t'aimes trop te prendre la tête...ted a écrit : Et résumer un sutra, n'est-ce pas rater une occasion d'éveil préliminaire Yudo ?
Brad Warner et les obtentions de méditation
C'est possible.
Brad Warner aussi, on dirait... puisqu'on commente ses propos que tu as toi même postés.


Brad Warner aussi, on dirait... puisqu'on commente ses propos que tu as toi même postés.
T'es pas d'accord alors ?ted a écrit : En dehors du non-attachement à la désignation, j'y vois aussi un enseignement sur l'absence d'obtention, qui renvoie directement au Sutra du Coeur.

Binah, d'après ce que j'ai compris, il n'y a pas de destin, ni de prédestination dans le Dharma. Chacun se prend en main et par conséquent, on peut rater des occasions. Nous sommes responsables de ce que nous sommes, de ce que nous devenons et de ce que nous avons été.binah a écrit :Pour moi, il n'y a pas de ratage, il n'y a que l'accomplissement de ce qui est et en temps voulu.
Qu'est ce que tu entends par : "L'accomplissement de ce qui est en temps voulu"

Est-ce que tu fais allusion à une sorte de destinée de l'individu ? de prophétie ?
Tu me diras que quand on prédit que Devadatta deviendra le Bouddha Aṭṭhissara après un kalpa en enfer, on retrouve un peu cette notion de prédestination, quand on y réfléchit bien.


Ce "être responsable de ce que nous sommes" est une grille conceptuelle, une façon de parler et non à prendre au pied de la lettre. Si on prend cette affirmation au premier degré on ne fait que renforcer son auto-centrisme au lieu d'aller vers la dissolution de ce que l'on prend pour un soi, un "je".
Ultimement il n'existe pas, on le sait ou le ressent bien, alors qui contrôlerait quoi ?
Ceci n'empêche nullement de jouer le jeu de la vie en harmonie avec les autres mais sans se prendre pour le maître de SA vie ; parce qu'elle n'appartient pas plus à soi qu'aux autres.
Ultimement il n'existe pas, on le sait ou le ressent bien, alors qui contrôlerait quoi ?
Ceci n'empêche nullement de jouer le jeu de la vie en harmonie avec les autres mais sans se prendre pour le maître de SA vie ; parce qu'elle n'appartient pas plus à soi qu'aux autres.
Je suis d'accord avec cela, c'est ce que je ressens aussi.
La culpabilité se nourrit très bien de ce genre de mode de pensée sur soi-meme.
La culpabilité se nourrit très bien de ce genre de mode de pensée sur soi-meme.
C'est complètement en contradiction avec la notion de karma ce que tu dis là. Dans le bouddhisme on est toujours responsable de ce que l'on est et de ce que l'on devient.tongra a écrit :Ce "être responsable de ce que nous sommes" est une grille conceptuelle, une façon de parler et non à prendre au pied de la lettre. Si on prend cette affirmation au premier degré on ne fait que renforcer son auto-centrisme au lieu d'aller vers la dissolution de ce que l'on prend pour un soi, un "je".
Ultimement il n'existe pas, on le sait ou le ressent bien, alors qui contrôlerait quoi ?
Ceci n'empêche nullement de jouer le jeu de la vie en harmonie avec les autres mais sans se prendre pour le maître de SA vie ; parce qu'elle n'appartient pas plus à soi qu'aux autres.
1. Le mental est l'avant coureur des conditions, le mental en est le chef, et les conditions sont façonnées par le mental. Si avec un mental impur, quelqu'un parle ou agit, alors la douleur le suit comme la roue suit le sabot du bœuf.
2. Le mental est l'avant coureur des conditions, le mental en est le chef, et les conditions sont façonnées par le mental. Si avec un mental pur, quelqu' un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l'ombre qui jamais ne le quitte.
(Dhammapada)
"Qui accomplit de sombres actes récoltera de sombres résultats ; et qui accomplit des actes lumineux récoltera de brillants résultats. Les uns et les autres renaîtront dans des mondes qui correspondent à leurs actes"
(Majjhima-nikāya).
Donc tu es responsable selon le bouddhisme de ce que tu es; et si tu décides d'aller vers la dissolution de ce que l'on prend pour un soi, un "je", c'est encore bien une décision dont tu es responsable...
Je comprends ce que tu veux dire parce que tu penses que c'est la nature de Bouddha ou le Bouddha en toi qui mène la barque. Mais je pense que c'est une complète illusion de croire que ton "je" serait si définitivement dissout qu'il n'y a plus que le Bouddha aux commandes.
Heureusement que la culpabilité se nourrit de ce genre de pensée sur soi-même, sinon ce serait se dédouaner de tout acte négatif (ce n'est pas moi le responsable puisque il est normal de ne pas être responsable de sa vie). Tout le monde serait autorisé à faire n'importe quoi au nom que personne n'est responsable de sa vie. Ce n'est pas cela le bouddhisme.lausm a écrit :Je suis d'accord avec cela, c'est ce que je ressens aussi.
La culpabilité se nourrit très bien de ce genre de mode de pensée sur soi-meme.
Oui, tu as tout à fait raison.
On peut vraiment croire qu'être dans le courant du bouddhisme est une prise de tête. Il faut, pour la plupart d'entre nous, entretenir longtemps cet aspect complétement exotérique et purement civique pour penser être sauvé un beau jour.
Cela a permis aux barbares de s'assagir et de porter un semblant d'harmonie dans les sociétés.
Donc, même cette compréhension basique est respectable, elle fait partie des possibilités des individus et le bouddha historique ne s'y est pas trompé : On ne peut tout enseigner à tout le monde.
Donc tu as raison !
Et il n'y a nul autre besoin de quoi que ce soit d'autre pour toi...
Mais pour ceux capables d'autres "lectures" il y en a un,Prahevjra pour ne pas le nommer, qui a enseigné "l'au-delà de la cause et de l'effet", mais c'est une autre histoire
On peut vraiment croire qu'être dans le courant du bouddhisme est une prise de tête. Il faut, pour la plupart d'entre nous, entretenir longtemps cet aspect complétement exotérique et purement civique pour penser être sauvé un beau jour.
Cela a permis aux barbares de s'assagir et de porter un semblant d'harmonie dans les sociétés.
Donc, même cette compréhension basique est respectable, elle fait partie des possibilités des individus et le bouddha historique ne s'y est pas trompé : On ne peut tout enseigner à tout le monde.
Donc tu as raison !
Et il n'y a nul autre besoin de quoi que ce soit d'autre pour toi...
Mais pour ceux capables d'autres "lectures" il y en a un,Prahevjra pour ne pas le nommer, qui a enseigné "l'au-delà de la cause et de l'effet", mais c'est une autre histoire

