Fractale = A moins que ça ne soit l'oeuvre d'un peintre à l'esprit particulièrement expert en géométries complexes, ceci est une image fractale.
Mais elle m'évoque plutôt un flamenco qu'un tango...
Quelque chose de tourbillonnant que quelque chose qui va-et-vient
vérité relative =
question
Bonjour,
C'est bien ce jeu, "puissance 4", j'y jouais quand j'étais ptiot. Comme beaucoup de jeux, ce qu'il y'a de bien, c'est qu'il y'a un gagnant et un perdant, et là y'a pas photo comme on dit en course hypique, quand tu as alligné tes quatre pions c'est toi le vainqueur, bon il peut y avoir égalité aussi. Au foot, là où il faut mettre le ballon, cela s'appelle un but, toute l'attention d'une équipe réside dans le fait d'atteindre le but. Ce qu'il y'a de génial, c'est que l'attention des joueurs qui est tournée vers ce but, leur fait oublier leur propre personne, le but s'octroie toute leur attention, et ainsi d'une certaine manière, on peut dire que les joueurs s'oublient au profit de leur but commun, ils s'oublient dans l'acte. C'est vraiment excellent qu'une telle chose existe, ça défoule, ça vide l'esprit. La question qui se pose, c'est : qu'est-ce que devient cet esprit là, l'esprit qui cherche à atteindre un but, lorsqu'on est en dehors de ce genre de jeux. Dans la vie, quoi qu'il advienne, et quelque soit la direction que l'on donne à ses actes, il réside le fait qu'au bout de tout ça nous attend la mort. La mort ça "relativise" tout, parce qu'aucune action ne peut avoir d'incidence sur le fait qu'elle adviendra, donc y'a aussi quelque chose d'absolu là dedans il me semble, quelque chose qui unifie nos actes et les rend d'une certaine façon semblables au regard de cette échéance. Donc, on agit, on cause, on va voir les amis, on fait ce qu'on a à faire, tout ça "relativement" à la mort, c'est "absolument" pareil, n'empêche que ce relatif là pour être défini relatif, il a besoin de ce qui le rend semblable "relativement" parlant, au regard de l'absolu qu'est la mort en l'occurrence. L'absolu, lui, s'il n'y avait pas les aspects relatifs, il n'aurait rien à absolutiser, la mort n'aurait rien à unifier s'il n'existait pas l'hétérogénéité des manifestations, c'est à dire ce qu'on vit au jour le jour. Ca c'est un peu le jeu complémentaire de ces deux aspects, relatif, absolu/ vie, mort, c'est comme un petit moteur qui fait qu'on peut jamais attraper la queue du Mickey.
C'est bien ce jeu, "puissance 4", j'y jouais quand j'étais ptiot. Comme beaucoup de jeux, ce qu'il y'a de bien, c'est qu'il y'a un gagnant et un perdant, et là y'a pas photo comme on dit en course hypique, quand tu as alligné tes quatre pions c'est toi le vainqueur, bon il peut y avoir égalité aussi. Au foot, là où il faut mettre le ballon, cela s'appelle un but, toute l'attention d'une équipe réside dans le fait d'atteindre le but. Ce qu'il y'a de génial, c'est que l'attention des joueurs qui est tournée vers ce but, leur fait oublier leur propre personne, le but s'octroie toute leur attention, et ainsi d'une certaine manière, on peut dire que les joueurs s'oublient au profit de leur but commun, ils s'oublient dans l'acte. C'est vraiment excellent qu'une telle chose existe, ça défoule, ça vide l'esprit. La question qui se pose, c'est : qu'est-ce que devient cet esprit là, l'esprit qui cherche à atteindre un but, lorsqu'on est en dehors de ce genre de jeux. Dans la vie, quoi qu'il advienne, et quelque soit la direction que l'on donne à ses actes, il réside le fait qu'au bout de tout ça nous attend la mort. La mort ça "relativise" tout, parce qu'aucune action ne peut avoir d'incidence sur le fait qu'elle adviendra, donc y'a aussi quelque chose d'absolu là dedans il me semble, quelque chose qui unifie nos actes et les rend d'une certaine façon semblables au regard de cette échéance. Donc, on agit, on cause, on va voir les amis, on fait ce qu'on a à faire, tout ça "relativement" à la mort, c'est "absolument" pareil, n'empêche que ce relatif là pour être défini relatif, il a besoin de ce qui le rend semblable "relativement" parlant, au regard de l'absolu qu'est la mort en l'occurrence. L'absolu, lui, s'il n'y avait pas les aspects relatifs, il n'aurait rien à absolutiser, la mort n'aurait rien à unifier s'il n'existait pas l'hétérogénéité des manifestations, c'est à dire ce qu'on vit au jour le jour. Ca c'est un peu le jeu complémentaire de ces deux aspects, relatif, absolu/ vie, mort, c'est comme un petit moteur qui fait qu'on peut jamais attraper la queue du Mickey.
