NANARD
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question, sur le tonglen
Messagepar NANARD » Avr 08 09:12 am 2015
il y a t'il une personne qui peu m'expliquer comment faire tonglen.c'est donner et recevoir.quant quelqu'un soufre on inspire sa souffrance, et on expire en lui envoyant, de la tranquillités. mais peu t’être qu'il y a une façon de faire!
merci.très amicalement à vous.
NANARD
question, sur le tonglen
- Dharmadhatu
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Bonjour les amis,cgigi2 a écrit :NANARD
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question, sur le tonglen
Messagepar NANARD » Avr 08 09:12 am 2015
il y a t'il une personne qui peu m'expliquer comment faire tonglen.c'est donner et recevoir.quant quelqu'un soufre on inspire sa souffrance, et on expire en lui envoyant, de la tranquillités. mais peu t’être qu'il y a une façon de faire!
merci.très amicalement à vous.
NANARD
Ce n'est que ça: c'est la méthode, celle qui te convient. Tu peux visualiser aussi, prendre en charge des souffrances plus ou moins détaillées et envoyer leur opposé, etc. Si en plus tu scelles cette pratique avec la vue de la vacuité, c'est top !
Amitié
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
- Dharmadhatu
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Dans le cas de tonglèn, c'est le fait de considérer que celui qui pratique, les destinataires de la pratique et la pratique elle-même dépendent les uns des autres et donc sont vides d'existence indépendante.
Amitié
Amitié
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Normalement, quand on est confronté à une situation désagréable, on a tendance à se fermer, se crisper pour se protéger. Et crispations , tensions font boule de neige entrainant de plus en plus de confusion.
Le fait d'inspirer la situation sous la forme d'un nuage noir jusqu'au centre du coeur empêche ce processus de crispation, de défense de se produire.
Au centre du coeur se situe la conscience la plus pure, la nature de Bouddha avec toutes ses qualités et qui est non souillable. (Ca craint rien)
Ensuite il y a l'expir blanc où on expire tout ce qu'il y a en nous de positif vers la situation (et tous les êtres) comme une énergie guérisseuse, comme une bénédiction. La lumière blanche exprime aussi (comme n'importe quel mantra de yidam) les 4 pensée infinies d'amour, de compassion, de joie et d'équanimité qui sont 4 expréssions fondamentales de la Nature de Bouddha.
Quand on les récite, on est Bouddha soi-même, comme quand on récite le mantra du yidam on est un avec la parole du yidam et par voie de conséquence avec son esprit.
La pensée, l'imagination "Tous les Etres" permet aussi de renforcer l'ouverture et l'esprit vaste.
Une sorte de transmutation de noir vers le blanc se produit dans le "chaudron" du coeur. Le coeur reste ouvert et avec lui la clarté d'esprit, l'intuition, la paix et cela évite la confusion et permet de voir clairement la situation et de bien y répondre.
Plus le temps passe, plus on apprécie cette pratique.
Si en plus si c'est lié à la pratique de la contemplation Dzogchen, à la récitation/visualisation au coeur du mantra du yidam, on pourrait presque dire que c'est un tiercé gagnant.
En tout cas, cela solutionne ou cela aide à solutionner un grand nombre de situations et puis c'est très simple.
On peut voir Tong len comme une prise de judo ou d’aïkido qui utilise l'énergie de la négativité pour la transformer en énergie positive. Et peu à peu, avec la pratique comme pour le judo ou l'aikido, la "prise" Tong Len devient un réflexe.
Tong Len fonctionne vis à vis d'une situation extérieure mais aussi vis à vis de sa propre situation intérieure : doutes, peur, angoisse, colère, dévalorisation, culpabilisation, déprime, mental agité, confusion, limites etc. Plutôt que de rejeter la situation intérieure et de se rejeter soi-même par la même occasion, on l'accepte, on l'accueille. L'amour pour les autres ne peut se produire que si on a de l'amour pour soi-même. Idem pour la compassion, pour la patience, pour l'ouverture, etc
Comme il est impossible d’aimer les autres si on ne s’aime pas soi-même, on peut dire que le Tong Len vis à vis de soi-même est plus important que le Tong len vis à vis des autres. Si on peut pas faire le Tong Len vis à vis de soi, on peut pas le faire vis à vis des autres.
