On ne parle pas de la même chose. En jhana les sens se ferment tous simplement parce que la cause de leur émergence à cesser. Ce dont vous parler n'a rien à voir. J'ai bien préciser l'étape qui précède l'absorption. Quant au bruit du gong je ne l'entendrais pas comme disais Ajahn chah. Ce n'est pas le bruit qui te dérange mais toi qui dérange le bruit. Si vos sens demeurent en méditation c'est parce que vous êtres impliqué en eux on ne peut transcender le monde sensoriel classique tant qu'on s'implique. La question est à quoi ça sert la fermeture des 5 sens ? La réponse donné par le Bouddha Non dualité !Sourire a écrit :Pas d'accord.Subarys a écrit :Lorsque l'on médite et que l'on ne prête plus attention aux stimuli extérieur les sens se ferment ou cessent momentanément. C'est l'étape qui précède l'absorption notamment.
Il fonctionnent différemment... Mais ils fonctionnent.
Avant, je pensais aussi qu'il fallait aller en ce sens, oublier ce qui est à l'extérieur, totalement, fermer ses sens.
Suite à mes problèmes de réaction auditive (j'en ai déjà parlé) au moment du passage du kyesaku, j'ai changé mon "angle d'attaque". J'ouvre mes sens au maximum.
Ca ne m'a pas déconcentrée. Ca ne m'a pas amenée à écouter les cris des enfants dehors ou autre chose. Pas plus qu'avant (car même en "fermant ses sens", on a beau dire, on perçoit quand même qu'il y a un bruit) Au contraire. Ca a été comme ouvrir les fenêtres pour que l'air circule mieux.
Quand aux stimuli... En méditation, le stimuli attendu c'est le bruit de gong qui nous dira de nous lever. Le reste : on en ferait quoi ?
A aucun moment il ne s'agit de fermer ses sens par la volonté. C'est une hérésie qui ne tient pas compte d'anatta. Il se ferment tout seul lorsque la cause de leur émergence cesse (conditionnalité). En souhaitant les fermer on ne fait que les stimulés.
Le Bouddha l'évoque à de nombreuses reprises :
– Ami, pourquoi cette grande foule s'est-elle réunie?
– Bhante, il y a eu une grosse pluie, avec des roulements de tonnerre, des jets d'éclairs, et des coups de foudre fracassants. Deux fermiers qui étaient frères ont été tués, avec quatre bovins. Voici pourquoi cette grande foule s'est réunie. Mais, Bhante, où étiez-vous?
– J'étais ici, ami.
– Mais, Bhante, n'avez-vous pas vu cette pluie?
– Non, ami, je ne l'ai pas vue.
– Mais, Bhante, ne l'avez-vous pas entendue?
– Non, ami, je ne l'ai pas entendue.
– Alors, Bhante, peut-être est-ce parce que vous étiez endormi?
– Non, ami, je n'étais pas endormi.
– Alors, Bhante, étiez-vous conscient?
– Je l'étais, ami.
– Alors, Bhante, tout en étant conscient et éveillé, au milieu d'une grosse pluie, avec des roulements de tonnerre, des jets d'éclairs, et des coups de foudre fracassants, vous n'avez pas vu ni entendu tout cela?
– Non, ami.
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