Tu as déjà joué aux échecs, au puissance 4, à l'awalé (etc.) contre toi-même, Jules ?
A la fin, on a beau se trouver dans la situation de venir de remporter une partie, on est toujours perdant...
A la fin, on a beau se trouver dans la situation de venir de remporter une partie, on est toujours perdant...
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
C'est très cool de jouer contre soi-même aux échecs, comme de débattre contre soi-même pendant vipashyana. Finalement, le seul perdant est l'ignorance, pas vrai ?
Amitié
Amitié
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
En se confrontant au jeu pour mieux le comprendre, on finit toujours par se confronter à soi-même.
Avec les échecs, j'ai essayé aussi de m'entrainer avec un vieux jeu électronique... Mais cette %@&# de jeu prétendait continuer de jouer après avoir été mis en "échec et mat"
Je me demande parfois s'il n'avait pas raison ?
Avec les échecs, j'ai essayé aussi de m'entrainer avec un vieux jeu électronique... Mais cette %@&# de jeu prétendait continuer de jouer après avoir été mis en "échec et mat"
Je me demande parfois s'il n'avait pas raison ?
Oui je suis tout-à-fait d'accord avec vous. C'est pour cela que dans le Mahayana samsara (réalité relative) et nirvana (réalité absolue) ne sont que les deux faces de la même pièce de monnaie (de la Réalité ou du Réel qui est). Et ils entretiennent les relations suivantes:antodume a écrit :De mon point de vue (qui est aussi celui du Zen), le Nirvana n'implique pas la disparition des phénomènes composés (comme l'univers ou la vie ou la pomme) mais de leur nature propre en tant qu'objet distinct du reste de l'univers (c'est à dire dans une vision dualiste de la réalité). En d'autres termes, cette disparition n'est pas vraiment une dissolution, une négation de leur existence (je ne dis pas que c'est ce que vous affirmez, mais je le précise à l'intention des lecteurs qui pourraient le supposer).Aldous a écrit :A mon avis c'est plutôt qu'il existe au moins une chose (ou un événement) du point de vue ultime c'est Nirvana ou la Réalité non composée dans laquelle apparaissent et disparaissent les phénomènes composés comme l'Univers, la vie, cette pomme etc...
ils sont opposés: la vacuité d'un phénomène s'oppose à son apparence.
ils sont inséparables: vacuité et apparence concerne un même phénomène.
ils sont de même essence: la vacuité d'un phénomène est sa nature essentielle. L'essence ultime des phénomènes apparents est leur vacuité.
Bien à vous,
Ps: j'apprécie que vous cherchiez souvent, ce me semble, plus à toucher l'esprit que de donner des explications compliquées qui se voudraient orthodoxes, c'est certainement le côté pragmatique et humain du zen.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
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yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Je ne sais pas...
Mais la complexité orthodoxissime du discours de Dharmadathu et la clarté bien tranchée de celui d'Antodume me font l'effet d'être également comme les deux faces d'une pièce.
Mais la complexité orthodoxissime du discours de Dharmadathu et la clarté bien tranchée de celui d'Antodume me font l'effet d'être également comme les deux faces d'une pièce.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Je suis surtout buddhadharmadoxe ! Bien sûr, comme en toute chose, il serait irréaliste de vouloir tout comprendre d'emblée, certains points du Dharma sont très subtils et il est bon de prendre son temps si on souhaite étudier ces sujets.Sourire a écrit :Je ne sais pas...
Mais la complexité orthodoxissime du discours de Dharmadathu et la clarté bien tranchée de celui d'Antodume me font l'effet d'être également comme les deux faces d'une pièce.
Bises
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).