Vos commentaires sont les bienvenusLao-Tzu : « Pour atteindre la connaissance, ajoutez des choses chaque jour. Pour atteindre la sagesse, soustrayez des choses tous les jours »
L'essentiel ?
Bonjour les ami.e.s,
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Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
Bonjour Tirru,
et merci
Je dirai que cette citation est celle du sage qui distingue ceux qui considèrent que la connaissance consisterait à accumuler des savoirs de ceux, plus sages, pour lesquels la connaissance véritable en tant que sagesse consisterait à s'en détacher progressivement des concepts et des discours, afin d'ôter les voiles qui obscurcissent la réalité ultime.
Je vois cela comme une sorte de sobriété spirituelle...
et merci
Je dirai que cette citation est celle du sage qui distingue ceux qui considèrent que la connaissance consisterait à accumuler des savoirs de ceux, plus sages, pour lesquels la connaissance véritable en tant que sagesse consisterait à s'en détacher progressivement des concepts et des discours, afin d'ôter les voiles qui obscurcissent la réalité ultime.
Je vois cela comme une sorte de sobriété spirituelle...
Dernière modification par Floch le 12 septembre 2018, 12:49, modifié 1 fois.
Il n’y a pas forcément une opposition entre deux démarches, deux connaissances comme tu sembles l’indiquer Floch, ou une sorte de fatalisme comme la surprenante image de ShraWaka. C’est un travail de tri et d’organIsation qui permet de se débarrasser « des choses » superflus pour ne garder que l’essentiel. C’est valable autant pour le matériel que l’immatériel.
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Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
Il s'agissait juste d'un clin d’œil sans réelle interprétation, on y met ce qu'on veut dans cette image
Sinon la citation est intéressante et rejoint effectivement les discussions que nous avons pu avoir concernant la distinction entre essentiel et superflu.
Je 'travaille' actuellement sur une traduction d'un enseignement de Luangpor Teean dans lequel il évoque ce point plus ou moins résumé en ces termes :
<< Certains ne 'voient' pas le Dhamma car ils étudient pour accumuler des connaissances,
ils étudient avec le même désir que celui qui pousse à amasser de l'argent.
Le Bouddha souhaitait que l'on étudie dans un but pratique, afin de nous comprendre nous même, pour résoudre nos problèmes dans cette vie . >>
Amitiés
Sinon la citation est intéressante et rejoint effectivement les discussions que nous avons pu avoir concernant la distinction entre essentiel et superflu.
Je 'travaille' actuellement sur une traduction d'un enseignement de Luangpor Teean dans lequel il évoque ce point plus ou moins résumé en ces termes :
<< Certains ne 'voient' pas le Dhamma car ils étudient pour accumuler des connaissances,
ils étudient avec le même désir que celui qui pousse à amasser de l'argent.
Le Bouddha souhaitait que l'on étudie dans un but pratique, afin de nous comprendre nous même, pour résoudre nos problèmes dans cette vie . >>
Amitiés
Bonjour ShraWaKa
Voici un extrait de Marcel Conche qui l'explique :
" Pratiquer le Tao signifie s'alléger, se défaire de tous ces savoirs inessentiels parce qu'orientés non vers la qualité de vie -sinon en un sens trivialement matériel-, mais vers l'action sur le monde, et donc subordonnés au Désir, à la convoitise.
Oui,Tirru, en effet, ce n'est pas le fait d'étudier qui nous éloigne du Dharma, mais la manière dont on pourrait étudier si c'est dans un but de satisfaire un désir d'accumulation. Il n'y a donc pas d'opposition à faire entre les deux démarches.tirru... a écrit : ↑12 septembre 2018, 13:22Il n’y a pas forcément une opposition entre deux démarches, deux connaissances comme tu sembles l’indiquer Floch, ou une sorte de fatalisme comme la surprenante image de ShraWaka. C’est un travail de tri et d’organIsation qui permet de se débarrasser « des choses » superflus pour ne garder que l’essentiel. C’est valable autant pour le matériel que l’immatériel.
Voici un extrait de Marcel Conche qui l'explique :
" Pratiquer le Tao signifie s'alléger, se défaire de tous ces savoirs inessentiels parce qu'orientés non vers la qualité de vie -sinon en un sens trivialement matériel-, mais vers l'action sur le monde, et donc subordonnés au Désir, à la convoitise.