Lien vers le texte complet : http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... metta.html
flower_left
(...) Moins nous avons de colère et de résistance, plus il est facile de méditer. Voilà un point crucial sur lequel tout repose. En effet, si nous avons développé un cœur plein d’amour et de compassion, nous savons donner et nous savons comment nous aban-donner. Nous donnons notre chaleur humaine, nous donnons notre amour, nous donnons notre sollicitude, de sorte que nous sommes capables de nous abandonner aussi bien aux autres qu’à la méditation. C’est cet abandon qui rend la méditation possible. De ce fait, tant qu’il y a la moindre résistance, le moindre rejet, la moindre colère, ce sera toujours une barrière à la méditation. Peu importe ce que nous rejetons, il n’est pas nécessaire que ce soit la méditation ; ce sera peut être la situation politique du pays – et il est possible que ce soit justifié – mais il s’agit tout de même d’un rejet. Il faut que nous soyons très clairs sur ce point : un rejet est un rejet, peu importe ce que nous rejetons. L’aversion est aversion, peu importe ce qui cause cette aversion, et si nous la justifions, nous ne faisons que lui donner plus de force. (...)