Récit de l'Eveil

Compagnon

Bonjour,

Question a nos amis spécialistes des textes les plus Anciens.

Y a t-il dans la 3 corbeilles un texte ou le Bouddha raconte lui même son Eveil, le récit des événements ? L'affrontement avec Mara par exemple?

Ou est ce que tout ce que l'on raconte sur ce moment est avant tout le fruit de déductions ou d'imagination ou de suppositions ou de "broderie" de ses successeurs après sa mort, pour des motivations qui leurs sont propres ?

Question sincère et animée par la curiosité. Rien de plus.

Le récit de l’événement à une certaine dimension "épique" parfois et même "surnaturelle" et savoir ce qu'est Mara au juste peut avoir son importance.

Voila :)

love_3
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

"C'est après quarante neuf jours de méditation, en voyant l'étoile du matin, qu'il réalisa l'éveil; il était devenu Bouddha, appellation qui signifie "l'éveillé"."

http://www.abzensoto.org/filiation
ted

Compagnon a écrit :
13 mai 2017, 11:16
Y a t-il dans la 3 corbeilles un texte ou le Bouddha raconte lui même son Eveil, le récit des événements ? L'affrontement avec Mara par exemple?
Bien sur.
Mais le Bouddha (pas plus que Jesus) n'a jamais rien écrit.
Tout a été rapporté par son fidèle disciple, Ananda.
C'est pour cela que les suttas commencent par la formule evam me suttam: (Ainsi ai-je entendu ).
Compagnon

Des références précises m'intéresseraient à l'intérieur de la Triple Corbeille.

Merci
ted

J'ai trouvé ça, qui résume le cycle de l'éveil.
http://www.buddha-vacana.org/fr/sutta/m ... mn125.html

Je me souviens avoir déjà lu des suttas qui font le récit de ce que tu cherches, mais je ne me souviens pas de leurs références. :oops: Faut dire qu'il y en a plus de 10 000 !
(Mises en place de la présence d'esprit)

S'étant débarrassé de ces cinq obstructions, souillures de l'esprit qui affaiblissent le discernement, il reste à observer le corps dans le corps, ardent, doué d'une compréhension attentive, présent d'esprit, ayant abandonné convoitise et affliction mentale vis-à-vis du monde; il reste à observer les ressentis dans les ressentis, ardent, doué d'une compréhension attentive, présent d'esprit, ayant abandonné convoitise et affliction mentale vis-à-vis du monde; il reste à observer l'esprit dans l'esprit, ardent, doué d'une compréhension attentive, présent d'esprit, ayant abandonné convoitise et affliction mentale vis-à-vis du monde; il reste à observer le Dhamma dans les phénomènes, ardent, doué d'une compréhension attentive, présent d'esprit, ayant abandonné convoitise et affliction mentale vis-à-vis du monde.

seyyathāpi, aggivessana, hatthidamako mahantaṃ thambhaṃ pathaviyaṃ nikhaṇitvā āraññakassa nāgassa gīvāyaṃ upanibandhati āraññakānañceva sīlānaṃ abhinimmadanāya āraññakānañceva sarasaṅkappānaṃ abhinimmadanāya āraññakānañceva darathakilamathapariḷāhānaṃ abhinimmadanāya gāmante abhiramāpanāya manussakantesu sīlesu samādapanāya; evameva kho, aggivessana, ariyasāvakassa ime cattāro satipaṭṭhānā cetaso upanibandhanā honti gehasitānañceva sīlānaṃ abhinimmadanāya gehasitānañceva sarasaṅkappānaṃ abhinimmadanāya gehasitānañceva darathakilamathapariḷāhānaṃ abhinimmadanāya ñāyassa adhigamāya nibbānassa sacchikiriyāya.

Tout comme, Agguivessana, le dresseur d'éléphants plante un grand pilier dans la terre, y attache l'éléphant forestier par le cou, afin de dompter ses habitudes forestières, de dompter ses souvenirs et ses aspirations forestières, de dompter son chagrin, sa fatigue et ses ardeurs liés à la forêt, de lui faire apprécier la ville, et de lui faire adopter des habitudes agréables aux humains, de la même manière, ces quatre mises en place de la présence d'esprit sont attachées à l'esprit du noble disciple, afin de dompter ses habitudes de la vie de foyer, de dompter ses souvenirs et aspirations de la vie de foyer, de dompter son chagrin, sa fatigue et ses ardeurs liés à la vie de foyer, et d'acquérir la bonne méthode pour l'accomplissement de l'Extinction.{7}

“tamenaṃ tathāgato uttariṃ vineti: ‘ehi tvaṃ, bhikkhu, kāye kāyānupassī viharāhi, mā ca kāmūpasaṃhitaṃ vitakkaṃ vitakkesi. vedanāsu vedanāsu vedanānupassī viharāhi, mā ca kāmūpasaṃhitaṃ vitakkaṃ vitakkesi. citte cittānupassī viharāhi, mā ca kāmūpasaṃhitaṃ vitakkaṃ vitakkesi. dhammesu dhammānupassī viharāhi, mā ca kāmūpasaṃhitaṃ vitakkaṃ vitakkesī’”ti.

