Bonjour,
N’avez-vous pas remarqué que la crainte d’un événement futur était toujours bien plus lourde à porter que l’événement en soi lorsqu’il avait effectivement lieu ?
La peur de l'avenir
Baaahh... je sais pas...
Je ne crois pas...
Faut pas rajouter la deuxième flèche c'est sur. Mais de là à dire que la deuxième flèche fait plus mal que la première... ya un pas... Je ne sais pas... Ca se discute...
J'ai beaucoup plus souffert d'avoir perdu mon père que de craindre de le perdre.
Et ya des gens aux Saintes qui ont perdu leur maison avec la tempête Irma et qui ne s'en remettent pas.
Ce que tu dis est valable sans doute pour des personnes privilégiées, installées dans leur petit confort et qui ne se reçoivent pas des bombes sur la tête, qui ne voient pas leurs enfants se faire tuer sous leurs yeux, qui ne crèvent pas de faim, de froid ou qui ne tombent pas à l'eau pendant une traversée clandestine.
A mon avis, pour de telles personnes, se faire du souci parce qu'elles vont rater leur bus est bien plus nuisible en effet que rater effectivement le bus.
Je ne crois pas...
Faut pas rajouter la deuxième flèche c'est sur. Mais de là à dire que la deuxième flèche fait plus mal que la première... ya un pas... Je ne sais pas... Ca se discute...
J'ai beaucoup plus souffert d'avoir perdu mon père que de craindre de le perdre.
Et ya des gens aux Saintes qui ont perdu leur maison avec la tempête Irma et qui ne s'en remettent pas.
Ce que tu dis est valable sans doute pour des personnes privilégiées, installées dans leur petit confort et qui ne se reçoivent pas des bombes sur la tête, qui ne voient pas leurs enfants se faire tuer sous leurs yeux, qui ne crèvent pas de faim, de froid ou qui ne tombent pas à l'eau pendant une traversée clandestine.
A mon avis, pour de telles personnes, se faire du souci parce qu'elles vont rater leur bus est bien plus nuisible en effet que rater effectivement le bus.

Pour moi c'est le contraire, même chose pour ma mère où longtemps j'ai développé de l'anxiété sur le fait de savoir comment j'allais bien pouvoir m'occuper d'elle quand elle serait vieille. Finalement elle est tombée malade il y-a de cela bientôt deux ans et demis et j'ai été mis dans la situation que je craignais, celle de devoir m'occuper d'elle malade. Eh bien, cela a été sans doute l'une des expériences les plus riche, difficile et belle qu'il m'ait été donné de vivre, rien à voir avec les vieux scénario rigides et anxiogènes que je me répétais en boucle sur comment les choses allaient soit disant se dérouler.Ted : J'ai beaucoup plus souffert d'avoir perdu mon père que de craindre de le perdre.
Paix aux âmes de nos morts alors

Par rapport à l'appréhension du futur, aux craintes infondées ou pas, c'est quelque chose d'humain.
Toutefois il y a des tempéraments plus anxieux que d'autres, on ne peut pas généraliser.
Dans une perspective bouddhiste, je crois que ramener les pensées à la situation présente est ce qui serait le mieux à faire.

Toutefois il y a des tempéraments plus anxieux que d'autres, on ne peut pas généraliser.
Dans une perspective bouddhiste, je crois que ramener les pensées à la situation présente est ce qui serait le mieux à faire.

L’instant présent 
Bonjour Jules,
Je suis d'accord avec toi. Mais c'est certainement parce que je vis la situation que tu décris. Ma mère est malade depuis 6 ans et j'ai eu le temps d'élaborer quantité de scénarios anxiogènes sur l'avenir générant ainsi beaucoup de stress, mais depuis ces dernières semaines que son état de santé s'est vraiment aggravé, je vis ces moments douloureux en lui apportant, malgré la douleur que je ressens, autant de douceur, de réconfort et de joies qu'il m'est possible, juste en étant présente, là, maintenant, en "ramenant les pensées à la situation présente comme dit Longchen"...et en évitant à mon mental de ressasser et d'interpréter de manière inadaptée les émotions ressenties et de me projeter dans l'avenir.
Et j'en arrive exactement à ce que tu décris ici:
Je suis d'accord avec toi. Mais c'est certainement parce que je vis la situation que tu décris. Ma mère est malade depuis 6 ans et j'ai eu le temps d'élaborer quantité de scénarios anxiogènes sur l'avenir générant ainsi beaucoup de stress, mais depuis ces dernières semaines que son état de santé s'est vraiment aggravé, je vis ces moments douloureux en lui apportant, malgré la douleur que je ressens, autant de douceur, de réconfort et de joies qu'il m'est possible, juste en étant présente, là, maintenant, en "ramenant les pensées à la situation présente comme dit Longchen"...et en évitant à mon mental de ressasser et d'interpréter de manière inadaptée les émotions ressenties et de me projeter dans l'avenir.
Et j'en arrive exactement à ce que tu décris ici:
Je pense que la lecture de "Emotions: quand c'est plus fort que moi" de Catherine Aimelet-Périssol que j'ai lu cet été m'a été bénéfique en ce sens. Elle préconise de vivre au présent et explique comment se changer soi pour adopter de nouveaux comportements afin de s'adapter aux émotions qui nous envahissent et trouver les clés de l'apaisement.jules a écrit : ↑04 janvier 2018, 17:52Eh bien, cela a été sans doute l'une des expériences les plus riche, difficile et belle qu'il m'ait été donné de vivre, rien à voir avec les vieux scénario rigides et anxiogènes que je me répétais en boucle sur comment les choses allaient soit disant se dérouler.