tsss tsss ! bonheur éphémère et conditionné...Gab a écrit :Si celà n'est pas du bonheur!
Les chats prennent leurs vacances à la mi-août ( mi-a-ou )
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longchen2
Une métaphore traditionnelle pour illustrer le dégoût vis à vis de l’ensemble du samsara est celle d’un cerf sentant l’odeur des humains et fuyant immédiatement !
Ceci dit les vacances sont quand même les bienvenues, je ne m'appelle pas encore Milarépa (retraite solitaire en grotte aménagée et soupe d'orties)
Ceci dit les vacances sont quand même les bienvenues, je ne m'appelle pas encore Milarépa (retraite solitaire en grotte aménagée et soupe d'orties)
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ted
Je crois qu'on confond le monde extérieur et le samsara.
Le samsara, à mon avis, c'est une façon négative de voir les choses. De les voir "colorées" par nos attentes, par nos kilesas : avidya, dosa et lobha.
Le samsara, à mon avis, c'est une façon négative de voir les choses. De les voir "colorées" par nos attentes, par nos kilesas : avidya, dosa et lobha.
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Katly
Partir en vacances, au bord de la mer n'est pas une généralité pour tout le monde, par ces temps difficiles, on a tendance à l'oublier. Les plus touchés par cela sont les enfants, mais d'autres ont perdu la vie de toutes les manières, c'était leur dernier été, d'autres encore ont été abandonnés comme les animaux. Les vacances sont vues différemment selon chacun, besoin, envie, plaisir, repos, évasion, découverte, changement d'air simplement, break loin des soucis, familiale, aventurières, luxueuses, sportives, thérapeutiques...
Oui, les vacances cela dépend de causes et de conditions, le temps, le soleil, l'argent, la santé tout comme d'habiter près d'une forêt aussi ( on peut se retrouver à la rue en plein été ) ou d'habiter près d'un bord de mer toute l'année.
Apprécier ces joies, des bonheurs simples justement parce que c'est éphémère et de pouvoir les partager.
Demain tout peut changer. Mais on peut perdre son temps dans le passé de vies antérieures tellement plus divertissant que le présent ou de rêver de celui du futur sur le sable chaud.
En contemplant la forêt, il m'arrive de penser à ce qu'elle sera dans cinquante ans et où je serai et où le monde en sera... cinquante, cent ans, les arbres centenaires déjà... et des poussières, des cendres du monde. Mais j'aimerai bien que mes cendres soient dispersées là, parmi les arbres, à travers les champs et la rivière. Pour moi, c'est le plus bel endroit du monde.
Alors souhaitons que chacun aient encore ces causes et conditions pour apprécier des bonheurs simples et de pouvoir partager ce qu'il a.
Les vacances c'est sensé rendre les gens heureux, les recharger en bonnes énergies pour affronter la saison froide.
Oui, les vacances cela dépend de causes et de conditions, le temps, le soleil, l'argent, la santé tout comme d'habiter près d'une forêt aussi ( on peut se retrouver à la rue en plein été ) ou d'habiter près d'un bord de mer toute l'année.
Apprécier ces joies, des bonheurs simples justement parce que c'est éphémère et de pouvoir les partager.
Demain tout peut changer. Mais on peut perdre son temps dans le passé de vies antérieures tellement plus divertissant que le présent ou de rêver de celui du futur sur le sable chaud.
En contemplant la forêt, il m'arrive de penser à ce qu'elle sera dans cinquante ans et où je serai et où le monde en sera... cinquante, cent ans, les arbres centenaires déjà... et des poussières, des cendres du monde. Mais j'aimerai bien que mes cendres soient dispersées là, parmi les arbres, à travers les champs et la rivière. Pour moi, c'est le plus bel endroit du monde.
Alors souhaitons que chacun aient encore ces causes et conditions pour apprécier des bonheurs simples et de pouvoir partager ce qu'il a.
Les vacances c'est sensé rendre les gens heureux, les recharger en bonnes énergies pour affronter la saison froide.
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Katly
Pour s'appeler Milarepa, il faudrait les causes et les conditions. Mais qui voudrait de sa vie ?
Comme celle de Siddhartha Gautama...
Notre chemin spirituel, nous le faisons avec nos propres causes et conditions, notre propre vie qui est la nôtre.
Je n'ai pas conceptualisé ainsi, j'ai vu une biche qui a vu un être humain en forêt, simplement. Une joie qui aurait pu être juste partagée comme tant d'autres. Mais qu'importe, passons, l'été est éphémère.
Comme celle de Siddhartha Gautama...
Notre chemin spirituel, nous le faisons avec nos propres causes et conditions, notre propre vie qui est la nôtre.
