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[Présentation] de Franck Barron

Publié : 13 novembre 2021, 20:28
par Franck Barron
C'est l'enseignement de Gautama Bouddha mais en langage moderne, c'est le résultat de l'étude de ses textes. C'est tel que je l'ai retrouvé. J'enseigne la méditation sur la vacuité, celui de l'anatta qui provoque l'éveil. Je n'ai pas une sangha comme Siddhartha, c'est la limite de la démarche. Ce serait anachronique.

Est-ce que grâce au sens de la vue, est-t 'il possible de savoir ou se trouve l'image projetée sur ma rétine ? Se situe-t-elle à l'intérieur de moi, auquel cas pourquoi je ne m'en aperçois pas ? Sinon à l'extérieur, sinon pourquoi je ne puis pas la voir ? En vérité elle se situe nulle part, elle n'est que vacuité. De la même manière si je ressens du plaisir au contact d'un objet sur ma peau, le plaisir est-il en moi ? A l'intérieur, pourquoi je ne le situe pas ? Ou à l'extérieur, pourquoi ne puis je le ressentir ? Vacuité. Quand je prends connaissance de quelque chose, est-ce dans le présent ou déjà dans le passé, ou en me projetant dans le futur, le temps est vacuité. Mes formations mentales, mes pensées, sont-elles hors de moi pourquoi je ne m'en aperçois pas, ou en moi, pourquoi je ne les situe pas, elles sont vacuités. Comme notre attirance à la forme, notre matérialité est vacuité, notre corporalité, vide d'attribution d'un soi, car notre forme, notre corporalité est changeante, comme notre perception, notre ressenti, notre connaissance, nos formations mentales, ils sont vides d'attribution d'un soi, nous sommes vides d'attribution d'un soi, telle est la vacuité de notre être.

A cause d'une baisse de luminosité saisonnière parce que je perçois, je souffre à travers le sens de la vue, je m'identifie à ce que je vois, je souffre parce que je m'identifie a quelque chose d'impermanent, la baisse de luminosité. La connaissance est impermanente, l'attente, l'ignorance, et la souffrance que cela provoque, l'impermanence du su, de ne pas savoir ce qui va arriver, ou de pas connaitre de quoi il s'agit. Mon corps aussi est impermanent, coupable d'avoir créer une attache et de souffrir du mal être de ma forme en créant un soi. L'inconstance aussi par l'agrégat du ressenti, l'attachement à ce qui est plaisant ou déplaisant, quelqu'un qui s'attache à la nourriture en souffre par rapport à quelqu'un qui se contente simplement de manger et ne crée aucun mal être en ne s'identifiant pas à ce qu'il mange. J'aime ou je déteste des choses qui me font souffrir, car je projette mon mal être en l'identifiant à moi même, je crée des formations mentales qui n'ont pas de soi, et vouloir en définir un, est cause de la souffrance, car c'est vouloir créer une permanence qui est une création de l'esprit. La volition même qui implique un je, est une des principales base de la souffrance, crée des concepts qui nous rattache à une identification, alors que tout ce que l'on identifie à soi-même est cause de souffrance, car on s'identifie à quelque choses d'impermanent qui n'a pas de soi, comme souffrir du concept de la faute d'orthographe, au seul faite dans voir une.