Je suis arrivé à la même conclusion que toi.lausm a écrit :Voilà donc le bouddhisme que j'aime, auquel je crois. D'ailleurs, en fait, parler de cette façon d'etre en disant "le bouddhisme", ça me gène. Trop chargé de projections et d'identifications qui font écran avec l'expérience que ça signifie.
C'est marcher dans les pas de ces gens-là, comprendre qui ils furent, comment ils ont vécu, comment ils ont marché dans le monde, et sans les singer, réaliser ce qu'ils ont réalisé, qui m'intéresse.
Peut-être certains trouveront mon point de vue niais, mièvre, idéaliste, autistiquement inadapté à ce monde. Peut-être me trompé-je.
Mais c'est quand même ce que je pense juste, profondément juste, et que le bouddhisme ne cautionne aucune violence, et prône une attitude bienveillante pour tous. Et cette valeur de compassion, je la pense nécessaire dans notre monde, et que sans elle, il n'y a pas d'éveil véritable qui s'exprime.

Mais je soupçonne mon éducation catholique de récupérer des notions comme la compassion, la bienveillance, pour les transformer en des sortes de "bonnes actions" bouddhistes. J'en avais pas vraiment conscience jusqu'à maintenant, mais je m'aperçois que je pratique le bouddhisme de manière chrétienne. C'est à dire en présupposant qu'il y a des choses "biens" à faire et d'autres "pas biens", et que si je fais suffisamment de choses "biens", je vais progresser sur la Voie.
Mais comme disait Namkhay Norbu récemment dans le Webcast, cette Voie des mérites est excellente, mais peut prendre de nombreuses vies.

Tandis que plonger quelques secondes dans l'état naturel de l'esprit, est bien plus profitable qu'une vie de bonnes actions.
L'idéal étant de faire les deux.

La Voie Bouddhique, ce serait avant tout cette expérience d'immersion. Qui laisserait ensuite la place à l'expression naturelle et sans effort de nombreuses qualités. En principe...