Ensuite, le Tathagata le discipline plus avant: 'Viens, bhikkhou, reste à observer le corps dans le corps, et ne pense pas de pensées liées à la sensualité. Reste à observer les ressentis dans les ressentis, et ne pense pas de pensées liées à la sensualité. Reste à observer l'esprit dans l'esprit, et ne pense pas de pensées liées à la sensualité. Reste à observer le Dhamma dans les phénomènes, et ne pense pas de pensées liées à la sensualité.{8}

“so vitakkavicārānaṃ vūpasamā ajjhattaṃ sampasādanaṃ cetaso ekodibhāvaṃ avitakkaṃ avicāraṃ samādhijaṃ pītisukhaṃ dutiyaṃ jhānaṃ upasampajja viharati. pītiyā ca virāgā upekkhako ca viharissasi sato ca sampajāno sukhañca kāyena paṭisaṃvedeti yaṃ taṃ ariyā ācikkhanti: ‘upekkhako satimā sukhavihārī’ti tatiyaṃ jhānaṃ upasampajja viharati. sukhassa ca pahānā dukkhassa ca pahānā pubbeva somanassadomanassānaṃ atthaṅgamā adukkhamasukhaṃ upekkhāsatipārisuddhiṃ catutthaṃ jhānaṃ upasampajja viharati.

Avec l'apaisement des pensées et réflexions, il entre et demeure dans le deuxième jhana, avec tranquillisation intérieure et unification de l'esprit, sans pensées ni réflexions, avec exaltation et bien-être engendrés par la concentration. Avec la disparition de l'exaltation, il demeure équanime, présent d'esprit et doué d'une compréhension attentive, il entre et demeure dans le troisième jhana et ressent dans le corps le bien-être que les êtres nobles décrivent: ‘équanime et présent d'esprit, quelqu'un qui séjourne dans le bien-être’. Abandonnant le bien-être et abandonnant le mal-être, la plaisance et l'affliction mentales ayant auparavant disparu, il entre et demeure dans le quatrième jhana, qui est sans mal-être ni bien-être, purifié par la présence d'esprit due à l'équanimité.{9}

“so evaṃ samāhite citte parisuddhe pariyodāte anaṅgaṇe vigatūpakkilese mudubhūte kammaniye ṭhite āneñjappatte pubbenivāsānussatiñāṇāya cittaṃ abhininnāmeti. so anekavihitaṃ pubbenivāsaṃ anussarati, seyyathidaṃ: ekampi jātiṃ dvepi jātiyo tissopi jātiyo catassopi jātiyo pañcapi jātiyo dasapi jātiyo vīsampi jātiyo tiṃsampi jātiyo cattālīsampi jātiyo paññāsampi jātiyo jātisatampi jātisahassampi jātisatasahassampi anekepi saṃvaṭṭakappe anekepi vivaṭṭakappe anekepi saṃvaṭṭavivaṭṭakappe: ‘amutrāsiṃ evaṃnāmo evaṃgotto evaṃvaṇṇo evamāhāro evaṃsukhadukkhappaṭisaṃvedī evamāyupariyanto, so tato cuto amutra udapādiṃ; tatrāpāsiṃ evaṃnāmo evaṃgotto evaṃvaṇṇo evamāhāro evaṃsukhadukkhappaṭisaṃvedī evamāyupariyanto, so tato cuto idhūpapanno’ti. iti sākāraṃ sauddesaṃ anekavihitaṃ pubbenivāsaṃ anussarati.

