C'est moi qui te remercie Davi pour tout ce que tu transmets
L'origine de la souffrance
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
Je pense que la méditation est en soi l'accès au gouffre et qu'elle ne nécessite aucune intention particulière d'accéder à ce dernier autre que celle de s'asseoir dans la posture du lotus. Méditer, c'est donc quelque part prendre la posture de non "divertissement" par excellence dans le sens Pascalien du terme si je peux dire.Floch : La plus grande difficulté pour moi est d'accéder au gouffre pendant la méditation ...
"Les Hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux de ne point y penser" B. Pascal
...Quelque part donc, toute occasion de nous détourner de ces réalités qui font peur est malencontreusement bonne à prendre, d'où la quantité de subterfuges ayant pour objectifs de s'en distraire, là où la méditation/contemplation signifierait à contrario : incarner l'attitude qui se dégage spontanément et automatiquement de la pratique de l'assise immobile et silencieuse ; attitude consistant à -faire face au Dragon pour apprendre à le connaître-.
Donc la pratique quotidienne de zazen dans la posture silencieuse, immobile, en lotus, et sans attente (aucune intention d'accéder au gouffre) nous détourne des distractions, permet d'accéder au gouffre et de contempler notre dragon intérieur ...jules a écrit : ↑10 février 2018, 13:03
Je pense que la méditation est en soi l'accès au gouffre et qu'elle ne nécessite aucune intention particulière d'accéder à ce dernier autre que celle de s'asseoir dans la posture du lotus. Méditer, c'est donc quelque part prendre la posture de non "divertissement" par excellence dans le sens Pascalien du terme si je peux dire.
"Les Hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux de ne point y penser" B. Pascal
...Quelque part donc, toute occasion de nous détourner de ces réalités qui font peur est malencontreusement bonne à prendre, d'où la quantité de subterfuges ayant pour objectifs de s'en distraire, là où la méditation/contemplation signifierait à contrario : incarner l'attitude qui se dégage spontanément et automatiquement de la pratique de l'assise immobile et silencieuse ; attitude consistant à -faire face au Dragon pour apprendre à le connaître-.
et mieux le (se) connaitre.
Je comprends mieux avec ton histoire de dragon... Merci Jules
Merci Floch
Est-ce que tu pourrais développer ?
Salut Yudo,
Est-ce que tu pourrais développer ?
Par définition vide signifie absence de quelque chose. Ici donc le vide s'apparente à une absence d'obstacle. La vacuité est ce qui permet à toutes choses d'apparaître; c'est la nature des manifestations, c'est leur nécessité.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Le vide est-il seulement une absence ?
Le vide est existence - il est la vie, il est empli d'esprit.
Le vide est existence - il est la vie, il est empli d'esprit.
Il est vide d'existence propre. Il n'y a pas rien. La preuve, nous discutons.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Quoi qu'il en soit, ce que j'ai trouvé intéressant dans la proposition de Yudo, c'est lorsqu'il évoque cette notion d'interprétation et par là probablement, la possibilité que celle-ci, c'est ce que j'en déduis, puisse s'avérer plus ou moins pragmatique :
Comme je dis, c'est une mésinterprétation.