Présidentielle 2017

ted

Très joli. Très noble.

Juste une remarque technique : la traduction est obsolète hélas. Elle date de 1926 ?
On y retrouve beaucoup de concepts monothéistes. Le Bouddha présenté comme un sauveur, venu apporter le salut aux créatures dans le péché.
...Je prêcherais...
...révéler aux hommes la vérité...
...l'esprit erre dans les ténèbres...
...comment feront-ils leur salut ?...
... Ceux-là, il faut qu'ils soient sauvés : sauve-les !...
... une loi mauvaise a régné sur la terre...
...Elle induit les hommes à pécher...
...Daigne avoir pitié, ô sauveur...
...regarde les races misérables...
... sois le guide, sois la lumière...
...ceux qui comprendront ta parole...
...Profonde, en vérité, est la loi que j'ai établie...
...tu restes indifférent, ô soleil !...
...délivre ceux que le mal tourmente...
...j'aurai pitié de tous....
...Que s'ouvre à tous la porte de l'éternité !...
...Que celui qui a des oreilles entende la parole et croie !...
...je dirai la loi aux créatures....

Extrait : la vie du Bouddha d'après les Textes de l'Inde Ancienne A.-Ferdinand Herold, édition de l'Art 1926, réédité en 1993 par les Éditions du Dharma.
Je me méfie de plus en plus des traductions.
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Circé
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1926????en effet, c'est "has been"!!! faut actualiser ça.
" le sauveur"..... non, Bouddha il est trop top!
" le salut pour les pécheurs".... si tu kiffes pas ce qu'il a dit Bouddha tu vas manger grave.
" je dirai la loi" ..... il assure le mec.
" comment feront-ils leur salut".....je les calcule pas ceux -là.
" j'aurai pitié de tous".... trop cooool.

Il a pas écouté Bouddha,!!!!! oh l'autre.va niquer ta mère, bouffon.
Il faut vivre avec son temps.
Compagnon

Oui cela se sent, évidemment, c'est pourquoi je l'ai mis dans le Salon de Thé.

L'auteur :

André Jules Ferdinand Hérold est un écrivain français, né à Paris le 24 février 1865 et mort à Lamastre (Ardèche) le 23 octobre 1940.

Fiche complète du bonhomme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A ... %C3%A9rold

L'auteur est un français non pratiquant qui a vécu à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, c'est un écrivain, un poète et il est intéressé par la musique.

Après on peut se soucier des mots en surface ou retenir le message qui est derrière, qui était une réponse à un certain renoncement de Circé.

Je suis historien de formation, les styles d'écriture anciens ne me rebutent pas. Je leur trouve même parfois un certain charme. J'ai essayé de vous faire partager un peu de lyrisme littéraire du passé avec un texte que j'estime non dénué d'une certaine beauté si l'on laisse tombé ses propres préjugés modernes. Et j'ai voulu faire passer un message à Circé.

Visiblement et c'est dommage vous vous êtes davantage intéressé à la forme qu'au fond.

Ps : cela m'a pris un certain temps pour recopier ce texte car je ne frappe pas très vite au clavier. J'ai voulu faire un cadeau.
De mon temps, d'un texte que je trouvais approprié, d'une étonnante synchronicité. J'ai voulu partagé quelque chose de beau.
Tant pis.

C'est vraiment la seul chose que vous retenez ? Uniquement les mots, le choix des mots, ou la traduction ? Circé tu ne vois pas pourquoi j'ai pris la peine de partager ce texte avec toi et pour toi ? :oops:
ted

Ah pardon ! J'ai cru que c'était une traduction à partir du Pali puis de l'anglais.

C'est pas ça ? C'est une vision romancée de l'auteur ?
Désolé. :oops:
Visiblement et c'est dommage vous vous êtes davantage intéressé à la forme qu'au fond.
C'est pas vrai.
J'ai dit que c'était très joli.
Ps : cela m'a pris un certain temps pour recopier ce texte car je ne frappe pas très vite au clavier. J'ai voulu faire un cadeau.
Merci pour cet investissement et ce partage. Faut pas prendre mal mes remarques.

