Les maîtres du silence

ted

Pourquoi les bouddhistes sont-ils fascinés par le silence ?
passager

Parce qu'il est bruillant !!! :lol:

gliiiiiinngggg
ted

Des transmissions qui se font silencieusement...
Des maîtres Zen qui ne répondent pas quand on les interroge...
Des sutras qui déconseillent le bavardage...
Des méditations qui se font en silence...

Difficile d'être sociable si on prend tout ça trop au sérieux ... :D
antodume

Une réponse silencieuse à une question peut être pertinente quelquefois, mais parfois pas du tout. Par ailleurs, je ne pense pas que les bouddhistes soient fascinés par le silence, à moins qu'ils l'associent à la vacuité, mais ça ne me semble pas une bonne association. Je préfère nettement, sur ce point, le "son d'une seule main" :D . Tant qu'on privilégie un état (silence, immaculé, pur, limpide...) à un autre on est encore dans le dualisme. La musique est faite de silences et de sons... à part 4'33 de John Cage :lol:
Serge Zaludkowski

ted a écrit :Pourquoi les bouddhistes sont-ils fascinés par le silence ?
parce qu'il ne se trouve que dans la vacuité !

Sönam
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parce que le silence aussi oscille...

"
Comment donc, ô révéré Gautama ? Le Moi n'existe t-il pas ? Et de nouveau le Bienheureux garda le silence".

parce que l'enseignement pointe quelque chose qui ne peut être dit...comme le doigt et la lune...

Image
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

Comment donc, ô révéré Gautama ? Le Moi n'existe t-il pas ? Et de nouveau le Bienheureux garda le silence".
C'est bizarre quand même... :roll:
Tiens, j'ai trouvé ça sur le net :
Il est arrivé dans l'histoire du Zen que le Maître, venant donner l'enseignement, monte en chaire, ouvre les bras en silence et reparte, sa mission terminée.
trop lol :mrgreen: :D mdr ptdr xptdr etc... :D shuuuut_8
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axiste
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parce que les choses ne sont pas séparées...peut-être...la maison est faite de murs, mais on le sait grâce à ses ouvertures...
Oui, les choses étranges...
trop lol :mrgreen: :D mdr ptdr xptdr etc... :D shuuuut_8
C'est une forme de silence ?
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
antodume

Tu veux que je te cites des passages où le maître ne se tait pas ? Allez, rien que pour Lin Tsi :
En montant en salle, le maître dit :
« Si je monte sur cette chaire aujourd’hui, c’est que je ne puis faire autrement, c’est par respect humain. Pour prôner notre Grande Affaire, si je m’en tenais à la tradition de notre lignée de patriarches et de disciples, je n’ouvrirais simplement pas la bouche, et vous n’auriez où mettre le pied. Mais, prenant en considération la prière instante de Monsieur le conseiller ordinaire, comment en ce jour pourrais-je cacher mes principes ? Y a-t-il donc quelque habile général qui soit prêt sur-le-champ à disposer ses troupes et à déployer ses étendards ? Qu’il témoigne devant l’assemblée, pour voir
Le maître dit :
« En voilà un qui se montre capable de soutenir la discussion. »
Le maître dit :
« Quand j’étais chez Houang-po, j’ai questionnée trois fois, trois fois j’ai été battu. »
Le moine hésita.
Le maître fit khât, puis le battit, disant :
« On ne saurait clouer une cheville dans le vide ! »
Le maître dit :
« Tes mauvaises herbes ne sont pas encore binées. »
Le moine reprit :
« Comment donc le Buddha aurait-il pipé les hommes ? »
Le maître dit :
« Où est-il, le Buddha ? »
Le prédicateur resta coi.
« Ainsi, dit le maître, à la face du conseiller ordinaire, tu voudrais me mettre dedans, moi le vieux moine ! Retire-toi en vitesse ! Tu empêches les autres de poser des questions. »
Et surtout celui-là :
Montant en salle, il dit :
« Sur votre conglomérat de chair rouge, il y a un homme vrai sans situation, qui sans cesse sort et entre par les portes de votre visage. Voyons un peu, ceux qui n’ont pas encore témoigné ! »
Alors un moine sortit de l’assemblée et demanda comment était l’homme vrai sans situation.
Le maître descendit de sa banquette de Dhyâna et, empoignant le moine qu’il tint immobile, lui dit :
« Dis-le toi-même ! Dis ! »
Le moine hésita.
Le maître le lâcha et dit :
« L’homme vrai sans situation, c’est je ne sais quel bâtonnet à se sécher le bran. »
Et il retourna à sa cellule.
Tu en veux encore ? ::mr yellow:: :mrgreen: ::mr yellow:: :mrgreen:
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