http://www.dailymotion.com/video/xi1zuu ... die_webcam
On guérit parfois plus facilement d'un cancer du corps que d'un cancer de l'âme.
Les deux sont mortels. La rémission, la guérison sont toujours possibles.
Mais quand on en a un, on ne se rajoute pas l'autre.
C'est pour ça que les gens prennent soin d'eux-mêmes, pour ne pas rechuter ou devenir malade. C'est l'essentiel. L'impermanence fait que nous ne sommes condamnés à rien et en même temps naissance et mort sont la vie.
Bouddhisme et maladie
Voici ce qu'en dit Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Meditation
Certains psychothérapeutes et/ou scientifiques tels que Jon Kabat-Zinn s'intéressent à la méditation, dans ces applications psychothérapeutiques éventuelles comme, par exemple, : la MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) ou la MBCT (thérapie cognitive par la pleine conscience). La psychothérapie cognitivo-comportementale propose ainsi aux personnes souffrant de ruminations mentales, de stress ou d'anxiété29, par exemple lors d'une dépression, une forme de méditation qui se rapproche du Zen, mais dont les éléments typiques d'une spiritualité ont été supprimés, cette technique favoriserait la diminution de ces troubles et augmenterait le « bien-être », l'humeur, la « capacité à faire face », l'implication du patient dans sa thérapie et améliorerait le sommeil. La MBCT réduirait en outre le risque de rechute dépressive30. Certaines études prouveraient également l'efficacité de la méditation en complément d'un traitement médical classique dans la guérison de maladies : diminution des douleurs chroniques31, amélioration des défense immunitaires et des effets du traitement thérapeutique classique dans les cas de cancer32, de troubles gastriques et intestinaux ou même de fibromyalgie33 et de sida34.
shuuuuuuuuuuuutttttKatly a écrit :Mais quand on en a un, on ne se rajoute pas l'autre.




Mouais... Mouais...
Beaucoup de gens atteints d'une maladie de leur corps laissent leur âme tomber malade aussi faute de savoir garder espoir.
Par la production d'hormones et l'effet nocebo, une âme malade peut amener à un corps malade.
Oui, le docteur Jon Kabat zinn l'a bien démontré, les bienfaits de la méditation, mais en France, on commence à le comprendre.ted a écrit :Voici ce qu'en dit Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Meditation
Certains psychothérapeutes et/ou scientifiques tels que Jon Kabat-Zinn s'intéressent à la méditation, dans ces applications psychothérapeutiques éventuelles comme, par exemple, : la MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) ou la MBCT (thérapie cognitive par la pleine conscience). La psychothérapie cognitivo-comportementale propose ainsi aux personnes souffrant de ruminations mentales, de stress ou d'anxiété29, par exemple lors d'une dépression, une forme de méditation qui se rapproche du Zen, mais dont les éléments typiques d'une spiritualité ont été supprimés, cette technique favoriserait la diminution de ces troubles et augmenterait le « bien-être », l'humeur, la « capacité à faire face », l'implication du patient dans sa thérapie et améliorerait le sommeil. La MBCT réduirait en outre le risque de rechute dépressive30. Certaines études prouveraient également l'efficacité de la méditation en complément d'un traitement médical classique dans la guérison de maladies : diminution des douleurs chroniques31, amélioration des défense immunitaires et des effets du traitement thérapeutique classique dans les cas de cancer32, de troubles gastriques et intestinaux ou même de fibromyalgie33 et de sida34.
Et je pense que MBSR ou MBCT peuvent vraiment être utile, un gros coup de pouce supplémentaire, si on tombe malade, si on est hospitalisé par exemple, pour concentrer une pratique immédiate sur la maladie.
Un pratiquant bouddhiste, avec les enseignements et la méditation affronte ou gère plutôt mieux sa maladie.
Après, sans cela, il y a des tempéraments pour qui c'est assez naturels et qui surmonte, traversent les épreuves de la vie, se relève encore et encore, toujours plus vivants, plus fous. Encore là.
Il y a des phases de "laisser aller", de délabrement, qui peuvent-être passagères, avec des sursauts, d'autres qui perdurent totalement.Sourire a écrit :shuuuuuuuuuuuutttttKatly a écrit :Mais quand on en a un, on ne se rajoute pas l'autre.shuuuuuuuuuuuuttttt
shuuuuuuuuuuuuttttt
shuuuuuuuuuuuuttttt
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Mouais... Mouais...
Beaucoup de gens atteints d'une maladie de leur corps laissent leur âme tomber malade aussi faute de savoir garder espoir.
Par la production d'hormones et l'effet nocebo, une âme malade peut amener à un corps malade.
Oui c'est pour ça qu'il faut commencer par soigner l'esprit, en prendre toujours soin, surtout s'il a été fragilisé. Cela commence aussi par le connaître, comment il fonctionne, être moins ignorant de son propre esprit, savoir bien le nourrir, le protéger, l'épanouir, le maîtriser. On se met des chances d'être plus à même de supporter pour le corps, de guider ce corps.
Des gens qui aurait pu mourir, grâce à un esprit alerte et endurant, on survécu...