Je suppose que tu as voulu illustrer le fait que des gens ont une vision juste tandis que d'autres sont dans l'ignorance ?
Compagnon

Circé a écrit :
08 mai 2017, 10:17
Compagnon, je t'admire de monter au créneau avec autant de patience et de clarté. Mais on ne peut pas convaincre des gens qui ne veulent rien entendre, enfermés dans les convictions qu'on leur a mises en tête en rabâchant les mêmes mensonges depuis des décennies.
On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, on ne convainc pas les intégristes de la pensée unique.

Voila ce qu'avait écrit Circé. Je vais clarifié :

- Le Bouddha tient au début le même discours que Circé. A quoi bon, les gens sont ce qu'ils sont, on ne les changera pas, certains sont irrémédiablement fichus, y a rien a faire. Pour le Bouddha c'est même encore pire, pour lui au début ce qu'il a a dire est tellement "différent" et "a contre courant" que selon lui personne ne sera capable de comprendre et de mettre en application ou alors trop peu pour que cela vaille la peine.

- Brahma se présente et le supplie de revoir son jugement, par compassion, d'essayer au moins, qu'il y a plus de personnes susceptibles d'êtres sauvées que ne le croit le Bouddha. Brahma lui fait aussi le coup de la "culpabilité" : ce refus est indigne de toi, ou est la compassion ? Le monde souffre et tu ne fais rien ?

-Le Bouddha y regarde une seconde fois et donne raison à Brahma. Il prend conscience qu'il a péché par défaitisme et paresse.

Je ne suis pas le Bouddha, Circé non plus, je ne suis pas Brahma non plus, mais apparemment le Bouddha avait aussi des préjugés, peut être la tâche lui paraissait trop difficile au premier abord. Ou vaine. Toutefois ce passage s'inscrit dans un aspect disons "merveilleux" ou "surnaturel" de la vie du Bouddha. Quelqu'un a déjà rencontré Brahma et à la preuve qu'il existe ici ?

Hier matin j'ai relu ce texte, quelques heures plus tard Circé écrit ce qu'elle écrit, j'avais dans l'intention de posté de toute façon ce passage, mais "bing", Circé me temps une belle perche bien adaptée, coïncidence ? Je saute sur l'occasion.

Et oui c'est un texte fournit par un occidental non pratiquant ayant surement sa propre vision de l'orient et du bouddhisme dans les années 1926 dont évidemment c'est déformé. Mais même si les mots sont différents même si cela sent son influence chrétienne, même si l'auteur (je ne sais pas si c'est lui qui a traduit lui même le texte) plaque un vocable chrétien, l'idée de base est conservée. L'analogie avec les lotus à la fin aussi. Si on prend une traduction moderne on retrouvera la même scène, le même échange, la même conclusion. "Le doigt changera mais il désigne toujours la même Lune". Si on fait attention à la Lune et non pas au doigt.

Malgré l'ampleur de la tâche, peut être après un bref moment de découragement devant l'ampleur de celle-ci (ce qui rappelle que le Bouddha reste un être humain, aussi parfaitement sage soit-il), le Bouddha s'est retroussé les manches et à fait tourné la Roue du Dharma.

Au passage du coté chrétien, Jésus, même si les chrétien le considère comme le Fils de Dieu (et aussi le Fils de l'Homme puisqu'il s'appelle lui même ainsi) - d'ailleurs si je chausse des lunettes païennes cela fait de Jésus un demi-dieu (mère humaine fils Saint-esprit divin : demi-dieu, comme Hercule par exemple), lui aussi connu 2 moments de découragement, au Jardin de Gethsémani et sur la croix à la fin.

Le passage avec Brahma n'est pas toujours interprété ainsi. Certains affirment que le Bouddha jouait la comédie, qu'il n'avait en rien renoncé à propagé sa sagesse. Mais qu'il attendait que quelqu'un vienne lui demandé de le faire. Afin de ne pas forcer les choses. Ce qui ne m'étonnerais pas du tout quand on connais la pédagogie du Bouddha via les enseignements qu'on lui prête.

