La douleur est une perception subjective.
Une personne dans le coma peut la ressentir.
Contrairement à une personne anesthésiée.
Ce témoignage est poignant...un témoignage sur des souffrances qu'exacerbent notre ignorance...
http://www.wat.tv/video/survivante-3fuaf_2flv7_.html
Coma et souffrance
Non à l'euthanasie ! assistée par des machines aveugles qui ne savent rien de l'esprit humain !
En fait on ne peut RIEN interprêter.
Ca me fait penser au discours du Bouddha à Bahiya:

Ca me fait penser au discours du Bouddha à Bahiya:
« O, Bahiya,
Quand tu vois une forme, qu’il n’y ait que le voir.
Quand tu entends un son, qu’il n’y ait que l’entendre.
Quand tu sens une odeur, qu’il n’y ait que le sentir.
Quand tu goûtes une saveur, qu’il n’y ait que le goûter.
Quand tu as une sensation physique, que ce ne soit qu’une sensation.
Et quand une pensée apparaît,
que ce ne soit qu’un phénomène naturel qui apparaît dans l’esprit.
Ainsi, il n’y aura pas de soi.
Quand il n’y aura pas de soi, il n’y aura pas de mouvement ici et là
et pas d’arrêt nulle part.
C’est la fin de dukkha.


Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted a écrit :Non à l'euthanasie ! assistée par des machines aveugles qui ne savent rien de l'esprit humain !

"Comme un arbre, comme un arbre qui vit, on peut tout lui faire... qu'on peut découper, il ne criera jamais"...
Heureuse d'entendre votre voix printanière Madame. <<metta>> love2
Une larme de vie !
En même temps, si elle avait appliqué une Vue bouddhiste pure et dure, elle n'aurait pas pleuré au souvenir de son anniversaire de mariage... Et donc, elle serait morte...Katly a écrit :Une larme de vie !

A moins que...
quoique, je me disais qu'avec une pratique pure et dure, elle ne serait peut être pas restée aussi longtemps dans le coma ?
La pratique fait des miracles sur notre relation avec le corps...
Mais baaah... l'essentiel c'est qu'elle s'en soit sortie... je ne sais pas si elle a décidé de changer de vie ou pas....
Les gens qui ont frôlé la mort changent souvent radicalement...
A un moment, elle dit qu'elle refusait de croire que "c'était son heure"...
Mais c'est bien ça le problème... Qui est prêt à mourir dans la seconde qui suit ?
Et puis, quelle horreur de ressentir la douleur sans pouvoir le signaler.
L'enfer est bel et bien sur terre !
Quoique... Si elle se réveille dans les bras de Harry Roselmack... <<metta>>
N'est-ce pas les filles ?
love2

La pratique fait des miracles sur notre relation avec le corps...
Mais baaah... l'essentiel c'est qu'elle s'en soit sortie... je ne sais pas si elle a décidé de changer de vie ou pas....
Les gens qui ont frôlé la mort changent souvent radicalement...
A un moment, elle dit qu'elle refusait de croire que "c'était son heure"...
Mais c'est bien ça le problème... Qui est prêt à mourir dans la seconde qui suit ?

Et puis, quelle horreur de ressentir la douleur sans pouvoir le signaler.

Quoique... Si elle se réveille dans les bras de Harry Roselmack... <<metta>>


C'est assez horrible d'imaginer qu'on puisse-être comme une viande, un légume à la merci de l'irrespect, oui l'enfer.
Question des pratiques dans la mort, dans un état de mort, je me fais confiance, je fais confiance à mon instinct qui saura ressortir ce dont il a besoin, j'ai pas autre chose pour l'instant.
Je crois que je penserai à quelque chose de beau, un souvenir fort aussi, je crois que je penserai facilement à mon fils.
On dit pour ces personnes qui reviennent à la vie, que la mort ne voulait pas d'eux, c'était pas l'heure. On a encore des choses à accomplir. Moi, c'est pour ça que je ne suis pas prête à mourir dans la seconde qui suit. Et mon fils serait quasiment seul au monde s'il n'a plus non plus son père, tout ça...
Avec une telle souffrance comme cette femme, et de ne pas avoir eu le temps de faire des bonnes choses c'est le plus effrayant, c'est pour ça que j'ai envie de vivre, que je prends soin de ma santé, mais la mort en elle-même, je ne la crains pas vraiment.
C'est sûr que réveillée avec un doux baiser, "une intervention divine" ::mr yellow:: je ne serais pas contre non plus.