Avec un esprit ainsi concentré, purifié, immaculé, sans tache, dénué de souillure, flexible, malléable, stable, ayant atteint l'imperturbabilité, il dirige son esprit vers la connaissance de la remémoration des existences passées. Il se rappelle ses diverses existences passées, telles que: une naissance, deux naissances, trois naissances, quatre naissances, cinq naissances, dix naissances, vingt naissances, trente naissances, quarante naissances, cinquante naissances, cent naissances, mille naissances, cent mille naissances, plusieurs cycles d'augmentation, plusieurs cycles de diminution, plusieurs cycles d'augmentation et de diminution: 'dans cette existence-là, j'avais tel nom, je venais de telle famille, j'avais telle apparence, telle était ma nourriture, telle était mon expérience du bien-être et du mal-être, telle fut la fin de ma vie, et trépassant de là, je suis réapparu là-bas; dans cette existence là-bas, j'avais tel nom, je venais de telle famille, j'avais telle apparence, telle était ma nourriture, telle était mon expérience du bien-être et du mal-être, telle fut la fin de ma vie, et trépassant de là, je suis réapparu ici', il se rappelle ainsi ses diverses existences passées avec leurs particularités et leurs détails.

“so evaṃ samāhite citte parisuddhe pariyodāte anaṅgaṇe vigatūpakkilese mudubhūte kammaniye ṭhite āneñjappatte sattānaṃ cutūpapātañāṇāya cittaṃ abhininnāmeti. so dibbena cakkhunā visuddhena atikkantamānusakena satte passati cavamāne upapajjamāne hīne paṇīte suvaṇṇe dubbaṇṇe sugate duggate, yathākammūpage satte pajānāti: ‘ime vata bhonto sattā kāyaduccaritena samannāgatā vacīduccaritena samannāgatā manoduccaritena samannāgatā ariyānaṃ upavādakā micchādiṭṭhikā micchādiṭṭhikammasamādānā. te kāyassa bhedā paraṃ maraṇā apāyaṃ duggatiṃ vinipātaṃ nirayaṃ upapannā. ime vā pana bhonto sattā kāyasucaritena samannāgatā vacīsucaritena samannāgatā manosucaritena samannāgatā ariyānaṃ anupavādakā sammādiṭṭhikā sammādiṭṭhikammasamādānā, te kāyassa bhedā paraṃ maraṇā sugatiṃ saggaṃ lokaṃ upapannā’ti. iti dibbena cakkhunā visuddhena atikkantamānusakena satte passati cavamāne upapajjamāne hīne paṇīte suvaṇṇe dubbaṇṇe sugate duggate, yathākammūpage satte pajānāti.

Avec un esprit ainsi concentré, purifié, immaculé, sans tache, dénué de souillure, flexible, malléable, stable, ayant atteint l'imperturbabilité, il dirige son esprit vers la connaissance du trépas et de la réapparition des êtres. Avec l'œil déva, qui est pur et au-delà de l'état humain, il voit les êtres trépassant et réapparaissant, inférieurs ou superbes, beaux ou laids, heureux ou malheureux, il comprend comment les êtres réapparaissent en fonction de leurs actions: 'ces êtres-ci, qui pratiquaient la méconduite corporelle, la méconduite verbale, la méconduite mentale, qui méprisaient les êtres nobles, qui avaient des vues erronées, qui entreprenaient des actions sur la base de vues erronées, lors de la dissolution du corps, après la mort, sont réapparus dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer; et ces êtres-ci, qui pratiquaient la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale, la bonne conduite mentale, qui ne méprisaient pas les êtres nobles, qui avaient des vues correctes, qui entreprenaient des actions sur la base de vues correctes, lors de la dissolution du corps, après la mort, sont réapparus dans dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque', avec l'œil déva, qui est pur et au-delà de l'état humain, il voit ainsi les êtres trépassant et réapparaissant, inférieurs ou superbes, beaux ou laids, heureux ou malheureux, il comprend comment les êtres réapparaissent en fonction de leurs actions.

“so evaṃ samāhite citte parisuddhe pariyodāte anaṅgaṇe vigatūpakkilese mudubhūte kammaniye ṭhite āneñjappatte āsavānaṃ khayañāṇāya cittaṃ abhininnāmeti. so ‘idaṃ dukkhan’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ pajānāti. ‘ime āsavā’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ āsavasamudayo’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ āsavanirodho’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ āsavanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ pajānāti.

Avec un esprit ainsi concentré, purifié, immaculé, sans tache, dénué de souillure, flexible, malléable, stable, ayant atteint l'imperturbabilité, il dirige son esprit vers la connaissance de l'élimination complète des impuretés mentales. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici le mal-être'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici l'apparition du mal-être'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici la cessation du mal-être'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici la voie menant à la cessation du mal-être'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici les impuretés mentales'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici l'apparition des impuretés mentales'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici la cessation des impuretés mentales'. Il comprend, tel que c'est dans les faits: 'Voici la voie menant à la cessation des impuretés mentales'.

