Est-ce que tu veux dire alors que tout pardon est impossible ? Qu'on garde à vie de la rancoeur, du ressentiment, de la haine et qu'on en crève à petits feux ?Longchen a écrit :Un être humain me paraît trop complexe pour que suite à ce drame que cette mère a vécu ne subsiste strictement aucune
trace de haine (éventuellement refoulée), surtout en vivant sous le même toit que le meurtrier de son fils.

C'est vrai que du point de vue de la société, le meurtrier de son fils vit sous son toit. Mais comme disait Axiste, c'est un meurtrier symbolique qui s'en est allé :Longchen a écrit :Elle dit que celui qui a tué son fils est mort parce qu’elle l’a changé ; en fait c’est faux, le meurtrier qui a tué son fils vit avec elle.
Je me demande comment une relation qui se construit sur cette base là va pouvoir évoluer (en partant du principe qu’il s’agisse d’une histoire vraie).
- Axiste a écrit :Alors il ne s'agit pas d'une mort physique mais d'une mort symbolique…et cette mort là on la vit tous les jours…
Donc, du point de vue administratif, la mère n'a pas changé le meurtrier, c'est vrai.

Comment va évoluer la relation ? Bé, comme toutes ces histoires du passé dont on se souvient et où on a l'impression qu'il s'agissait de deux autres personnes qui agissaient. Deux inconnus. On n'arrive plus à s'identifier à ces personnes. On a un autre regard sur les choses.