Illusions

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jules
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En d'autres termes, chercher la délivrance en essayant d'appréhender le véritable statut de la réalité au delà de la perception des sens me semble vain.
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jules
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Le conditionné est le support de l'inconditionné.
L'inconditionné c'est le non arbre, le non table... le non être.
Pour qu'il y'ait le non arbre, le non table... le non être.
Il faut qu'il y'ait le conditionné : l'arbre, la table...l' être.
Lorsqu'il n'y a ni non arbre, ni non table...ni non être,
Il n'y-a ni arbre, ni table...ni être.
Lorsqu'il n'y a pas d'inconditionné, il n'y a pas de conditionné.
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chercheur
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Connaissant un peu l'hindouisme, ce que décrit Yves me semble très proche du concept de la Maya, l'enchanteresse, la magicienne, la Shakti (puissance), l'énergie "illusioniste" responsable du déploiement du monde manifesté. Elle est aussi celle qui est responsable de l'égarement des hommes (normale c'est une femme ;-) à prendre au second degré bien sûr)

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jules
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C'est parce parce qu'il n'existe rien d'autre que le conditionné, qu'il y-a l'inconditionné.
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yves
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chercheur a écrit :
19 septembre 2017, 14:07
Connaissant un peu l'hindouisme, ce que décrit Yves me semble très proche du concept de la Maya, l'enchanteresse, la magicienne, la Shakti (puissance), l'énergie "illusioniste" responsable du déploiement du monde manifesté.
yves a écrit :
19 septembre 2017, 10:56
il n'y a que des vibrations plus ou moins dense qui apparaissent et disparaissent (impermanence)
chacune est le fruit de la totalité (interdépendance)
ou en enlever une seul revient à tout changer (sans soi)

ce qu'on appelle réalité conventionnelle est simplement le masque que met notre esprit sur c'est 3 points (l'ignorance)
quand je parle de vacuité, d'impermanence, d'interdépendance, de sans soi et d'ignorance je me sens plus proche du boudhisme
jules a écrit :
19 septembre 2017, 13:31
En d'autres termes, chercher la délivrance en essayant d'appréhender le véritable statut de la réalité au delà de la perception des sens me semble vain.
mais plus l'expérience devient clair, plus son expression à l'aide des concepts peut également l'être love3
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
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jules
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L'expérience doit devenir claire au point qu'il n'y ait plus d'expérience.
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chercheur
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oui, c'est vrai. Je disais ça à cause de l'image de cette théorie de l'énergie qui se densifie. Dans la philosophie samkhya, il ya le non-manifesté Purusha(Shiva) et le manifesté Prakriti(Shakti), différenciés mais ne faisant qu'un par essence. Il y a un proverbe que dit : Shakti vina Shiva Shava, sans Shakti Shiva est tel un cadavre. Puis la manifestation "déborde", en tant qu'énergie, donc vibration, et qui d'étage en étage se densifie pour arriver à la matière et à la terre. Le tamas étant une énergie lourde et obscure. Cette densification et cette diversité fait perdre de vue la réalité sous l'effet de Maya, l'illusionniste. Image
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jules
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chercheur : oui, c'est vrai. Je disais ça à cause de l'image de cette théorie de l'énergie qui se densifie. Dans la philosophie samkhya, il ya le non-manifesté Purusha(Shiva) et le manifesté Prakriti(Shakti), différenciés mais ne faisant qu'un par essence.
Oui, vivre et mourir sont un par essence.
La vie tue la vie.
L'instant est à la fois mort et vie.
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jules
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Illusions...
« L’homme qui a cessé d’étudier (et ne cherche plus rien), l’homme qui ne veut ni stopper ses illusions ni poursuivre la vérité, cet homme est le vrai Bouddha, le vrai Bodhisattva, le vrai Maître, celui qui a obtenu la vie cosmique : l’homme véritable, en harmonie avec la vérité des choses. Il a abandonné son propre ego et suit de façon absolue le véritable système cosmique (...)
T. Deshimaru

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Ne se soucier ni de la vérité, ni des illusions, juste garder son esprit en paix.
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merci pour ce texte, une invitation à la non-recherche et au silence shuuuut_8
Dans le sutra du Lotus il est écrit : « La vérité est toute proche, le vrai trésor se trouve tout près, il n’est ni compliqué ni éloigné…Mais nous sommes incapables de le voir. » Le Dieu véritable, le Bouddha authentique existe dans notre esprit, mais nous le recherchons très loin. On veut définir le satori, on fait des catégories et on finit par tomber en enfer. Pourquoi échouons-nous dans l’enfer ? Parce que nous imaginons un monde utopique et lointain comme le mirage de l’homme assoiffé dans le désert. On approche et il n’y a plus rien, seulement vent et sable : c’est cela l’enfer. L’extase aussi se révèle semblable à cet état. On veut s’échapper de là où l’on est, on ne veut pas rester ici et maintenant. Mais lorsqu’on a changé, on regrette ce qu’on avait auparavant et cela apparaît alors comme un paradis perdu. Toujours chercher crée une très grande souffrance. La vraie paix, la tranquillité d’esprit est absente de ce désir, désir de changement…de gagner de plus en plus, en amour, en affaires…d’obtenir le satori.
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