Vieux Jade...

ted

Ce que je comprends, c'est qu'il ne faut pas nourrir l'égo des gens.
On doit faire une sélection par rapport aux personnes qu'on fréquente. :roll:

Ce qui m'a chiffonné, c'est la petite phrase : "La rencontre est toujours vers le haut"...
Qui me semble synonyme de confort intellectuel.

Après tout, les Bouddhas descendent dans les enfers pour aider les êtres. Et respirent miasmes et odeurs de pourriture. Ils se sont entrainés de longues années, en méditant dans des cimetières, face à des cadavres.

Les limites du supportable me semble dictées par l'ignorance. Ces sensations désagréables que nous ressentons ne sont t'elles pas la manifestation de karmas négatifs ? :oops: Je ne remet pas en question les limites du supportable par chacun. :shock: Je suis le premier à avoir des hauts-le-coeur pour ceci ou cela. :oops:

Simplement, je me dis qu'un éveillé est sans doute capable de manger du vomi avec le sourire.. :)
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Flocon
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ted a écrit :Après tout, les Bouddhas descendent dans les enfers pour aider les êtres.
Bien sûr. A vrai dire, je ne vois pas de rapport entre la pensée qu'exprime Vieux Jade dans son poème (et dans son blog en général) et le bouddhisme -ni aucune autre religion d'ailleurs.
C'est probablement pour ça qu' Axiste a posté ce message dans le Salon de thé. :)
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

ted a écrit :Ce que je comprends, c'est qu'il ne faut pas nourrir l'égo des gens.
On doit faire une sélection par rapport aux personnes qu'on fréquente. :roll:

Ce qui m'a chiffonné, c'est la petite phrase : "La rencontre est toujours vers le haut"...
Qui me semble synonyme de confort intellectuel.

Après tout, les Bouddhas descendent dans les enfers pour aider les êtres. Et respirent miasmes et odeurs de pourriture. Ils se sont entrainés de longues années, en méditant dans des cimetières, face à des cadavres.

Les limites du supportable me semble dictées par l'ignorance. Ces sensations désagréables que nous ressentons ne sont t'elles pas la manifestation de karmas négatifs ? :oops: Je ne remet pas en question les limites du supportable par chacun. :shock: Je suis le premier à avoir des hauts-le-coeur pour ceci ou cela. :oops:

Simplement, je me dis qu'un éveillé est sans doute capable de manger du vomi avec le sourire.. :)

Oui, des hauts-le-coeur face à toute la souffrance la détresse, la perdition des autres. Leurs mauvaises odeurs ou trop d'after-shave...
Chacun le vit et le voit bien au quotidien, pas facile d'être ouvert et une aide pour tous les êtres. :roll: :oops:
Si j'ai écris cela c'était pour le montrer justement, que c'est plus que "des petits actes chevaleresques" qu'il faudrait, c'est du costaud-là :roll: du lourd, pour éradiquer la souffrance.

Franchement, cela me peine de ne pouvoir rien faire de mieux pour l'instant.
Pour le couple ivre, comme ça, ils tombe sur une ronde policière et passe la nuit au poste, une femme dans cet état dans la rue, on peut tout juste appelé les pompiers, qui la dirigera vers une asso d'aide contre l'alcoolisme, lui dire dire deux trois mots qui la remettrait sur le rail, quand elle est à peu près claire et se faire envoyée bouler ou menacer d'être vandalisé, castagné, ou se faire solliciter sa carte bancaire. :roll: :oops:
Un "héroïsme" intelligent, mesuré, c'est possible ?
Cela me désole, mais je ne peux pas prendre toute cette détresse sur moi.
Pour un harceleur, comme ça, après tout ce temps, je lui aurais bien parlé du Bouddha, de ce que j'ai trouvé de bonheur... inutile, pas du tout sur la même longueur d'onde que lui, obtus. Lui dire qu'il parlait à une autre ? aujourd'hui... Loin d'être une éveillée, j'ai quand même "manger le vomi", de ses propos frôlant le cynique et l'odieux, en l'écoutant gentiment, calmement, patiemment, au téléphone, mais c'est pas passer après j'ai gerbé. :???:
Et c'est après m'être fâchée, en percevant ses intentions que j'ai respiré trois fois tranquillement, assise, pour faire redescendre l'adrénaline zeeeennnyyy et retrouver ma paix.
Je suis aussi un être qui a sa souffrance, je ne suis pas une éveillée, un bouddha, seulement une pratiquante, une méditante qui offre l'aide qu'elle peut.
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axiste
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Ce qui m'a chiffonné, c'est la petite phrase : "La rencontre est toujours vers le haut"...
Qui me semble synonyme de confort intellectuel.
J'avais pas du tout vu ça ainsi.
Je ne pense pas que cette intention soit évoquée dans le texte, enfin, je ne l'ai pas pris ainsi du tout, je l'ai plutôt accueilli comme une ouverture.
Ce que j'aime dans les textes de VJ c'est les brèches qu'il fait dans nos esprits trop formatés, juste les brèches, pas autre chose. Et là, il est très fort pour ça.
ted a écrit:
Après tout, les Bouddhas descendent dans les enfers pour aider les êtres.

