Est-ce que dans telle ou telle tradition on ne trouve pas tout ce que l'on cherche ? Pourquoi cumuler ? Quand on va voir ailleurs c'est généralement que quelque chose manque là où l'on est est, non ?
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Oui, il se peut qu'il manque quelque chose, et nos pérégrinations peuvent nous amener à faire des rencontres parfois imprévues avec des traditions parfois différentes, au travers de bouquins entre autre. Par exemple on peut lire une phrase sur un forum qui nous touche et on se dit, super je vais acheter le bouquin écrit par son auteur.longchen2 a écrit :Pour en revenir au titre du topic : on peut aussi se demander pourquoi être de plusieurs traditions ? Quel intérêt à cela ?
Est-ce que dans telle ou telle tradition on ne trouve pas tout ce que l'on cherche ? Pourquoi cumuler ? Quand on va voir ailleurs c'est généralement que quelque chose manque là où l'on est est, non ?
Oui, bien sur. Mais faut pas le dire. C'est très mal vu...Binah a écrit :Peut-on être de plusieurs traditions ?
Oui, d'un côté, certains pourraient douter du bien fondé de l'intérêt. Je pense que ça peut être complémentaire deux traditions. Après, je suis d'accord, une chose après l'autre.longchen2 a écrit :Pour en revenir au titre du topic : on peut aussi se demander pourquoi être de plusieurs traditions ? Quel intérêt à cela ?
Est-ce que dans telle ou telle tradition on ne trouve pas tout ce que l'on cherche ? Pourquoi cumuler ? Quand on va voir ailleurs c'est généralement que quelque chose manque là où l'on est est, non ?
Merci Ted !ted a écrit :Oui, bien sur. Mais faut pas le dire. C'est très mal vu...Binah a écrit :Peut-on être de plusieurs traditions ?![]()
Ya un pote qui m'avait dit un jour qu'au dojo, pendant zazen, il faisait parfois des visualisations et qu'il se sentait terriblement coupable. L'impression de trahir l'esprit du Zen...![]()
Je lui ai dit : "Bé, ils vont pas aller lire dans tes pensées quand même..."
Mais d'un point de vue moral, ça se discute en effet...
Mais ça ne veut pas dire que TOUTES les traditions se recouvrent. Je pense qu'on peut garder le Zen et l'associer à quasiment tout...
(Zendo va bondir dans son coin !!!)
C'était pour poser la question, je suis en faveur de la liberté individuelle et collectivebinah a écrit :Oui, d'un côté, certains pourraient douter du bien fondé de l'intérêt. Je pense que ça peut être complémentaire deux traditions. Après, je suis d'accord, une chose après l'autre.
Si on aborde les choses sous cet angle, la tradition n'interviendrait alors que pour sélectionner, qualifier, interpréter tous ces ressentis ?Jean a écrit :Dans le Hatha Yoga, le ressenti a une très grande importance, on explore les ressentis de la posture. et on se concentre dessus
Dans le tantrisme les visualisations sont accompagnées de ressentis. Ce n'est pas un film que l'on voit défiler et les ressentis sont aussi importants que la visualisation.
Tout TWR est basé sur la prise de conscience de certains ressentis et sur la concentration sur certains d'entre eux
Il y a cette vidéo de Lama Guendune ou il parle de la méditation sur la compassion et où celle ci devient comme un incendie qui purifie tout. C'est du ressenti. Et quel ressenti!
Mirarépa parlait du corps comme d'une montagne, de l'esprit calme comme un lac et vaste comme le ciel, c'est du ressenti.
Dans Zazen le ressenti physique est très important. Il s'agit de se sentir assis sur le coussin, assis dans son Hara, assis dans son coeur. Il y a même un livre sur le Zen ou l'auteur parle du ressenti de ne plus avoir de tête!
Idem pour Ki hin et pour les différentes marches méditatives. Sentir le sol sous les pieds, marcher sur la Terre. Il y a des jours où on le ressent, ce sont les "bons" jours, d'autres jours où on ne le ressent pas, c'est les "mauvais" jours et le travail consiste à essayer de le ressentir, à ramener son esprit dessus.
Le ressenti permet de sortir du bavardage mental.
En plus; il est enseigné de gouter, de se nourrir de ces ressentis.
la "présence " est un ressenti.
Souvent la poésie des pratiquants est constituée de ressentis que le pratiquant essaie de faire partager avec les autres.
L'important c'est : qu'est ce que l'on fait de tout cela dans la vie courante? C'est excellent de se ressentir comme une montagne, l'esprit calme comme un lac et l'esprit vaste comme le ciel mais bon, alors quoi? Si ça n'apporte rien dans la vie courante, aucune amélioration de comportement. Un pastis ferait autant l'affaire où 2 où 3 où la bouteille!![]()
Il y a aussi des ressentis qui sont des traumatismes positifs qui changent définitivement une vie comme la rencontre avec une personne très évoluée spirituellement. rencontres avec des saints, rencontre avec des maîtres spirituels.
Un ressenti peut être tout à fait ordinaire mais extraordinaire compte tenu du contexte. Ressentir le calme en soi après une journée éreintante constituée que d'une succession d'ennuis, de problèmes et de tracas est une expérience extraordinaire.
Trés souvent pour promouvoir la méditation, on parle de calme, de sérénité, de paix, de joie; de plénitude et cela constitue pour la plupart la motivation à la pratiquer, en tout cas plus que la capacité de voir l'absence d'existence inhérente en toute chose.
Finalement parler de ses ressentis n'est pas un mal en soi, c'est la motivation qui est derrière qui est importante.
Si la sensation est mauvaise, si on se concentre dessus (pleine conscience etc) elle disparait"Le Theravada dira : concentrez-vous sur cette sensation jusqu'à ce qu'elle disparaisse."