Voir le Dharma au quotidien

ardjopa

Butterfly_tenryu
Dernière modification par ardjopa le 31 juillet 2012, 16:26, modifié 1 fois.
ted

Flocon a écrit :
Pour ce qui est de reconnaître la haine chez les autres, je crois vraiment que c'est discuté : je me rappelle qu'Adrien m'avait expliqué par exemple que dans le Theravada, certains maîtres enseignent qu'on peut pratiquer cittanupassana, "l'observation de l'esprit" chez autrui, par inférence, sans se tromper. D'autres pensent que non. Sans avoir d'avis sur la question, c'est un point sur lequel je suis très prudente : on peut percevoir des manifestations qu'on interprète comme signes de haine, mais de là à une quelconque certitude... :?:
Mais ce n'est qu'un avis.
Quand on voit une personne en jeter une autre par terre et lui donner des coups de pied dans le ventre en hurlant, je crois qu'on peut avoir une certitude.

Est-ce qu'il n'y a pas un réel danger de déni à trop relativiser nos constats, même si le bouddhisme nous enseigne que nous vivons dans nos projections ? :roll:

On peut finir par se persuader que tout va bien et que le seuil d'alerte n'est pas franchi.
Dernière modification par ted le 31 juillet 2012, 16:22, modifié 1 fois.
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Flocon
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Oui. Je ne pensais pas à des situations aussi extrêmes.

J'espère que tu ne vis pas ça au quotidien ni surtout, dans ta famille... Tous mes voeux, quoi qu'il en soit. loveeeee
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

:D :D :D Non non, je te rassure.
:D
Mais c'est arrivé cette année dans le collège de mon fils et tout le monde a été très choqué. C'est pourtant un collège tranquille.
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Flocon
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Ouf, merci d'avoir précisé.
C'est dur quand même (j'ai enseigné pendant des années dans un collège où ce type d'événement était banal, et je me souviens des angoisses des enfants, des parents et de tout le monde). Bon courage à ton fils et à toi.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

ted a écrit :
Katly a écrit ::-( :-( :-( C'est sûrement passager, comme tous les nuages noirs.
Je sors un peu... excuse-moi.

A +
En le disant, ça va mieux.
Merci pour tes encouragements Katly... loveeeee <<metta>>
:D
Je n'avais pas tout à fait compris ta situation et que c'est ce que tu vivais. Je me sens assez mal placée pour te donner un conseil, je n'ai jamais été mariée. C'était autre chose, compliqué en ce qui me concerne. Mais j'ai connu des conflits plein de haine et de colère avec mes proches aussi.
Et ces temps-ci, comme je t'ai dis aussi des stupidités... :roll: :-( alors que tu vis des moments difficiles. :roll:
Peut-être une retraite même d'un week-end te ferai du bien pour faire redescendre la vapeur, de tout ça, vraiment si nécessaire. Et tout à fait comme dit Klesha, redécouvrir tes proches... c'est une question de compréhension... et d'amour.

Amitiés
Jean

J'espère que ma réponse n'est pas une manifestation de mon arrogance mais What else? Quelque soit la situation, la pratique du Dharma permet d'y voir clair et d'ajuster sa réaction, pendant ou après ou même bien après. C'est une question de survie. Ce n'est pas de l'intelligence ou de la réalisation spirituelle mais du bon gros bon sens. Ça commence le matin dès le réveil quand la conscience est envahie par le retour des pensées et des émotions jusqu’au moment de l'endormissement le soir pour pacifier pensées et émotions et éclaircir la conscience.

Peut-être je n'ai pas compris le thème du fil.

Dans ce cas, "Autant pour moi!".
Katly

La vie avec les autres ( famille, amis... ) c'est le Dharma...
Il y a des moments, où on ne fait que se supporter mais par le dialogue, la parole aimante, l'écoute profonde, on peut trouver la compréhension réciproque. Se donner un moment pour ça, des fois, c'est spontané, dans un lieu où l'on se sent calme, en marchant ou assis...

FleurDeLotus
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Flocon
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Je crois que le sujet du fil, c'est le "rappel" du Dharma dans la vie quotidienne. Les situations où l'on s'aperçoit, tous les jours, que l'enseignement du Bouddha est juste. Comme nous ne sommes pas des êtres éveillés, pour nous ces situations sont de l'ordre de la souffrance, comme par exemple, en effet, l'irruption au réveil des pensées et des émotions perturbatrices qui les accompagnent.

Je crois que tous les exemples qui ont été donnés jusqu'à présent sont de cet ordre.

On doit pouvoir trouver des situations quotidiennes où l'on n'expérimente pas seulement la première noble vérité... :?: Euh, je cherche. :lol:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ardjopa

On doit pouvoir trouver des situations quotidiennes où l'on n'expérimente pas seulement la première noble vérité... Euh, je cherche.
Dukkha, la souffrance n'est plus exprimentée dans le sommeil profond (mais en général l'esprit y est "inconscient", et l'éveil est au contraire la conscience complete), et dans les moments de grande vigilance (à l'état de veille) que ce soit à travers la méditation réussie, des "retour à la réalité" ou autres expériences; Par exemple des moments parfois imperceptibles pour les autres, où l'esprit, le corps et le monde sont en "phase", en harmonie, plus d'oppositions et tout semble couler de manière fluide et circuler naturellement et facilement;

Chaque moment ou instant, où l'on "se rends compte" que l'on ne pratique plus, ou que l'on est plus "pleinement conscient", mais dispersé par les pensées ou le monde, c'est là qu'on passe le cap de la première vérité, et qu'on embraye sur la deuxième vérité (réalisation de la cause de dukkha: le désir, haine, ignorance),puis sur la troisième (réalisation de l'existence du nibbana), puis dans l'idéal sur la quatrième vérité (retour à la pratique, à la conscience)
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