Je n'ai pas conceptualisé ainsi, j'ai vu une biche qui a vu un être humain en forêt, simplement. Une joie qui aurait pu être juste partagée comme tant d'autres. Mais qu'importe, passons, l'été est éphémère.
ba11 Franchement, pas moi. Pour rien au monde.Katly a écrit :Pour s'appeler Milarepa, il faudrait les causes et les conditions. Mais qui voudrait de sa vie ?
C'est déjà bien assez compliqué de vivre sa propre vie : pas besoin de se casser en plus la tête à vouloir vivre celle d'un personnage mythique
. Je trouve que c'est une grande chance de voir une biche, et de façon générale, de rencontrer un animal sauvage dans son milieu. J'aimerais bien que ça m'arrive, quoique... L'automne dernier, mon beau-frère a rencontré en forêt un sanglier blessé par les chasseurs, qui est venu se coller contre sa jambe en espérant manifestement une protection. Je n'aurais pas aimé être à sa place (ni à celle du sanglier, bien sûr). Quelle tristesse.
Mais bon, ce fil est dédié aux souvenirs de vacances, pardon
. C'était juste pour abonder dans ton sens : pas besoin de dakinis ni de magiciens pour trouver la vie merveilleuse et terrible.Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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lausm
J'étais en vacances dans les Pyrénées espagnoles, du côté aragonais.
C'était sublime, un bain élémental plein d'esprits de la nature dans tous les sens.
Bain dans le torrent, frais mais vivifiant.
Marche, soleil, ciel bleu où l'on se perd, rapaces qui planent au loin (gypaètes, vautours), canyons insondables aux parois vertigineuses, petits ermitages chapelles de montagne, et au loin les neiges éternelles sur le Mont Perdu.
et ces villages abandonnés par les hommes.
C'était en tout cas sublime.
C'est là l'éveil.
C'était sublime, un bain élémental plein d'esprits de la nature dans tous les sens.
Bain dans le torrent, frais mais vivifiant.
Marche, soleil, ciel bleu où l'on se perd, rapaces qui planent au loin (gypaètes, vautours), canyons insondables aux parois vertigineuses, petits ermitages chapelles de montagne, et au loin les neiges éternelles sur le Mont Perdu.
et ces villages abandonnés par les hommes.
C'était en tout cas sublime.
C'est là l'éveil.
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ted
J'étais pas loin de l'Espagne. Je suis passé à St Martin du Canigou.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_du_canigou
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_du_canigou
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onmyway
Les êtres vivants "sauvages", c'est à dire libres, fuient à l'approche de la prétendue "civilisation" des bipèdes et de leurs "religions" qu'elles soient de dieux ou croyances dont on ne voit rien (benefice du doute) ou de fric et de matérialisme, religion qui a autant d'effets dévasteurs sinon plus que tous les autres systèmes liberticides humaines (et la biche s'enfuit dans le dernier bocage)
En aquitaine sud, je vois assez souvent des biches, surprises par mon arrivée, mais c'est vrai, j"oubliais que dans ces cas là, je ne sur pas en bagnole puante, bruyante et polluante faisant fuir n'importe quel être censé qui tient à sa vie; mais je suis à pieds et beaucoup à vélo; Les animaux sauvages sont tellement habitués à voir débouler la plupart des humanoïdes avec le bruit assourdissant de leurs bagnoles, motos, quads et autres véhicules pour "handicapés moteurs", qu'ils sont très surpris d'être surpris par un humain qui arrive "chez eux" en silence; Cette année depuis la fin de l'hiver, "croisé" au moins 4 ou 5 biches, en Dordogne, dans des bosquets proches de vignes en méditant en tailleur dans l"herbe, dans un bivouac improvisé où elles sont arrivées à 4 biches au moins dans ce bois, à 4 ou 5 mètres à peine de ma tente, avant de fuir dans les arbres; Des écureuils aussi, surtout le matin, traversant la route; divers rapaces, faucons pelerins, buses etc, qui s'envolent au dernier moment; parfois de rares renards dans les broussailles de quelques bois isolés des villes ou villages; et des sangliers, souvent moins amicaux; ou quelques belettes, qui elles sont souvent "en survie"
J'ai vécu 12 premières années entre forets , montage et océan, donc les cerfs dans les landes, les chevreuils que j'observais sans fusils pour ma part, contrairement à tous ces buveurs de bières de chasseurs qui ont besoin de "tirer leur coup",, j'ai connu longtemps;
Mais les urbains ne connaissent souvent même pas la vraie vie, naturelles et préfèrent se barquer dans ces cités de béton, sans vie, où l'alcool, la fumée, la violence, et les bars à ... sont leur seul horizon;