Ceci dit, Joshin Bachoux évoque d'être "porté par les êtres", le soutien du Sangha.
Il est tout à fait naturel d'avoir besoin de l'attention et du soutien des autres ( famille, amis, conjoint... ) à condition de ne pas être dépendant ou à la merci d'autrui. La confiance en les autres, calmes, solides, en soi-même, en sa propre capacité de guérison ou gestion de sa maladie est importante.
Il est tout à fait naturel d'avoir besoin de l'attention et du soutien des autres ( famille, amis, conjoint... ) à condition de ne pas être dépendant ou à la merci d'autrui. La confiance en les autres, calmes, solides, en soi-même, en sa propre capacité de guérison ou gestion de sa maladie est importante.
La MBSR: sur "le point", on en parle... tant mieux si l'idée se diffuse peu à peu
http://www.lepoint.fr/recherche/recherc ... sr&x=0&y=0

http://www.lepoint.fr/recherche/recherc ... sr&x=0&y=0
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
N'oublions pas cependant que l'objectif du Bouddhiste n'est pas de mourir en bonne santé mais de trouver l'éveil dans cette vie, ou au moment de la mort, ou dans la prochaine vie.
S'il entretient sa santé, c'est pour mieux se consacrer à cet objectif. Objectif qui se rapproche quand le bouddhiste développe la compassion, la bienveillance, l'équanimité et la joie sympathique.

S'il entretient sa santé, c'est pour mieux se consacrer à cet objectif. Objectif qui se rapproche quand le bouddhiste développe la compassion, la bienveillance, l'équanimité et la joie sympathique.

Jon Kabat-Zinn, le maître du zen
Le Point - Publié le 03/02/2011 à 12:11
Carpe diem. Ce biologiste américain a inventé une méthode de méditation antistress.
A première vue, avec ses lunettes et son cartable, ce petit bonhomme sec a plus des allures de professeur d'université que de gourou New Age. Mais Jon Kabat-Zinn, 66 ans - il en paraît dix de moins -, dégage une sérénité quasi contagieuse : est-ce la démarche aérienne, le sourire lumineux ou la voix qui ménage subtilement les silences ? Un jour, au Massachusetts Institute of Technology (MIT), où il suit des études de biologie moléculaire, Jon Kabat-Zinn assiste par hasard à une conférencesur le zen.
Des années plus tard, au beau milieu d'une retraite, il a la révélation de ce qu'il va baptiser la "Mindfull Based Stress Reduction " (MBSR), la réduction du stress basée sur la pleine conscience. A cette époque, il travaille au Centre médical de l'université du Massachussets. " J'ai demandé aux médecins combien de patients ils estimaient réellement soulager. " Réponse : de 10 à 15 %. De là naît l'idée d'une clinique de réduction du stress. " A cette époque, quand je parlais de méditer dans un hôpital, on me prenait pour un illuminé. Je n'étais ni médecin, ni psychologue, ni spécialiste du bouddhisme.
Ce qui a convaincu l'hôpital, c'est mon doctorat d'un labo du MIT. Ils se sont dit que je devais savoir ce que je faisais ! " Dans le sous-sol de l'hôpital, il commence avec les malades qui souffrent d'affections chroniques, avec huit semaines de séances qui combinent yoga et méditation. Les principes du bouddhisme mais sans le jargon, l'encens ou les incantations. " Je n'en revenais pas. Les malades étaient rayonnants. Ils me disaient que c'était la meilleure chose qui leur soit arrivée. " La MBSR consiste, en s'appuyant sur la respiration, à prêter attention à l'instant présent et à lui seul. Pas très loin du Carpe diem. " C'est un temps pour le "non-agir", pour se retrouver avec soi-même alors que l'on évolue constamment en "pilote automatique", projeté dans le passé ou l'avenir, et donc mal dans sa peau et dans son corps. "
Athlètes, prêtres
Avec des médecins, il mène des expériences en entreprise pour étudier les effets de la méditation sur un cerveau stressé. Le personnel est divisé en deux groupes, l'un qui fait de la MBSR, l'autre pas. Dans le premier, les employés gèrent mieux les problèmes, ont moins de symptômes de stress et de meilleures défenses immunitaires. L'effet se prolonge quatre mois après l'expérience. Mais, s'amuse Jon Kabat-Zinn, " Il n'y a pas plus stressant que l'apprentissage de la méditation. C'est comme d'apprendre la danse classique. Cela demande de la discipline, du temps et beaucoup de patience.
Faites une petite expérience. Assurez-vous, quand vous prenez une douche, que vous n'êtes pas déjà en pensée au bureau ou, pis, que tout le bureau n'est pas avec vous sous la douche ! " Et lui, n'a-t-il jamais les nerfs en pelote ? " Bien sûr que si, mais je connais les signes avant-coureurs et j'ai les moyens de gérer mon stress pour éviter les émotions destructrices. "
Pendant des années, le fait que sa femme laisse tremper dans l'évier l'assiette sale du chat l'a horripilé et il lui a fallu beaucoup de séances de méditation pour s'y résigner. En trente ans, Jon Kabat-Zinn a fait profiter de sa méthode chefs d'entreprise, athlètes, juges et même des prêtres catholiques. Aujourd'hui, la MBSR, enseignée dans 250 hôpitaux et universités, s'étend aux enfants dans les écoles. Avant de le quitter, on ne résiste pas : que fait-il pour se détendre ? " Quand on vit dans le moment présent, on est toujours en vacances, disait Ghandi ! ".
