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Les états de bonheur intense

Nous pouvons arriver – comme les humains aiment à le faire depuis des millénaires – à travers des exercices spirituels, à expérimenter des états de grâce, des états de conscience qui sont limpides et dans lesquels il n’y a pratiquement rien qui se manifeste. Ce sont des états de conscience qui ont la capacité de demeurer limpides, clairs, immobiles. Ils sont accompagnés d’une profonde sensation de bien être et sont vides de sensations pénibles. On cite de telles expériences dans de nombreuses littératures du passé, dans des littératures mystiques du soufisme, de l’hindouisme, du mahayana, du bouddhisme et d’autres traditions.

Source : http://www.dhammadana.org/dhamma/jhana_nibbana.htm
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Ces consciences, nous pouvons imaginer qu’elles existent, même si nous ne les avons jamais expérimentées. On en parle beaucoup, dans les diverses traditions mystiques de l’humanité. On doit pouvoir imaginer – surtout si soi-même, avons eu quelques expériences un peu inhabituelles – qu’il est possible, à l’aide d’exercices de méditation, de concentration, basés sur le souffle, sur des mantras ou sur des visualisations, d’atteindre un certain degré de plénitude intérieure, un état de bonheur intense. Il est donc vraisemblablement possible d’arriver à un lieu, une situation, un état, vide de souffrance, vide de stress. Ces expériences, le moine Gotama les appelle les jhāna.

Source : http://www.dhammadana.org/dhamma/jhana_nibbana.htm
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Durant ces expériences, la conscience fonctionne dans un mode particulier, hyper accéléré, d’une lucidité absolue, et demeure absorbée dans un état de bien être, de neutralité, de joie intérieure extrêmement intense. C’est une forme de libération. D’ailleurs, il appelle aussi ces consciences, des « consciences émancipées ». Néanmoins, nous sommes dans la même situation que celui qui a remplacé un son désagréable par un son plaisant. Bien entendu, une sensation plaisante, est – par définition – vide de sensations déplaisantes.

Source : http://www.dhammadana.org/dhamma/jhana_nibbana.htm
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Si nous atteignons une plénitude, une divinité, nous sommes dans une expérience vide de souffrance. C’est parce que cette expérience est particulièrement plaisante et jouissive qu’elle est vide de souffrance. En ce sens, elle n’est pas l’absence de souffrance. Elle est l’incapacité à la souffrance de prendre place, car il y a autre chose qui prend toute la place. Pour arriver à ces états de conscience, à ces expériences mentales, il faut se livrer à des exercices spirituels qui sont décrits dans de nombreuses littératures chrétiennes, soufies, hindouistes, mahayanistes, et d’autres traditions.

Source : http://www.dhammadana.org/dhamma/jhana_nibbana.htm
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Est-ce indispensable de les expérimenter pour atteindre l'éveil ? :roll: La question est posée.
Florent

Indispensable je ne sais pas, mais disons que c'est une bonne base pour atteindre cet éveil, dont tu parle tant.
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