Un peu d'amour love2 c'est pas de trop dans des situations pareilles. <<metta>>
Question des pratiques dans la mort, dans un état de mort, je me fais confiance, je fais confiance à mon instinct qui saura ressortir ce dont il a besoin, j'ai pas autre chose pour l'instant.
Je crois que je penserai à quelque chose de beau, un souvenir fort aussi, je crois que je penserai facilement à mon fils.

On dit pour ces personnes qui reviennent à la vie, que la mort ne voulait pas d'eux, c'était pas l'heure. On a encore des choses à accomplir. Moi, c'est pour ça que je ne suis pas prête à mourir dans la seconde qui suit. Et mon fils serait quasiment seul au monde s'il n'a plus non plus son père, tout ça...

Avec une telle souffrance comme cette femme, et de ne pas avoir eu le temps de faire des bonnes choses c'est le plus effrayant, c'est pour ça que j'ai envie de vivre, que je prends soin de ma santé, mais la mort en elle-même, je ne la crains pas vraiment.
C'est sûr que réveillée avec un doux baiser, "une intervention divine" ::mr yellow:: je ne serais pas contre non plus.


Un peu d'amour love2 c'est pas de trop dans des situations pareilles. <<metta>>
Elle semble avoir souffert d'une forme de syndrome d'enfermement, non? Je crois que la confusion de cette pathologie avec un coma n'est pas si rare que le laisse entendre l'interview.
Je ne sais pas si une pratique religieuse aurait pu l'aider. Peut-être, mais c'est une simple hypothèse. L'essentiel est qu'elle ait pu guérir : dans son témoignage, au-delà de la question de la douleur, on voit bien que le rôle de sa famille a été prépondérant : ses proches ont demandé que la respiration artificielle soit maintenue, elle a pleuré le jour de son anniversaire de mariage, c'est sa fille qui l'a signalé, etc. Tant mieux. love_3

Je ne sais pas si une pratique religieuse aurait pu l'aider. Peut-être, mais c'est une simple hypothèse. L'essentiel est qu'elle ait pu guérir : dans son témoignage, au-delà de la question de la douleur, on voit bien que le rôle de sa famille a été prépondérant : ses proches ont demandé que la respiration artificielle soit maintenue, elle a pleuré le jour de son anniversaire de mariage, c'est sa fille qui l'a signalé, etc. Tant mieux. love_3
Tss...ted a écrit :En même temps, si elle avait appliqué une Vue bouddhiste pure et dure, elle n'aurait pas pleuré au souvenir de son anniversaire de mariage... Et donc, elle serait morte...


Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Bien vu, Flocon... eveil_333 Mais si tous les comas n'étaient en fait que des syndromes d'enfermement ?Flocon a écrit :Elle semble avoir souffert d'une forme de syndrome d'enfermement, non? Je crois que la confusion de cette pathologie avec un coma n'est pas si rare que le laisse entendre l'interview.

- Le syndrome d'enfermement (également connu sous le nom de syndrome de verrouillage ou de son appellation anglophone : locked-in syndrome), est un état neurologique rare dans lequel le patient est éveillé et totalement conscient — il voit tout, il entend tout — mais ne peut ni bouger ni parler, en raison d'une paralysie complète excepté le mouvement des paupières et parfois des yeux. Les facultés cognitives du sujet sont en revanche intactes, d'où le nom de syndrome d'enfermement.
Le syndrome d'enfermement est consécutif majoritairement à un accident vasculaire cérébral (abrégé en AVC, également appelé « attaque cérébrale »), plus rarement à un traumatisme, détruisant le pont (une partie du tronc cérébral), partie du système nerveux central située à l'intérieur du crâne qui sert de passage aux nerfs qui vont vers le cerveau et à ceux qui en partent.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27enfermement
Je pense que oui. On traverse des états similaires au moment du coucher, avec blocage des efférences motrices. Ca débouche sur le sommeil conscient ou la sortie astrale du corps.Flocon a écrit :Je ne sais pas si une pratique religieuse aurait pu l'aider. Peut-être, mais c'est une simple hypothèse.
Les proches ont souvent un rôle prépondérant, c'est vrai, que ce soit pour nous faciliter la vie ou pour accélérer notre chute.Flocon a écrit : on voit bien que le rôle de sa famille a été prépondérant : ses proches ont demandé que la respiration artificielle soit maintenue, elle a pleuré le jour de son anniversaire de mariage, c'est sa fille qui l'a signalé, etc. Tant mieux.
