Face aux soucis de la vie

[Erratum]

Euh, j'fais c'que j'peux.

c'est ce qui est fort louable... pouvoir... vouloir lorsque tout accable, c'est faire preuve d'une grande force <<metta>>

[Katly]

Katly,

Ta façon de voir les choses est éclairante. Il en faudrait plus des témoignages comme celui-ci. Aller de l'avant, savoir que l'on ne connaît pas toute l'histoire, la nôtre et où l'on se situe dans celle-ci, comme tu le dis si bien ici :

Il y a même des fois où en plein dedans, je me suis dis que si ça se trouve c'est le meilleur de ma vie.

J'ajoute que dans notre histoire nous n'avons pas le recul nécessaire dans les moments difficiles, je parle d'un recul du temps. " Chance ou malchance, qui peut le dire ? " Alors on continue, curiosité de la vie et foi en la vie. On ne voit pas le haut de l'escalier mais on grimpe tout de même, marche par marche, c'est ça la foi, selon Martin Luther King - tiens je vais la mettre en citation !

Inspire-nous encore ! flower_333

Je pense que lorsque l'on a des soucis petits, ou graves, il faut s'éloigner de ce qui ne nous aide pas, ne nous encourage pas.
Malgré qu'on est parfois mal placée pour aider qui que ce soit, tout en apportant son peu de lumière.
Dans le bouddhisme, il s'agit de "foi de confiance" ( pas de croyance ). Le plus curieux, c'est que pratiquement tout au long de ma vie, je connaissais cette foi, sans le "nom", sans les mots, sans le bouddhisme. Dans le silence, la paix solitaire, la foi trouve sa joie.
Merci, je ne connaissais pas cette citation.

[axiste]

Être tranquille au milieu de tout ce qui peut ou ne pas arriver. Personne n'est à l'abri de rien. Malgré qu'il y est toujours pire souffrance, notre souffrance est la nôtre à ce moment.

<<metta>>

Quelquefois aussi, quand on sent que les choses arrivent en série et qu'on est impuissant, c'est la seule façon de traverser...si on se met à suivre les hauts et les bas, si on n'est pas à l'arrêt, et bien on ne traverse tout bonnement pas, on n'a pas le choix. Quelquefois on ne peut plus suivre les mouvements alors on se tient juste immobile et on attend...la tête devient plus silencieuse et la respiration revient peu à peu...

[Katly]

Une sorte d'état d'urgence très calme, de non-retour, où je viens à l'immobilité naturelle. Où rien n'est plus important et plus précieux que de respirer, d'écouter le vent, de regarder la nuit... que les gestes les plus simples, être à l'ouvrage tranquille, les êtres, les aspirations les plus profondes, les pensées du coeur.

[Katly]

Les montagnes tranquilles, les forêts millénaires traversent le temps et tous les vents.
La nature nous enseignent...

[Erratum]

Je rebondis sur ce sujet youpi_333 puisqu'il m'est particulièrement actuel love3

Dans le bouddhisme on met très en avant l'esprit... chose qui convient très bien à la personne plutôt cérébrale que je suis... or dernièrement mon corps s'est rappelé à moi. Ce qui a amené son lot de questions, de rébellion, de défiance...

Comment se peut il que mon corps aille mal quand moi je me sens bien ? Comment aimer ce corps qui me trahit d'une certaine façon ? Comment ne pas laisser ce corps de côté... ou pourquoi l'ai je laissé de côté ?

J'ai été assez perturbée par le fait d'apprendre être malade... passer, sans que visiblement les choses soient différentes, du statut de bien portant à malade ou du moins atteint d'une pathologie qui fait peur... Je dois dire que l'absence de symptômes n"arrange rien au trouble occasionné

[ted]

Erratum, je te souhaite un prompt rétablissement... <<metta>>

[axiste]

Toutes mes meilleures pensées Erratum, je souhaite aussi que ta santé revienne vite

[ted]

Comment se peut il que mon corps aille mal quand moi je me sens bien ? Comment aimer ce corps qui me trahit d'une certaine façon ? Comment ne pas laisser ce corps de côté... ou pourquoi l'ai je laissé de côté ?

Est-ce qu'on n'a pas le même genre d'interrogations face à la vieillesse ? Quand notre corps va nous lacher, petit à petit ?

[ted]

Au cours de ces journées de convalescence, j’ai fait beaucoup d’introspection, de méditation, je me suis recentrée et là encore, j’ai fait confiance, me fiant à mon intuition pour retrouver mon énergie et ma santé. (Johanne)

En 2001, j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein métastasé, le pronostic sans traitements était bouleversant: 6 mois, un an à vivre… Un coup de masse à 48 ans, alors que j’étais en pleine santé.

D’emblée et intuitivement, je cherche à comprendre ce qui a pu me mener là.

En plus des traitements de médecine classique, chimio lourde et radiothérapie, je fais un grand ménage intérieur ; et ça fonctionne ! Après 2 traitements de chimio seulement, la masse de la grosseur d’une balle de golf et les métastases au ganglion lymphatique disparaissent ! L’oncologue ravi mais incrédule… me demande «Mais qu’avez-vous fait madame ?» Je médite Docteur ! (Johanne)

J’étais persuadée, déjà il y a 10 ans, que l’esprit jouait un rôle dans la guérison. Je me suis donc créé des outils de méditation, de visualisation, j’ai fait de la psychothérapie, j’ai analysé mes rêves, j’ai «boosté» mon système immunitaire, mais avant tout, j’ai choisi de transformer ma vie. Pour moi, le cancer a été une prise de conscience que j’étais restée trop longtemps figée dans le deuil de mon mari, lui-même décédé d’un cancer en 1995. Vous savez, lorsqu’il n’y a plus de joie, le système immunitaire s’affaiblit. J’ai toujours affirmé que j’ai vécu une guérison à trois niveaux : corps-âme-esprit. (Johanne)

La méditation a joué un rôle très important dans ma guérison d’un cancer du sein métastasé, il y a dix ans. C’est devenu pour moi, une pratique courante pour retrouver ma paix intérieure et élargir ma conscience. (Johanne)

http://www.faceaucancer.ca/notrepouvoirdeguerison/fr/