Les devis ne sont pas censées, telles que le bouddhisme les représente, être soumises aux contraintes physiques (cycle menstruel, grossesses et accouchements) et sociales (subordination familiale, devoirs spécifiques envers les hommes) qui justifient l'idée selon laquelle les femmes humaines sont incapables d'atteindre l'éveil. Mais bon, tout cela n'est que considérations historiques, encore une fois, chacun vit le rapport à une identité sexuée dans sa pratique à sa propre façon.
Pour la Terre Pure, les auditeurs d'Amida y sont représentés comme asexués. Ils ne se reproduisent pas et la "naissance" y a lieu directement, comme pour les Ciels des dieux et les Enfers des fantômes et des démons. Ce qui signifie simplement que la question du sexe n'y intervient plus. Pour ce qui est de l'ennui, tout dépend de l'opinion personnelle.
Mais mieux vaut évidemment ne pas trop prendre les sutras amidistes au pied de la lettre, sinon, il y a de quoi s'amuser. Le fait qu'historiquement, on en ait déduit l'infériorité des femmes dans certaines écoles bouddhistes est un autre problème.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu