Bonsoir,
J'aurais tendance à dire les deux. Je n'attends rien et j'attends tout des autres, comme de moi-même, puisque tout est impermanent et interdépendant, et donc pas toujours ce que j'attends.
Le lotus pousse dans la boue et les fleurs au milieu des herbes et des pierres, mais en milieu naturel.
Je suis plutôt " égoïste ", je donne la même chose que j'attends pour moi-même, c'est pour ça que je m'aime le mieux possible. J'apprécie la courtoisie et le respect sincères, comme tout être humain. Et j'aime la tendresse, la gentillesse, la douceur, le calme.
C'est la lumière intérieure, dont les rayons se croisent avec ceux des autres, qui réchauffent les coeurs.
kay
Qu'attendons-nous des autres ?
ted a écrit :Je crois qu'il faudrait aider les autres à leur insu et de façon complètement anonyme. Ca éviterait bien des problèmes.
mais aider les autres à leur insu ne résout pas la question que tu posais au début car on peut toujours attendre d'eux quelque chose (ne serait-ce qu'ils soient heureux afin d'améliorer indirectement notre cadre de vie...). Je ne me souviens plus exactement du texte, mais le Bouddha avait expliqué qu'un acte de générosité dans un but intéressé valait mieux que pas d'acte de générosité du tout, et qu'un acte complètement désintéressé valait mieux qu'un acte de générosité intéressé.
D'un autre côté, vouloir aider les autres à tout prix entraîne deux risques de dérive: 1. s'imaginer qu'on sait mieux que les autres ce qui est bien pour eux et leur imposer notre aide ou 2. se transformer en esclave pour satisfaire tous les désirs de la personne dans l'espoir qu'elle soit heureuse. Dans les deux cas, c'est voué à l'échec (j,en sais quelque chose...). Il faut aussi apprendre à lâcher prise. Personnellement, je vois mes (trop rares) actes de générosité ou d'aide comme des graines que je sème. Si elles donnent des fruits bénéfiques pour les autres, tant mieux. Si, elles n'en donnent pas, tant pis, c'est que les conditions n'étaient pas réunies.
buddham saranam gacchámi dhammam saranam gacchámi sangham saranam gacchámi
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kay
Et ceux qu'on aide ne sont pas des choses, ils sont libres.
Pour que les graines fleurissent ils faut air, eau, espace...
Personne n'attend l'indifférence, en tous cas, il y en a tellement en ce monde.
Pour que les graines fleurissent ils faut air, eau, espace...
Personne n'attend l'indifférence, en tous cas, il y en a tellement en ce monde.
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ardjopa
Je n'attend rien des autres, ni de la société
A part qu'ils me respectent, tel que je suis,
Et ne nuisent pas ma liberté et ma tranquilité
Si les "autres" sont en danger ou souffrent, et que je peux leur apporter une aide,
je le ferais certainement, comme je l'ai déjà fait quand l'occasion se présentait
Mais il ne faut pas pour autant être un "faux gentil", qui bien souvent l'est envers les autres
par peur d'être seul, d'être jugé ou rejetté, ou pour faire "bien adapté au troupeau", comme le salarié
qui fait du lèche-c** à son patron pour avoir une promotion ou ne pas être viré, comme "l'amoureux"
qui ferait tout pour que son "amoureuse" l'accepte ou ne le quitte pas, ou inversement
C'est lorsqu'on a plus besoin des autres, et qu'on peut se passer d'eux,
que l'on est réellement libre,
et quand on est réellement libre, on est vraiment prêt à les aider réellement et de manière juste si besoin,
sans leur mendier quoi que ce soit, sans dépendre d'eux, sans leur imposer quoi que ce soit non plus,
sans rien attendre en retour
"Quant à savoir à quel moment je rendrai visite à la civilisation, je peux dire que ce ne sera pas de sitôt, je pense. Je ne suis pas las de la nature; au contraire, je jouis toujours plus intensément de sa beauté et de la vie errante que je mène.Je préfère la selle de mon cheval aux voitures des villes, le ciel étoilé à un toit, la piste incertaine et difficile qui conduit vers l'inconnu à n'importe quelle chaussée pavée et la paix profonde de la vie libre au mécontentement qu'engendrent les villes. Dans ces conditions, me blâmes-tu de rester dans cet endroit auquel je sens que j'appartiens, où je suis seul avec l'univers autour de moi ? Il est vrai que la compagnie me manque, mais ceux avec lesquels je peux partager ce qui a tant d'importance pour moi sont si peu nombreux que j'ai appris à m'en passer. Il me suffit d'être environné par la beauté...[...] J'ai trop connu ce que la vie a de profond et je préfèrerais n'importe quoi à un retour au trivial.
Extrait de la dernière lettre d'Everett Ruess (11 novembre 1934)."
