Sylvain Durif, le grand monarque

[ted]

Pour lui, Bouddha fait partie de la "confédération des maîtres du coeur sacré", avec Jesus et Marie.

Ca va pas être facile.
Il n'est pas fou. Je ne crois pas.

[Compagnon]

Sait pas, suis pas dans sa tête, je ne connais pas sa vie, je ne l'ai jamais rencontré, il y a ici que quelques minutes de lui dans une video. Beaucoup trop d'inconnues. Et de toute façon en quoi cela nous aide t-il a progresser sur la voie de l'évaluer, le juger, le qualifier etc... ?

[ted]

Sait pas, suis pas dans sa tête, je ne connais pas sa vie, je ne l'ai jamais rencontré, il y a ici que quelques minutes de lui dans une video. Beaucoup trop d'inconnues. Et de toute façon en quoi cela nous aide t-il a progresser sur la voie de l'évaluer, le juger, le qualifier etc... ?

Tu sais, si on applique ta suggestion, "juger et qualifier" les commentaires que les autres font sur les fils, comme font Blutack, toi-même ou moi-même, ça ne sert à rien non plus hein ?

Il faut se méfier de l'égo qui va tenter de dicter un comportement moral à autrui en s'appuyant sur des valeurs supposément communes. Parce que chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite.

Après, on reproche aux autres de regarder des matches de foot.
Ou on les culpabilise de commenter une vidéo. Voire même de la poster.
Bref, par souci de vertu, on devient intégriste. C'est un piège.

[ted]

Et de toute façon en quoi cela nous aide t-il a progresser sur la voie de l'évaluer, le juger, le qualifier etc... ?

Pour répondre à ta question.
Il y a des recommandations très claires du Bouddha qui demande aux moines de s'éloigner et de ne pas fréquenter les moines ou les personnes qui propagent des vues fausses.
Exemple règle 70 du vinaya :

Ne pas fréquenter un sāmanera qui développe des vues erronées..

Pour mettre en place cette attitude, il faut bien porter un jugement de valeur sur le comportement de l'autre et décider si ce comportement est kusala ou akusala, bénéfique ou pas.

[ted]

Simplement, quand on arrive à cette conclusion, c'est pour nous mêmes. On n'ira pas faire du prosélytisme en demandant aux gens de ne pas regarder la coupe d'Europe de foot. En revanche, on évitera de se mêler aux supporters.

Donc, on peut avoir un avis sur les propos de Sylvain Durif. Mais on n'est pas censé lui en faire part. On s'éloignera simplement de lui. Ou on se rapprochera de lui si affinités.

Cependant, si on a pris les voeux de bodhisattva, on se posera la question que se pose Blutack :
>>>>>>>>>> "comment aider ce type ?"
Parce qu'un bodhisattva est de parti pris. Il a une idée très précise de ce qui fera le bonheur des êtres. Il ne renvoie pas tout le monde dos-à-dos en pensant que toutes les croyances se valent et qu'elles mènent toutes à la libération. Je crois savoir que tu penses un peu comme ça, mais tu te trompes à mon avis.

[Florent]

Je viens d'écouter les propos de ce gars. On navigue en plein new age et là c'est du bien lourd, un mélange gloubiboulga hyper lourd de concepts et théories emprunter deci delà.

Ce que je constate c'est que cette personne fait état de croyance qui pourrait en valoir bien d'autres, par exemple pourquoi serait-il plus dingue de croire ce qu'il croit, que celui qui croit qu'il à une nature de bouddha en lui. Je me pose la question et je vous la pose.

C'est pourquoi je pense que le bouddhisme quand il est bien compris et bien pratiqué met fin à toutes croyances.
Les croyances sont aussi des souillures de l'esprit. Et il faut bien le dire beaucoup de bouddhistes ne sont pas exempt de croyances diverses et variées.

[ted]

Ce que je constate c'est que cette personne fait état de croyance qui pourrait en valoir bien d'autres, par exemple pourquoi serait-il plus dingue de croire ce qu'il croit, que celui qui croit qu'il à une nature de bouddha en lui. Je me pose la question et je vous la pose.

Tu es sérieux Florent ?

[axiste]

Je lui trouve un regard aérien, un joli sourire, des vêtements qui ressemblent à ceux du clown macdo, une assurance interne et des étincelles de souffrance qui s'échappent parfois fugitivement de son visage et elles rentrent en collision avec une douceur annihilée par une énergie qui s'auto alimente. Bah...je vois en lui une collection de choses très hétéroclites et en ce sens il est fascinant pour le regard. Il y a aussi quelque chose de sombre en lui. (Collection d'impressions en tâche de fond...)
Sinon ses mots sont barrés

[Florent]

Ce que je constate c'est que cette personne fait état de croyance qui pourrait en valoir bien d'autres, par exemple pourquoi serait-il plus dingue de croire ce qu'il croit, que celui qui croit qu'il à une nature de bouddha en lui. Je me pose la question et je vous la pose.

Tu es sérieux Florent ?

Oui je suis sérieux, sa croyance toute égotique et égocentrique d'être un être divin, ne l'est pas plus que celui qui croit qu'il à une nature de bouddha, à partir de telles idées toutes les dérives sont possibles, si je te disais je suis le grand bouddha cosmique vairocana me croirais tu? j'ai pourtant une nature de bouddha. Lui sa nature c'est d'être le grand monarque, l'homme vert et le christ cosmique.
Tout ceci n'est que fantasme.
En fait le Bouddha nous apprend à devenir meilleur et à nous débarrasser du fardeau(dukkha), il n' y a la dedans ni nature de bouddha, ni autre chose.

[jules]

Juste une parenthèse :

Après, ça dépend toujours de ce qu'on entend par ce terme : "Nature de Bouddha".
Si en quelque sorte l'enseignement du Bouddha se veut universel, c'est peut-être tout simplement parce qu'il s'adresse à chaque personne avant qu'elle ne soit telle ou telle personne, raison pour laquelle précisément cet enseignement se veut universel, c'est à dire s'adressant à notre "nature de Bouddha" notre nature d'individu avant que nous soyons tel ou tel individu. Donc "Nature de Bouddha", contrairement à Grand Monarque, ce n'est pas un titre, c'est la désignation de l'essence de chaque être humain en quelque sorte, essence qui se caractérise dans le Bouddhisme par le fait que Dukkha est la maladie (1NV) et que cette maladie peut être guérie (3NV) (pour faire court).


Je