Cela aussi.Je crois qu'il parle là de la croyance au soi par identification au premier agrégat. On l'a tous cette croyance. Tellement profonde que je ne sais même plus si on peut appeler ça "une croyance". C'est plutôt un conditionnement. Le problème dans le bouddhisme, c'est qu'une bonne partie de nos conditionnements sont désignés sous le terme de "croyance". Nous laissant supposer qu'il suffirait d'un effort de volonté pour s'en débarrasser.
Justement, oui. C'est là qu'on se désinvestit des mots et qu'on accueille ce qui vient comme ça vient. A l'instant. On n'a pas le choix. love3Bien sur, face à une personne qui souffre gravement, c'est pas plus utile que de se rappeler que l'eau c'est H2O, si quelqu'un se noie...
Même s'il pourrait en être autrement, parce qu'on pourrait penser autrement, envisager autrement...
Mais toutes ces choses sont liées entre elles et comme tu dis, conditionnées.
En attendant, garder les possibles ouverts tout en restant disponible à ce qui est...la lecture de ce texte est un pas vers l'ouverture déjà...
@jules
<<metta>>Le corps comme image ... "La grande image n'a pas de forme" : Lao Tseu