Tong Len peut être vu comme une pratique secondaire du Dzogchen
Tong Len peut être intégré a la pratique tantrique du mantra.
Tong Len peut être considéré comme une pratique de powa, à pratiquer sur son lit de mort.
Lama Yéshé disait que Tong Len était la pratique quintessentielle du Bouddhisme.
Et c'est simple : Inspirer Noir; Expirer Blanc (facile à mémoriser)
Tong Len fait partie de la trousse à outils ou de la trousse "Premier Secours" de nombreux pratiquants du Bouddhisme Tibétain.
Le fait d'inspirer la situation sous la forme d'un nuage noir jusqu'au centre du coeur empêche ce processus de crispation, de défense de se produire.
Au centre du coeur se situe la conscience la plus pure, la nature de Bouddha avec toutes ses qualités et qui est non souillable. (Ca craint rien)
Ensuite il y a l'expir blanc où on expire tout ce qu'il y a en nous de positif vers la situation (et tous les êtres) comme une énergie guérisseuse, comme une bénédiction. La lumière blanche exprime aussi (comme n'importe quel mantra de yidam) les 4 pensée infinies d'amour, de compassion, de joie et d'équanimité qui sont 4 expréssions fondamentales de la Nature de Bouddha.
Quand on les récite, on est Bouddha soi-même, comme quand on récite le mantra du yidam on est un avec la parole du yidam et par voie de conséquence avec son esprit.
La pensée, l'imagination "Tous les Etres" permet aussi de renforcer l'ouverture et l'esprit vaste.
Une sorte de transmutation de noir vers le blanc se produit dans le "chaudron" du coeur. Le coeur reste ouvert et avec lui la clarté d'esprit, l'intuition, la paix et cela évite la confusion et permet de voir clairement la situation et de bien y répondre.
Plus le temps passe, plus on apprécie cette pratique.
Si en plus si c'est lié à la pratique de la contemplation Dzogchen, à la récitation/visualisation au coeur du mantra du yidam, on pourrait presque dire que c'est un tiercé gagnant.
En tout cas, cela solutionne ou cela aide à solutionner un grand nombre de situations et puis c'est très simple.
On peut voir Tong len comme une prise de judo ou d’aïkido qui utilise l'énergie de la négativité pour la transformer en énergie positive. Et peu à peu, avec la pratique comme pour le judo ou l'aikido, la "prise" Tong Len devient un réflexe.
Tong Len fonctionne vis à vis d'une situation extérieure mais aussi vis à vis de sa propre situation intérieure : doutes, peur, angoisse, colère, dévalorisation, culpabilisation, déprime, mental agité, confusion, limites etc. Plutôt que de rejeter la situation intérieure et de se rejeter soi-même par la même occasion, on l'accepte, on l'accueille. L'amour pour les autres ne peut se produire que si on a de l'amour pour soi-même. Idem pour la compassion, pour la patience, pour l'ouverture, etc
Comme il est impossible d’aimer les autres si on ne s’aime pas soi-même, on peut dire que le Tong Len vis à vis de soi-même est plus important que le Tong len vis à vis des autres. Si on peut pas faire le Tong Len vis à vis de soi, on peut pas le faire vis à vis des autres.
Tong Len peut être vu comme une pratique secondaire du Dzogchen
Tong Len peut être intégré a la pratique tantrique du mantra.
Tong Len peut être considéré comme une pratique de powa, à pratiquer sur son lit de mort.
Lama Yéshé disait que Tong Len était la pratique quintessentielle du Bouddhisme.
Et c'est simple : Inspirer Noir; Expirer Blanc (facile à mémoriser)
Tong Len fait partie de la trousse à outils ou de la trousse "Premier Secours" de nombreux pratiquants du Bouddhisme Tibétain.