Dernière modification par ted le 13 septembre 2012, 12:07, modifié 1 fois.
N'en reste pas moins que la formule "quand on en a un, on ne se rajoute pas l'autre" est bizarre.
Est-ce un conseil ou une affirmation ?
Je me souviens de ma grands-mère, avec ses mains déformées par les rhumatismes et sa peau tachée par la cortisone... Qui refusait de sortir parce qu'elle ne voulait pas qu'on la voie comme ça.
Quand elle a eu des problèmes de décalcification, gamine que j'étais, j'ai essayé de la convaincre de dépasser son horreur du lait. J'aurais mieux fait de lui mettre un fauteuil de plage de la cour ! Et pour se soutenir le moral, elle ressassait tout ce qu'elle avait pu vivre de triste ou de désagréable. A force de lui tenir compagnie je connaissais par coeur... Mais pourquoi donc, je me disais, elle les racontait tout version sinistre et mon grand-père version amusante ?
Pendant des années, elle a vécu entre son mari, les visites de sa vieille amie d'enfance, le facteur qui amenait mes lettres additionnées de dessins et d'histoires drôles et accompagnées de celles de ma mère, deux fois par semaine, l'attente des vacances où elle verrait son fils et ses petits-enfants... Et la télé. Sans compter ses souvenirs sombres... Et je vous assure que je n'exagère pas car elle était vraiment très portée à dramatiser (et sa soeur aînée encore plus). Comment ne pas penser, dans ces conditions, qu'elle a ajouter un mal à l'autre ? Et que les deux se sont entretenus l'un l'autre ?
Combien de malades sont ainsi ?
Et quand mon grand-père est mort et que nous l'avons prise à la maison... S'est instauré qu'en rentrant j'allais faire mes devoirs dans sa chambre, puis, s'il restait du temps (j'essayais d'avoir tout fait au lycée ou dans le bus) on jouait aux dominos ou à la belote. Ca a duré jusqu'à un jour où j'ai dû la laisser seule le temps d'aller mettre le repas surgelé dans le four. Pas long... Mais ça a suffi pour qu'elle se lève, tombe et se casse le col du fémur.
Est-ce un conseil ou une affirmation ?
Je me souviens de ma grands-mère, avec ses mains déformées par les rhumatismes et sa peau tachée par la cortisone... Qui refusait de sortir parce qu'elle ne voulait pas qu'on la voie comme ça.
Quand elle a eu des problèmes de décalcification, gamine que j'étais, j'ai essayé de la convaincre de dépasser son horreur du lait. J'aurais mieux fait de lui mettre un fauteuil de plage de la cour ! Et pour se soutenir le moral, elle ressassait tout ce qu'elle avait pu vivre de triste ou de désagréable. A force de lui tenir compagnie je connaissais par coeur... Mais pourquoi donc, je me disais, elle les racontait tout version sinistre et mon grand-père version amusante ?
Pendant des années, elle a vécu entre son mari, les visites de sa vieille amie d'enfance, le facteur qui amenait mes lettres additionnées de dessins et d'histoires drôles et accompagnées de celles de ma mère, deux fois par semaine, l'attente des vacances où elle verrait son fils et ses petits-enfants... Et la télé. Sans compter ses souvenirs sombres... Et je vous assure que je n'exagère pas car elle était vraiment très portée à dramatiser (et sa soeur aînée encore plus). Comment ne pas penser, dans ces conditions, qu'elle a ajouter un mal à l'autre ? Et que les deux se sont entretenus l'un l'autre ?
Combien de malades sont ainsi ?
Et quand mon grand-père est mort et que nous l'avons prise à la maison... S'est instauré qu'en rentrant j'allais faire mes devoirs dans sa chambre, puis, s'il restait du temps (j'essayais d'avoir tout fait au lycée ou dans le bus) on jouait aux dominos ou à la belote. Ca a duré jusqu'à un jour où j'ai dû la laisser seule le temps d'aller mettre le repas surgelé dans le four. Pas long... Mais ça a suffi pour qu'elle se lève, tombe et se casse le col du fémur.
Je suis persuadé que la pratique du yoga, tai chi, Qui Gong, de la méditation a un pouvoir de guérison. Mais cela dans une certaine limite, sinon tous les grands maîtres de méditation ne devraient jamais tomber malades et auraient du mourir centenaires et en parfaite santé.
La pratique de toutes ces disciplines permet surtout de na pas être perturbé par la souffrance, la maladie et la mort.
Au fond, cela peut être un test. Si on n'est pas perturbé par cela, c'est que la pratique est bonne.
La pratique de toutes ces disciplines permet surtout de na pas être perturbé par la souffrance, la maladie et la mort.
Au fond, cela peut être un test. Si on n'est pas perturbé par cela, c'est que la pratique est bonne.