A part qu'ils me respectent, tel que je suis,
Et ne nuisent pas ma liberté et ma tranquilité
Si les "autres" sont en danger ou souffrent, et que je peux leur apporter une aide,
je le ferais certainement, comme je l'ai déjà fait quand l'occasion se présentait
Mais il ne faut pas pour autant être un "faux gentil", qui bien souvent l'est envers les autres
par peur d'être seul, d'être jugé ou rejetté, ou pour faire "bien adapté au troupeau", comme le salarié
qui fait du lèche-c** à son patron pour avoir une promotion ou ne pas être viré, comme "l'amoureux"
qui ferait tout pour que son "amoureuse" l'accepte ou ne le quitte pas, ou inversement
C'est lorsqu'on a plus besoin des autres, et qu'on peut se passer d'eux,
que l'on est réellement libre,
et quand on est réellement libre, on est vraiment prêt à les aider réellement et de manière juste si besoin,
sans leur mendier quoi que ce soit, sans dépendre d'eux, sans leur imposer quoi que ce soit non plus,
sans rien attendre en retour
"Quant à savoir à quel moment je rendrai visite à la civilisation, je peux dire que ce ne sera pas de sitôt, je pense. Je ne suis pas las de la nature; au contraire, je jouis toujours plus intensément de sa beauté et de la vie errante que je mène.Je préfère la selle de mon cheval aux voitures des villes, le ciel étoilé à un toit, la piste incertaine et difficile qui conduit vers l'inconnu à n'importe quelle chaussée pavée et la paix profonde de la vie libre au mécontentement qu'engendrent les villes. Dans ces conditions, me blâmes-tu de rester dans cet endroit auquel je sens que j'appartiens, où je suis seul avec l'univers autour de moi ? Il est vrai que la compagnie me manque, mais ceux avec lesquels je peux partager ce qui a tant d'importance pour moi sont si peu nombreux que j'ai appris à m'en passer. Il me suffit d'être environné par la beauté...[...] J'ai trop connu ce que la vie a de profond et je préfèrerais n'importe quoi à un retour au trivial.
Extrait de la dernière lettre d'Everett Ruess (11 novembre 1934)."
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Sourire
C'est déjà beaucoup, Ardjopa...ardjopa a écrit :Je n'attend rien des autres, ni de la société
A part qu'ils me respectent, tel que je suis,
Et ne nuisent pas ma liberté et ma tranquilité
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ted
Qu'attendons-nous des autres ?
Si je résume (en caricaturant), il y a 2 tendances ici :
1) Ceux qui disent en gros qu'ils attendent des autres qu'ils leur fichent la paix !
2) Et ceux qui sont prêts à recevoir de l'amour. love2
Si je résume (en caricaturant), il y a 2 tendances ici :
1) Ceux qui disent en gros qu'ils attendent des autres qu'ils leur fichent la paix !
2) Et ceux qui sont prêts à recevoir de l'amour. love2
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Lupka
Allez ma tite couche rapidos ...
Je n'attends rien des autres, je donne sans attendre en retour. Leur bonheur me ravit mais je ne cours pas après; pas question de flater l'égo. Des gens crêvent à tout donner c'est l'karma c'comme ca
L'attente et la déception sont des attachements ... à défaut d'être un boddhisattva je cultive la boddhicita flower_333
Tchô
Je n'attends rien des autres, je donne sans attendre en retour. Leur bonheur me ravit mais je ne cours pas après; pas question de flater l'égo. Des gens crêvent à tout donner c'est l'karma c'comme ca
L'attente et la déception sont des attachements ... à défaut d'être un boddhisattva je cultive la boddhicita flower_333
Tchô
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michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
Il y a ce que j'en pense et il y a ce qui ce fait réellement.
Ce que j'en pense, n'est pas vraiment ce qui se fait, alors je préfère dire se qui se fait. J'attends beaucoup des autres, de ce fait j'en souffre beaucoup. J'apprend a laché-prise, ce qui est certes pas évident dans tout les cas, j'ai l'impression que c'est plus difficile avec ceux qui nous sont proche, car mon esprit projete toute sorte d'idée préconcu sur eux, qui entraine énivitablement plusieurs confli intérieur dû justement les attentes.
Avec les inconnu tout est différent. J'ai l'impression qu'en moi tout est plus simple.
Ce que j'en pense, n'est pas vraiment ce qui se fait, alors je préfère dire se qui se fait. J'attends beaucoup des autres, de ce fait j'en souffre beaucoup. J'apprend a laché-prise, ce qui est certes pas évident dans tout les cas, j'ai l'impression que c'est plus difficile avec ceux qui nous sont proche, car mon esprit projete toute sorte d'idée préconcu sur eux, qui entraine énivitablement plusieurs confli intérieur dû justement les attentes.
Avec les inconnu tout est différent. J'ai l'impression qu'en moi tout est plus simple.
:)
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passager
Avec les inconnus tout est différent.
" Moralité, quand personne ne nous connait personne ne nous fait chier "Ceux qui disent en gros qu'ils attendent des autres qu'ils leur fichent la paix !
oui, Moi aussi...J'ai l'impression qu'en moi tout est plus simple.
Mais attention 
...ce n'est qu'une impression