Je ne crois pas avoir dit une seule seconde, pas plus que je n'ai compris cela en lisant Tongra, qu'il était question de rejeter sa responsabilité personnelle.
Cela étant, je pense qu'il est possible de vivre responsable sans sentir la pression de la culpabilité. La conscience de limites est nécessaire ensemble, mais on peut vivre cela plus légèrement.
Pour moi ce n'est même pas une question, car nuire à autrui c'est pas mon truc.
Cela étant, je pense qu'il est possible de vivre responsable sans sentir la pression de la culpabilité. La conscience de limites est nécessaire ensemble, mais on peut vivre cela plus légèrement.
Pour moi ce n'est même pas une question, car nuire à autrui c'est pas mon truc.
Si tu es dans "l'au-delà de la cause et de l'effet" pourquoi mon post a causé l'effet de ta réponse?tongra a écrit :Oui, tu as tout à fait raison.
On peut vraiment croire qu'être dans le courant du bouddhisme est une prise de tête. Il faut, pour la plupart d'entre nous, entretenir longtemps cet aspect complétement exotérique et purement civique pour penser être sauvé un beau jour.
Cela a permis aux barbares de s'assagir et de porter un semblant d'harmonie dans les sociétés.
Donc, même cette compréhension basique est respectable, elle fait partie des possibilités des individus et le bouddha historique ne s'y est pas trompé : On ne peut tout enseigner à tout le monde.
Donc tu as raison !
Et il n'y a nul autre besoin de quoi que ce soit d'autre pour toi...
Mais pour ceux capables d'autres "lectures" il y en a un,Prahevjra pour ne pas le nommer, qui a enseigné "l'au-delà de la cause et de l'effet", mais c'est une autre histoire
Ben si puisque tu dis que tu es d'accord avec Tongra et que Tongra dit que personne n'est responsable de sa vie étant donné que pour lui il n'y même pas de notion de "sa" vie...lausm a écrit :Je ne crois pas avoir dit une seule seconde, pas plus que je n'ai compris cela en lisant Tongra, qu'il était question de rejeter sa responsabilité personnelle.
Responsable implique qu'on évite les actes négatif donc on engendre pas la culpabilité mais ça ne veut pas dire que personne n'est responsable de sa vie. Or c'est ce que dit Tongra.lausm a écrit :Cela étant, je pense qu'il est possible de vivre responsable sans sentir la pression de la culpabilité. La conscience de limites est nécessaire ensemble, mais on peut vivre cela plus légèrement.
Ben oui pour toi (vu que tu es responsable et de ce fait tu évites les actes négatifs et de fait tu ne t'exposes pas à la culpabilité), mais toi ce n'est pas tous les autres notamment ceux qui font des actes négatifs (nuire à autrui)...lausm a écrit :Pour moi ce n'est même pas une question, car nuire à autrui c'est pas mon truc.
Dernière modification par Robi le 27 mars 2014, 20:20, modifié 1 fois.