Je ne suis pas tout à fait d'accord, dans le titre il n'y a pas la motivation qui pousse à poser cette question. Quelle est la question derrière la question ? Quelle est la racine qui est à l'origine de la question ?
Y a-t-il encore des arahants de nos jours ?
Je sais pas si j'ai bien compris le contexte de cette phrase, mais écouter des bonnes paroles me fait beaucoup de bien et m'aide à relativiser beaucoup de choses eveil_333 . Et puis je pense que même si je ne connais pas personnelement les ajahn chah, ajahn maha bua, et autres... bah y a quelque chose qui se passe. Peut-être pas le i shin den shin love2 du zen, parce que c'est à sens unique, mais quelque chose qui s'y approcheOn agite les feuilles pour se persuader de l'existence des racines.
jules a écrit : ↑10 juin 2017, 12:51Il me semble qu’en douter, ce serait douter du Dharma ; bien sûr dans le sens de ce terme rappelant la notion d'enseignements, mais surtout dans celui d’Essence ou de Vérité.
Quelque part, il me semble que le chercheur qui s’investit dans la pratique dans le but de se libérer, fait déjà l’expérience de cette Essence, puisque d’une certaine façon, on peut dire qu'elle se dévoile déjà dans cette force qui le dépasse et qui le conduit à pratiquer avec zèle.
Je pense qu’une telle personne doit intuitivement savoir en somme, que cette force n’est pas en soi différente de celle qui inspira de toute époque et quelque soient les conditions, les sages qu’il vise à égaler.
En effet, si cette essence produisant cette puissante volonté de pratiquer dépendait des époques ou des conditions, il me semble d’une part que ce zèle lui-même en serait déjà altéré et d’autre part, que ce que les sages seraient parvenus à découvrir, ne serait pas quelque chose de fondamental et propre à notre condition humaine.
Or, d'une certaine façon, ce n'est pas telle ou telle personne qui pratique , mais bien l'humain qui part à la découverte de son humanité ou en d'autres termes, de sa véritable nature.
ba11
Jules, merci pour ce partage. Tes paroles sont lumineuses.