Au sujet de vitakka et vicâra
4 OCTOBRE 2019YNAQLVQB
vitakka et vicâra sont des fabrications verbales […] Ayant d’abord dirigé sa pensée et produit une évaluation, on commence à se répandre en paroles. C’est pourquoi vitakka et vicâra sont des fabrications verbales.
MN 44, Culavedalla Sutta
Une personne dénuée de soif demeurerait capable de verbaliser, mais ne contemplerait pas au travers de vitakka et vicâra, qui sont fondamentaux pour les schémas de la pensée.
Le Tathagata est dépourvu d’obsessions, de soucis (vitakka, papanca)
Lilian Silburn, Instant et Cause, p. 225, au sujet de DmP. 350, 254
vitakka et vicâra (savitakka et savicāra) : observation et réflexion, dont n’est pas dépourvu le premier jhâna (M.N. 1.245-246. Cf. Silburn, op. cit., p. 168.). Les premiers recueillements sont « pourvus d’un contenu intellectuel et affectif de la pensée » (Silburn, op. cit., p. 324).
Le contenu intellectuel est subtil. A date ancienne le vitakka est une adaptation et vicāra est vibration : ainsi un gong de bronze frappé prend une résonance prolongée. Le fait de frapper, c’est la conception (vitakka) et la résonance c’est vicāra.
Silburn, op. cit., cf. M.P. p. 62-63. I&C, p. 324, n. 4.
Vitarka serait la synopsis de l’intuition sensible, l’appréhension dans l’intuition et vicâra sa fixation sur un point. Il s’agit, à côté de la volition (cetanâ), de deux
opérations subconscientes et synthétiques ayant pour appui la volition et qui entrent en jeu avant que se forme la représentation, c’est-à-dire au moment où la connaissance s’éveille
Silburn, Instant et Cause, n. 1, p. 293, au sujet des Vaibhâsika
https://autrete.wordpress.com/2019/10/04/vicara/
avec metta
gigi