D'accord, mais jamais bien longtemps après le coucher du soleil. Pour les petites gens, les bougies coûtaient cher. On se levait avant le jour, pour pouvoir profiter de toutes les heures d'ensoleillement. Et je ne sais pas toi, mais moi, la couture, sans lumière, j'ai quand même du mal... Quant à la pénombre, je la connais bien parce que je vis sous un climat où, l'été, on la rechercherait, même. Mais la nuit à la chandelle, c'est pas la pénombre.Sourire a écrit :Pas vraiment...yudo a écrit :La vie nocturne n'a pu commencer qu'avec l'éclairage de nuit dans les rues (sous Louis XIV).
Avant, il existait une vie nocturne, au coin du feu et à la lueur des loupiotes.
Pendant des siècles (voire des millénaires!) on a fait beaucoup de choses dans la pénombre.
De nos jours, on a du mal à se passer de la vue.
Mais autrefois, avec très peu de lumière, on faisait de la couture, de la vannerie, du tissage...
De plus, il semble qu'il y ait un détail que nous ignorons, mais qui est mis en évidence dans toute la littérature, et ce depuis la plus lointaine antiquité: jusqu'au XIX° siècle, on parle toujours d'un premier et d'un second sommeil. Il semble qu'il paraissait normal de se réveiller au milieu de la nuit. On en profitait pour faire des bricoles, et il y avait même des recueils de prières spéciales "entre deux sommeils".