Merci pour vos réponses!
Je te répondrais simplement qu'entraîner son esprit n'est pas un concours à celui qui tiendra le plus longtemps, si tu bascule dans une telle attitude alors tu développe une forme d'avidité. Donc peu importe le temps que tu passe en assise.
Ce n'est clairement pas une question de "celui qui tiendra le plus longtemps". Mais il faut être réaliste, 15 minutes de pratique "intensive" (si j'ose dire) contre 10h d'activité "mondaine", c'est très très (bon allez un troisième pour la route

) très peu. Alors oui, les préceptes permettent de garder une certaine concentration en faisant attention à ce que si passe dans notre esprit mais disons que pour ma part ce n'est pas constant.
@ted:
je me demande comment ça se passe pour le nimitta quand tu as encore les yeux ouverts. Tu perds progressivement la vision (ça doit être étrange

)?
Pour ce qui est du 1er jhana et du nimitta et d'après mes lectures des suttas et écoutes, je ne pense pas que ça soit "facile" de les atteindre pour des maitres de maison de
notre époque dans une vie mondaine. Il faut tout de même avoir une sacré discipline ( proche de celui d'un bikkhu) et la société là dessus est un frein énorme. Après je peux me tromper.
@yves:
Merci pour tes propositions.
Pour la première, j'essayerai mais j'ai peur que cela m'amène plus à du discourt mental et qu'ainsi je perds davantage ma concentration (déjà que je n'ai pas besoin de ça

). Puis c'est plus proche de la pratique vipassana que la concentration pure, non?
Pour metta, ça m'arrive parfois mais c'est plutôt rare. J'utilise plutôt mudita et uppekha. En gros j'imagine une situation où quelqu'un (une personne que je ne connais pas si possible) est heureux et j'essaye d'en être ravi.
Pour les autres postures, j'ai du mal avec la marche car j'ai du mal à me concentrer quand je suis en mouvement (ça à tendance à exciter mon esprit). Pour la posture allongée, pareil. Quand je suis sur mon lit(c'est peut être ça le problème d'ailleurs), mon esprit a tendance à vagabonder facilement.
Il n'y a qu'en étant assis ou debout que j'arrive à stabiliser. Et plus ça va, plus je me rends compte que la posture du corps influence l'agitation de mon mental.