“tassa evaṃ jānato evaṃ passato kāmāsavāpi cittaṃ vimuccati, bhavāsavāpi cittaṃ vimuccati, avijjāsavāpi cittaṃ vimuccati. vimuttasmiṃ vimuttamiti ñāṇaṃ hoti. ‘khīṇā jāti, vusitaṃ brahmacariyaṃ, kataṃ karaṇīyaṃ, nāparaṃ itthattāyā’ti pajānāti.

Voyant ainsi, comprenant ainsi, son esprit est délivré de la sensualité en tant qu'impureté mentale, son esprit est délivré de l'existence en tant qu'impureté mentale, son esprit est délivré de l'ignorance en tant qu'impureté mentale. Avec la délivrance, il y a la connaissance: 'Je suis délivré'. Il comprend: 'C'en est fini de la naissance, la vie brahmique a été menée à son but, ce qui devait être fait a été fait, il n'y aura plus aucune autre existence.'

“so hoti bhikkhu khamo sītassa uṇhassa jighacchāya pipāsāya ḍaṃsa-makasa-vāt'ātapa-sarīṃsapa-samphassānaṃ duruttānaṃ durāgatānaṃ vacanapathānaṃ, uppannānaṃ sārīrikānaṃ vedanānaṃ dukkhānaṃ tibbānaṃ kharānaṃ kaṭukānaṃ asātānaṃ amanāpānaṃ pāṇaharānaṃ adhivāsakajātiko hoti. sabba-rāga-dosa-moha-nihita-ninnītakasāvo āhuneyyo pāhuneyyo dakkhiṇeyyo añjalikaraṇīyo anuttaraṃ puññakkhettaṃ lokassa.

Un tel bhikkhou endure le froid, la chaleur, la faim, la soif, les mouches, les moustiques, le vent, le soleil & les rampants, il endure les manières de parler qui sont malséantes et malvenues, les ressentis corporels apparus qui sont douloureux, incisifs, aigus, perçants, désagréables, déplaisants, menaçant la vie. Ayant abandonné toute avidité, aversion ou illusionnement, ayant laissé de côté les défauts, il est digne de dons, digne de soutien, digne d'offrandes, digne de salutations respectueuses, c'est un incomparable champ de mérite pour le monde.{10}

“mahallako cepi, aggivessana, rañño nāgo adanto avinīto kālaṅkaroti,
Avatar de l’utilisateur
chercheur
Messages : 665
Inscription : 01 juin 2017, 10:57

Bonjour,

En cherchant sur le net j'ai trouvé ça :

La noble recherche, Ariyapariyesana Sutta (MN26) :
http://www.canonpali.org/tipitaka/sutta ... mn026.html

Une description de son eveil, Nagara Sutta (SN12) :
http://www.canonpali.org/tipitaka/sutta ... 2-065.html

Dans le Maha-Saccaka Sutta(MN36)
http://www.canonpali.org/tipitaka/sutta ... mn036.html
le bouddha raconte son ascèse ( et décris ses dangers à travers son expèrience) et il mentionne la libération la troisième nuit après qu'il ait recommencé à s'alimenter.

Une definition de arahant :
"And when, monks, a monk, having seen as they really are the arising and the passing away, the attractiveness and the danger, and the deliverance from the five groups of clinging, is released without clinging, he, monks, is called a monk in whom the cankers are destroyed, who has lived the life to perfection, done what had to be done, put down the burden, gained the highest goal, worn through the fetters of rebirth, and is liberated by perfect insight."
http://www.accesstoinsight.org/tipitaka ... .wlsh.html

En espèrant que cela satisfasse un peu ta curiosité ;)
ted

chercheur a écrit :
01 juin 2017, 13:28

Dans le Maha-Saccaka Sutta(MN36)
http://www.canonpali.org/tipitaka/sutta ... mn036.html
le bouddha raconte son ascèse ( et décris ses dangers à travers son expèrience) et il mentionne la libération la troisième nuit après qu'il ait recommencé à s'alimenter.
Bravo chercheur ! ba11

jap_8

Rémi de buddha-vaccana.org avait dit avoir repris les traductions de Yudo disponibles sur canonpali.org
Et c'est vrai que j'ai pas pensé à aller voir sur canonpali.org

Bienvenue sur Nangpa flower_left
Avatar de l’utilisateur
chercheur
Messages : 665
Inscription : 01 juin 2017, 10:57

namaste-1253a46 Merci pour l'acceuil
Répondre