Flocon a écrit:
Bien sûr. A vrai dire, je ne vois pas de rapport entre la pensée qu'exprime Vieux Jade dans son poème (et dans son blog en général) et le bouddhisme -ni aucune autre religion d'ailleurs.
C'est probablement pour ça qu' Axiste a posté ce message dans le Salon de thé.
Oui, malgré le titre du fil "l'amour inconditionnel"...
Après tout, l'amour inconditionnel n'appartient à personne, ni au bouddhisme, ni au christianisme, ni à aucun d'entre nous…ni même au salon de thé (mais c'était pratique de le trouver !)
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Katly

Autrement, je ne suis pas plus réticente que ça aux odeurs, aux miasmes... etc Je prends les transports en commun. Je peux ramasser et porter ou pousser le cadavre d'un animal sur le bas côté de la route ( même un chat :-( ) pour ne pas que les autres voitures en face une bouillie. Je n'avais pas peur des chaussettes sales de mon fils.Je pourrais encore prendre n'importe quel bébé dans mes bras pour lui changer sa couche. Nettoyer dix wc par jour. Donner une serviette à une personne qui vomit. Ou apprécier le gros bisou d'un ami en sueur qu'à peint un mur toute la journée. Offrir des cafés express biscuits, à emporter à deux clodos crasseux. Sentir la crotte de mon chat, dans l'air, juste au moment de la méditation assise. Quelqu'un qui a besoin de ma tendresse et de mon affection compréhension, dans sa gadoue. Ce n'est pas un problème tout ça. Mais j'ai compris aussi que dans la vie, il y a d'autres sortes de miasmes, des choses très désagréables, qu'on ne peut pas subir sans broncher, toute gentille, sinon c'est une aubaine pour des gens malveillants ou qui ne savent pas quoi faire d'autre de leur souffrance, qu'il faut faire autre chose pour eux, pour les aider plus efficacement et leur rappeler le respect d'autrui, de la vie de l'autre, d'eux-mêmes. Vivant en société, nous sommes confrontés à cela. Des gens perdus et souffrants qui croient que "la colère c'est la base du monde", que l'argent, la luxure, l'alcool, c'est le bonheur. Mon interlocuteur ne m'avait même pas demandé si j'étais heureuse, non, il m'a demandé en gros, si j'étais disponible. Il y a un monde entre les deux. :roll:
C'est simplement une nuance... une nuance de Vieux Jade, je pense.
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axiste
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Mais j'ai compris aussi que dans la vie, il y a d'autres sortes de miasmes, des choses très désagréables, qu'on ne peut pas subir sans broncher, toute gentille, sinon c'est une aubaine pour des gens malveillants ou qui ne savent pas quoi faire d'autre de leur souffrance, qu'il faut faire autre chose pour eux, pour les aider plus efficacement et leur rappeler le respect d'autrui, de la vie de l'autre, d'eux-mêmes. Vivant en société, nous sommes confrontés à cela. Des gens perdus et souffrants qui croient que "la colère c'est la base du monde", que l'argent, la luxure, l'alcool, c'est le bonheur. Mon interlocuteur ne m'avait même pas demandé si j'étais heureuse, non, il m'a demandé en gros, si j'étais disponible. Il y a un monde entre les deux.

jap_8

Ce genre de croyances sont des souffrances vraiment.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