Et que dire du nord de l'écosse ou des iles shetlands où j'ai passé deux mois il y a longtemps; là bas tous les animaux sont "sauvages" : les goélands, mouettes ,sternes, par milliers sur les cotes rocheuses, pas mal de macareux, des loutres de mer qu'on peut observer aller de l'océan à la plage si on se fait discret un moment; les phoques sur certaines plages désertes, des dauphins communs au large, dont on aperçoit parfois les ailerons; des poneys certains en liberté complete;
En fait là bas, les seuls animaux "non sauvage", sont surtout deux principaux : les moutons parqués pour leur laine, et les "moutons" à deux pattes des rares villes ou villages;
Autre façon de voir la vie;
Ces "sauvages" disparaissent comme la neige devant un soleil d'été; et je vais bientôt les rejoindre
delphinus
En aquitaine sud, je vois assez souvent des biches, surprises par mon arrivée, mais c'est vrai, j"oubliais que dans ces cas là, je ne sur pas en bagnole puante, bruyante et polluante faisant fuir n'importe quel être censé qui tient à sa vie; mais je suis à pieds et beaucoup à vélo; Les animaux sauvages sont tellement habitués à voir débouler la plupart des humanoïdes avec le bruit assourdissant de leurs bagnoles, motos, quads et autres véhicules pour "handicapés moteurs", qu'ils sont très surpris d'être surpris par un humain qui arrive "chez eux" en silence; Cette année depuis la fin de l'hiver, "croisé" au moins 4 ou 5 biches, en Dordogne, dans des bosquets proches de vignes en méditant en tailleur dans l"herbe, dans un bivouac improvisé où elles sont arrivées à 4 biches au moins dans ce bois, à 4 ou 5 mètres à peine de ma tente, avant de fuir dans les arbres; Des écureuils aussi, surtout le matin, traversant la route; divers rapaces, faucons pelerins, buses etc, qui s'envolent au dernier moment; parfois de rares renards dans les broussailles de quelques bois isolés des villes ou villages; et des sangliers, souvent moins amicaux; ou quelques belettes, qui elles sont souvent "en survie"
J'ai vécu 12 premières années entre forets , montage et océan, donc les cerfs dans les landes, les chevreuils que j'observais sans fusils pour ma part, contrairement à tous ces buveurs de bières de chasseurs qui ont besoin de "tirer leur coup",, j'ai connu longtemps;
Mais les urbains ne connaissent souvent même pas la vraie vie, naturelles et préfèrent se barquer dans ces cités de béton, sans vie, où l'alcool, la fumée, la violence, et les bars à ... sont leur seul horizon;
Et que dire du nord de l'écosse ou des iles shetlands où j'ai passé deux mois il y a longtemps; là bas tous les animaux sont "sauvages" : les goélands, mouettes ,sternes, par milliers sur les cotes rocheuses, pas mal de macareux, des loutres de mer qu'on peut observer aller de l'océan à la plage si on se fait discret un moment; les phoques sur certaines plages désertes, des dauphins communs au large, dont on aperçoit parfois les ailerons; des poneys certains en liberté complete;
En fait là bas, les seuls animaux "non sauvage", sont surtout deux principaux : les moutons parqués pour leur laine, et les "moutons" à deux pattes des rares villes ou villages;
Autre façon de voir la vie;
Ces "sauvages" disparaissent comme la neige devant un soleil d'été; et je vais bientôt les rejoindre
delphinus
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longchen2
La vie de Milarépa a été très largement romancée et on ne sait pas vraiment quelle vie a été la sienne (la vie du Bouddha est également parsemée d’histoires fabuleuses d'ailleurs). Cela a dû être rude à mon avis ! Enfin je ne sais pas s’il est vraiment possible d’atteindre un corps d’arc-en-ciel au milieu du monde moderne mais de toute façon c’est une réalité pour nous tous, moi y compris cela va de soi !
Par moment je reconnais avoir l’envie de me tenir à l’écart et de dire : "au revoir, adieu" etc., ce que je fais assez périodiquement sur les forums je dois dire.
Même si je participe un peu moins j’essayerai de placer mon grain de sel ici ou là peut être.
Après tout je dois reconnaître que les forums m’ont personnellement beaucoup apporté.
Par moment je reconnais avoir l’envie de me tenir à l’écart et de dire : "au revoir, adieu" etc., ce que je fais assez périodiquement sur les forums je dois dire.
Même si je participe un peu moins j’essayerai de placer mon grain de sel ici ou là peut être.
Après tout je dois reconnaître que les forums m’ont personnellement beaucoup apporté.