Les obstacles à la méditation

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tirru...
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axiste a écrit :Alors je trouve que ces liens sont vraiment très riches , merci Tirru
jap_8
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michel_paix
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ted a écrit :Pour bien méditer, on dit qu'il faut savoir lacher-prise. Mais est-ce qu'on peut lacher-prise quand on est torturé par des remords, des regrets, de la culpabilité ou de l'inquiétude ?

Est-ce que le lacher-prise, c'est abandonner tout ça ?
Ou bien est-ce qu'il faut faire le ménage avec nos problèmes, avant de vouloir lacher-prise ?
Quand quelque chose se produit en nous qui n'est pas en accord avec nos ''leurs'' désirs et nos ''leurs'' pensée ''préconcu'' sur ce qui devrait être, nous recherchons une alternative, une fuite. A mon sens s'assoir dans le but de ''recevoir'' est aussi vain que prier Dieu pour ''recevoir'', tout cela n'est que fuites de la réalité tel quel est et rien d'autre. On lit des textes, on va voir des maitres, des psy, des thérapeutres, on vire le monde a l'envers dans le but de trouver une manière de faire pour être heureux. En vrai quand tu ne fuira plus ce qui se produit en toi par des idées préconcu ou de ce que les autres disent, et que tu acceptera la réalité telle qu'elle est en toi sans la fuir tu déposera un lourd fardeau par terre. Quand une inquiétude se produit en toi, accepte sa présence, tant que tu la fuira, tant que tu espérera en ce qui est extérieur a toi, cela je l'appelle une grande misère intérieure.

<<metta>>
:)
ted

Je crois que nous devrions trouver une pratique de la méditation indépendante des conditions matérielles.
Si on a besoin d'un dojo, d'un zafu, d'un kimono, d'un autel, etc... on risque d'être désemparé les jours de tempête.

Bien sur, on peut dire que notre corps, c'est l'autel, notre esprit, le dojo etc... Mais ce sont de belles formules qui doivent s'actualiser.
Si on se retrouve à la rue, sans un sou, malade, SDF, que deviendront nos belles résolutions ?
tongra

En effet, il ne peut s'agir de résolution mais d'une évidence et pour cela il n'y a pas de lieu : tout est lieu. Chaque seconde est lieu, c'est quelque chose de l'ordre de l'amour ou d'une nostalgie si intense de "ce que nous sommes", que nous ne pouvons pas l'esquiver plus longtemps.

Autrement pour les histoires de résolution et de discipline, ça ne tient jamais longtemps car il n'y a pas de véritable moteur.
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