Flocon a écrit :je ne vois pas de rapport entre la pensée qu'exprime Vieux Jade dans son poème (et dans son blog en général) et le bouddhisme -ni aucune autre religion d'ailleurs.
J'ai pas lu tout le blog. Mais il y a une étincelle invisible, si on lit entre les lignes, derrière l'apparente ironie de l'auteur. C'est sans doute un bouddhiste qui s'ignore... :D
Voilà deux de ses contributions : un commentaire en réponse à un intervenant.
Vieux Jade a écrit :Merci, Ned. Mais les démons, il faut aller leur rendre visite, pas les fuir. Le Christ a visité les enfers, avant de remonter. Mais il vaut mieux être prêt, et préparé. Sinon, ça peut faire très mal, vraiment mal.
Et un billet.
  • Par Vieux Jade - Publié dans : petites graines

    Vendredi 29 novembre 2013
    Service bien compris

    Je ne suis pas fan de Laura Knight-Jadczyk, que j'ai du mal à lire, mais je lui suis reconnaissant de la clarification qu'elle a opérée en créant le concept duel : service de soi (SDS) et service des autres (SDA).

    Cette simple opposition renverse d'un coup tout ce que nos esprits pollués par de mauvaises lectures, des éducations poussiéreuses ou craintives et la propagande de tous les partis, qu'ils soient spiritualistes ou matérialistes.

    Au diable le bien et le mal, le bon et le mauvais, l'ombre et la lumière, ces paires d'opposés toujours difficiles à cerner, à délimiter.
    Il n'y aurait que ces deux attitudes possibles : service de soi, ou service des autres.

    Et puis, à la réflexion, ça se complique. On connaît tous des gens empressés à servir les autres, pour qui c'est un moyen inconscient et détourné de servir leur propre image, de se vouer un culte. Seigneur, vois comme je suis bon.

    Ne désespérons pas, il y a une sortie : le service de l'Univers. Ou service du Tout, ou de Dieu, pour les amateurs.
    L'Univers est en moi, le Tout est en moi, comme je suis en LUI/EUX. Microcosme et macrocosme sont les deux faces imbriquées du même mystère qui est moi et l'autre.
    Si ça reste une notion intellectuelle, certes, c'est inopérant.

    Dès lors qu'on le vit, ne serait-ce qu'un instant, ou par bribes, il est facile de comprendre que tout ce que je fais de façon consciente est exactement ce qui doit être fait à cet instant précis et sert donc l'Univers entier, le Tout, dans toutes ses parties.

    A cet instant, je suis au service de moi, et au service des autres. Il n'y a plus d'ombre.

    Essayez, vous saurez
    .


    http://www.vieux-jade.com/5-index.html
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Flocon
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Il y a une teinture un peu religieuse dans ces passages, c'est vrai. Une sorte de panthéisme, non? L'Univers, le Tout, etc., c'est ce que ça m'évoque en tout cas : mais le panthéisme concerne beaucoup de religions différentes, tout comme le refus de l'intellectualisme, et je serais incapable de dire si Vieux Jade se réfère à une religion en particulier.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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axiste
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Bah je ne sais pas…je prends les mots comme ils viennent et j'y trouve beaucoup de lumières souvent, des éclairages importants.
D'autres fois, il bougonne ou rouspète un peu, mais c'est une sorte d'exutoire je crois…l'écriture libère. Alors curieusement, au lieu de me crisper contre ses "emportements", ça me fait sourire et il y a quelque chose qui lave les mots, je peux pas expliquer, c'est comme si le fait de dire ces choses les faisait s'échapper de moi même…parce que je crois qu'il vit ses mots et communique au delà d'eux, dans l'instantanéité de leur forme…d'ailleurs il le dit, ce n'est pas lui qui écrit, ça s'écrit…et ça, je le ressens vraiment souvent en le lisant.

Ses écrits sont aussi assez hétéroclites, je les ressens aussi dans leur jaillissement.

Je pense effectivement que l'ironie n'est qu'apparente, qu'elle met en exergue l'espace où les mots déroulent leur théâtre et ça décolle des mots eux mêmes pour nous faire apparaître ailleurs…dans une sorte de no man's land où il n'y a plus de repères et on doit se débrouiller avec ça, c'est très vivant et ouvert…

Bref, pour ma part, une rencontre certainement. <<metta>>
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Flocon
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Merci de ta réponse.
J'ai parcouru le blog et je ne déteste pas son contenu, tout en restant, je l'avoue :oops: , assez indifférente au discours et au style de Vieux Jade. C'est affaire de goût personnel, mais je suis contente de l'avoir lu grâce à toi.
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Kong Tseu
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