Faut vraiment faire attention à tout ...

C'est pas plutôt la conscience mentale (qui suit la conscience de l'oeil) qui fait une comparaison ?ted a écrit :Bon, sérieusement, qu'est ce qu'elle fiche la "conscience de l'oeil" ?![]()
"Voir les choses telles qu'elles sont. " Je veux bien...
Ya donc injection de karma quelque part quand on regarde ces rails ?
Oui Davi. Tu as raison. Et cette comparaison se nourrit d'empreintes karmiques qui sont des idées fausses sur ce qui devrait être plus petit ou plus grand etc... Des idées fausses sur la réalité quoi...davi a écrit : C'est pas plutôt la conscience mentale (qui suit la conscience de l'oeil) qui fait une comparaison ?
Arrêter de comparer mentalement et expérimenter ?Comment entraver ce processus ?
L'immobilité ou…être balloté, pris dans des courants. Des concepts tous autant…
Quelquefois m'apparaît l'image d'une bille dans un circuit : quand je suis la bille je suis vraiment agitée, quand je la regarde simplement, la bille glisse avec aisance au sein du circuit. Dans un cas, je suis la bille, dans l'autre, le circuit: le circuit semble immobile et c'est déjà un détachement possible vis à vis des évènements "bille-contact" puisque l'esprit ne focalise plus dessus.
Je pourrais aussi bien fermer les yeux. Je ne peux pas fermer mes oreilles, alors j'entends toujours le roulement de la bille…le son s'infiltre partout. Le mental prend la relève et réagit aux bruits: il sursaute aux petits chocs qui s'égrènent, fait ses commentaires avant même que je conscientise, et les chocs de la bille deviennent des chocs dans mon corps.
Qu'est-ce qui rend si fou le mental quand le bruit change ?…des évocations très subtiles qui font réagir mon corps avant même que je le conscientise.
Les bruits annoncent toujours quelque chose, une naissance, des milliards de naissances : le mental qui compare joue des mélodies associatives, donne ses amplitudes, ses directions.
Sans me consulter.
En fait, je ne suis pas dans cette symphonie et pourtant j'y suis totalement.
Je vois comme des cercles concentriques de plus en plus vastes, des mouvements d'onde où les centres s'étirent vers la périphérie, avant de disparaître…avalés par l'ensemble. (Évocation des nuits d'enfance où la nuit nous avale, cette peur d'être avalée, engloutie, qui nous fait regarder même sous le lit au cas où des mains invisibles saisiraient nos jambes dans un tortillon fou…image de tourbillon où l'homme disparait.)
Le tourbillon de la vie chantait Jeanne.
En fait, la bille est dans l'ignorance. Elle ne connaît pas le circuit, d'où appréhension, inquiétude, agitation...Axiste a écrit :Alors, il faut peut-être disparaître ?
Axiste a écrit :L'immobilité ou…être balloté, pris dans des courants. Des concepts tous autant…
Quelquefois m'apparaît l'image d'une bille dans un circuit : quand je suis la bille je suis vraiment agitée, quand je la regarde simplement, la bille glisse avec aisance au sein du circuit. Dans un cas, je suis la bille, dans l'autre, le circuit: le circuit semble immobile et c'est déjà un détachement possible vis à vis des évènements "bille-contact" puisque l'esprit ne focalise plus dessus.
Je pourrais aussi bien fermer les yeux. Je ne peux pas fermer mes oreilles, alors j'entends toujours le roulement de la bille…le son s'infiltre partout. Le mental prend la relève et réagit aux bruits: il sursaute aux petits chocs qui s'égrènent, fait ses commentaires avant même que je conscientise, et les chocs de la bille deviennent des chocs dans mon corps.
Qu'est-ce qui rend si fou le mental quand le bruit change ?…des évocations très subtiles qui font réagir mon corps avant même que je le conscientise.
Les bruits annoncent toujours quelque chose, une naissance, des milliards de naissances : le mental qui compare joue des mélodies associatives, donne ses amplitudes, ses directions.
Sans me consulter.
En fait, je ne suis pas dans cette symphonie et pourtant j'y suis totalement.
Je vois comme des cercles concentriques de plus en plus vastes, des mouvements d'onde où les centres s'étirent vers la périphérie, avant de disparaître…avalés par l'ensemble. (Évocation des nuits d'enfance où la nuit nous avale, cette peur d'être avalée, engloutie, qui nous fait regarder même sous le lit au cas où des mains invisibles saisiraient nos jambes dans un tortillon fou…image de tourbillon où l'homme disparait.)
Le tourbillon de la vie chantait Jeanne.
Mais toutes les illusions sont sources de souffrance, tôt ou tard (dukkha) !Dumè Antoni a écrit :Le fait de vivre dans l'illusion, et en particulier des illusions d'optiques (ce dont il est question ici) ne me semble pas un problème, au sens du Dharma. Le problème, c'est quand ces illusions génèrent des souffrances.