culture mentale) permet effectivement de neutraliser les impuretés mentales (kilesas) et de nommer les empêchements.jules a écrit :Il a un bon karma celui qui rencontre la méditation sur son chemin...car c'est elle qui lui fera prendre conscience de ses empêchements.
Avec Muditā,La Concentration : Antidote du désir sensuel
Dans ce monde d’expériences sensorielles, c’est essentiellement l’empêchement du désir sensuel qui nous maintient dans l’obscurité. La concentration, la fixité de l’esprit en est l’antidote. Lorsque votre esprit est concentré sur l’objet de méditation, il ne s’attache pas aux pensées, il ne désire pas voir des choses agréables ni entendre des sons harmonieux. Les objets plaisants perdent leur pouvoir d’attraction. La dispersion et la dissipation ne se manifestent pas.
La Joie : Antidote de l’Aversion
Avec l’approfondissement de la concentration, l’esprit pénètre dans des couches plus subtiles, ce qui amène un regain d’intérêt. Le méditant est inondé de joie et de ravissement et libère ainsi son esprit du second empêchement ; la colère ne peut pas se manifester en même temps que l’aversion. C’est pourquoi il est dit dans les écritures que la joie et le ravissement sont les antidotes de la colère.
Le Bonheur ou Confort : Antidote de l’agitation
A ce stade, la méditation est bien développée et une impression de confort intense commence à apparaître. L’esprit est capable d’observer les sensations désagréables calmement, sans éprouver d’aversion. Il se sent à l’aise même lorsque les objets sont pénibles. Parfois, sous l’influence de l’attention, la douleur peut subitement disparaître ne laissant qu’une sensation de soulagement dans le corps. Un esprit qui se sent à l’aise mentalement et physiquement est heureux de rester fixé sur l’objet. Il ne s’égare pas. Le confort est l’antidote de l’agitation et de l’anxiété.
L’Application de la Pensée : Antidote de la Paresse et de la Torpeur
Le facteur jhānique de vitakka, l’application de la pensée, a le pouvoir spécifique d’ouvrir et de rafraîchir l’esprit. Il le rend vif et spacieux. Tant que l’esprit est appliqué de façon précise à l’objet, la paresse et la torpeur ne se manifesteront donc pas. Mais s’il se laisse dessécher et flétrir, l’esprit sera attaqué par la somnolence. Vitakka est l’antidote de thīna middha.
L’Attention Continue ou Friction : Antidote du Doute
S’il est correctement dirigé vers l’objet, l’esprit va atteindre la cible. Cette collision ou friction contre l’objet, c’est vicāra. Ce facteur a la fonction de maintenir l’esprit collé à l’objet d’observation sans discontinuité. L’attention continue est l’opposé du doute car le doute c’est l’indécision. Lorsqu’il est présent, l’esprit n’arrive pas à se fixer sur quelque objet que ce soit ; il touche à tout et court de tous côtés. De toute évidence, avec vicāra, ce type de comportement est impossible car l’esprit ne glisse pas à la surface de l’objet.
Une sagesse immature peut également contribuer à faire surgir le doute. Si notre pratique ne mûrit pas, qu’elle n’atteint pas certaines profondeurs, il est certain que les aspects les plus subtils du Dhamma ne seront pas compris. Les méditants pourraient parfois se poser certaines questions à propos de ce qu’ils ont entendu mais qu’ils n’ont encore jamais expérimenté. Plus ils s’efforcent de comprendre par la réflexion, plus ils s’enlisent. Ils pensent constamment, se sentent frustrés et commencent alors à critiquer. Pour briser ce cercle vicieux, il faudra l’antidote de l’attention continue. Un esprit fermement établi sur l’objet a besoin de toute son énergie pour observer ; il ne laisse pas aux pensées critiques l’occasion de se manifester.
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don DhammapadaJe crois que ces mots, ces enseignements et ces antidotes c'est comme une très belle carte routière qui permet d'aborder la réalité avec plus d'efficacité, mais ils ne sont pas la réalité. L'expérience directe, c'est la réalité. Je te mentirais si je te disais quel était l'antidote de la paresse, on pourrait ensemble proposer des pistes, des enseignements et y réfléchir pour déterminer la marche à suivre. Mais au fond, ce sont tes propres mots intérieurs qui auront le dernier mot et l'action qui en découlera et s'il y a bien une personne qui connait bien l'antidote de la paresse, c'est toi même. Qui veut boire l'eau, va à la source.sylvain21 a écrit :et quelle est l'antidote de la paresse ?
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