PS : je suis en train de lire un livre publié vers 1900 par Alexandra David-Neel, un baroudeuse célèbre, orientaliste, un sacré bout de bonne femme pour l'époque, elle est resté longtemps en Inde, au Tibet, à suivi des enseignement et elle prétend fournir dans son livre une version simple, compréhensible et accessible du Bouddhisme pour l'occidental moyen peu cultivé, elle affirme qu'elle va expliqué en se débarrassant des erreurs grossières de compréhension de ses contemporains occidentaux souvent mal informés ou trop peu connus... et quand on lit son introduction certain passage... font sourire car elle aussi n'a rien compris à certains aspects du Dharma. On sent chez elle un certain anti-cléricalisme et elle veut voir dans le bouddhisme une sorte de religion athée, une philosophie de vie à l'abri de toutes les erreurs de religions monothéistes et elle fait du bouddhisme une pratique purement intellectuelle basée sur la raison. Nous savons tous ce qu'il en est.
C'est assez cocasse en fait XD
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Circé
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Compagon, on s'est mal compris; j'ai trouvé ton texte parfait et en accord avec ce que j'ai écrit. Ma réponse était en réaction à la remarque sur la traduction jugée obsolète.
Je ne crois pas utile d'actualiser des traductions , elles ont en leur temps été justes, elles le sont encore. A nous lecteurs de nous remettre en contexte. On n'actualise pas les grands textes, écrits ou traduis . Daniel Mesguish ( orth?) a "actualisé" Hamlet, ça donne un texte ridicule: en gros, Ophélie en a ras-le-bol, Hamlet n'arrive pas à se sortir les doigts , Gertrude exagère de baiser avec son beauf... Shakespeare, trop de la balle!!!j'exagère un peu aussi mais c'est ça l'idée.
D'autre part, vous êtes épidermiques sur ce forum, si on n'est pas droit dans votre ligne ça vous file de l'urticaire. Un peu plus de recul, un peu moins d'ego.
Compagnon

Peut être Circé Peut être... par contre, en ce qui me concerne, tu me prêtes souvent des sentiments que je n'ai pas. Hier c'était surtout de lassitude.
Concernant "l'épidermisme" je ne peux m'exprimer que me concernant, pour les autres je ne sais pas, je ne suis pas dans leur tête ou leur coeur, cela m'arrive encore parfois d'être épidermique comme tu dis, non par choix, mais par nature, nature que je m'efforce de corriger au file du temps.

Quand à l'ego, pointer du doigts les défauts réels ou supposés de l'autre ou des autres et les inviter à changer sans le moins du monde se dire que, peut être de son coté, il y a aussi quelque chose qui pourrait être amélioré... comme par exemple dire clairement à qui l'on s'adresse, ou se dire que plaisanter sur la forme n'est peut être pas la meilleure réponse possible à faire en la circonstance ici présente (donc prendre le temps de réfléchir avant d'écrire, se demander comme ce que l'on écrit sera reçu par l'autre), est ce cohérent ?

Tu trouves les gens épidermiques ici ? Peut-être sont-ils davantage conscient de l'effet que peuvent avoir les mots, et donc il y a une plus grande vigilance et susceptibilité quand à leur usage, ce qui cadre précisément avec l'enseignement du Bouddha.
Dernière modification par Compagnon le 09 mai 2017, 10:34, modifié 1 fois.
ted

Dis moi, :)
Tu compares pas MLP au Bouddha quand même ? :D
Ni ses vérités aux quatre nobles vérités ? :mrgreen:
:)
loveeeee
Compagnon a écrit :et elle fait du bouddhisme une pratique purement intellectuelle basée sur la raison. .
Bé, c'est quand même ça le bouddhisme non ? :oops:
Compagnon

@Ted : j'ai du mal à voir ou tu peux tirer de mes écrits une telle conclusion ? Du moins si tu t'adresses à moi.

Quand à la question ci-dessous je crains que non justement. A un certain stade oui, en partie mais surement pas intégralement et jusqu'au bout. Je te suggère de dire à un moine Zen que sa pratique est purement intellectuelle et de voir comment il va répondre XD
Florent

Voila une analyse brillante de Michel onfray sur la situation après cette élection.

En tout cas sa donne matière à réflexion

https://www.youtube.com/watch?v=0qROujxM9a4
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